Explorateurs | Commerçants de fourrure l Une mission entre deux mondes

Vie au Lac La Biche | Vie au Lac La Biche 2 | Vie au Lac La Biche 3 | Portage La Biche | Portage La Biche 2

 

EXPLORATEURS

Portage La Biche 2

La route de la rivière Beaver était officiellement abandonnée par la Compagnie de la Baie d'Hudson mais il est peu probable que les canoës aient complètement cessé d'utiliser le portage. Les commerçants libres et les autochtones ont sans aucun doute continué à emprunter cette route ainsi que le chemin pour chevaux adjacent jusqu'à ce que la piste du lac Saddle ait été coupée vers la mi-1800. En effet, la zone entourant le portage La Biche était la zone préférée pour l'installation des Métis affiliés ou anciennement affiliés au commerce de la fourrure. Avec les familles Desjarlais, Cardinal et Nadeau concentrant leurs activités autour du portage La Biche, l'une des premières installations métisses en Alberta naissait. Les villes Stovepipe et Dog Bark sur le bord du portage La Biche représentaient la suite de cette première installation des Métis.


La signification du portage du Lac La Biche

Le portage La Biche est perçu comme un site historique important pour les raisons suivantes :


Nous ne pouvons pas à nouveau oublier le portage La Biche. Vos commentaires sont les bienvenus.

« En 1884, M. Gaudet a offert au père Sequin et au frère Kearney ce qui a été décrit comme étant une belle statue de France, mais ce n'est qu'en février 1886 qu'ils ont eu quelques nouvelles de celle-ci. Un prêtre de la rivière Red a affirmé que la statue de la Vierge Bénie – Notre-Dame avec l'enfant Jésus dans ses bras, pesant 160 livres – avait été expédiée au Lac La Biche. Elle avait été transportée grâce aux nombreux efforts humains, par chaland et sur le portage. Elle a maintenant échoué dans un entrepôt de la rivière Mackenzie où elle est restée tout l'hiver. Elle est arrivée le 4 août 1887, très endommagée. Cela prendra un certain temps pour la réparer, mais j'espère faire seulement cela ».

Un de ces hommes âgé de plus de 70 ans a dit : « je peux porter, pagayer, marcher et chanter avec tous les hommes que je vois. Cela fait vingt-quatre ans que je suis un homme de canoë, avec quarante et un ans de service; aucun portage n'a jamais été trop long pour moi. Je peux chanter cinquante chansons. J'ai sauvé les vies de dix voyageurs. J'ai eu douze épouses et six chiens. J'ai dépensé tout mon argent dans le plaisir. Si j'étais à nouveau jeune, je ferais ma vie de cette même manière. Il n'y a pas de vie plus heureuse que celle d'un voyageur! » – De « Le Voyageur », par Grace Lee Nute, 1931.

Comme à leurs habitudes, les hommes de canoë chantaient pendant qu'ils pagayaient et les mots de certaines chansons étaient épicés. Sœur Lagrave inventait de nouveaux mots quand ceux utilisés allaient trop loin – De «La romance du canoë canadien ».


Page précédente


© 2003 Société culturelle Mamowapik et Société d'Histoire de Mission Lac La Biche (Tous droits réservés)

 

Histoire Visite virtuelle
Collections Information Utilitaires English
Autochtones Communautés religieuses Transport Agriculture Technolgoy