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En septembre 2000, les neuf écoles homogènes comptent 2775 inscrits, soit une toute petite part des ayant-droit. La communauté francophone gère son système scolaire public de façon indépendante sur l'ensemble du territoire.

Malheureusement, il reste de nombreuses difficultés à résoudre. Une importante crise financière au sein du Conseil oppose celui-ci à la Fédération des parents. Ces derniers refusent catégoriquement toute coupure budgétaire qui impliquerait une diminution des services aux élèves ou une fermeture de programmes. C'est pourtant ce que le CSF a fait en fermant des programmes qui fonctionnaient très bien, notamment des services spécialisés aux élèves et des classes à niveau unique dont les élèves sont regroupés dans des classes à niveaux multiples. La Fédération des parents en est venue à demander la démission en bloc des membres du Conseil.

Un autre problème est celui de l'érosion de la clientèle. En septembre 2000, la moitié des écoles francophones élémentaires de la province enregistraient une baisse de leurs effectifs. Les enfants recrutés à la maternelle ont toujours la possibilité de suivre les niveaux intermédiaires ailleurs si les parents ne sont pas satisfaits. L'école francophone doit assurer un niveau éducatif excellent si elle ne veut pas que ce soit le cas.

L'éducation postsecondaire en français est toujours au stade de l'étude. En 1980, les membres de la Fédération ouvrent le débat sur le sujet, s'inquiétant du sort des étudiants francophones désirant suivre un enseignement universitaire en français. Ils doivent s'expatrier et supporter les coûts y afférant. En automne 2000, suite à la nécessité d'évaluer les besoins en matière d'éducation postsecondaire en français, la Fédération publie les conclusions d'une étude menée auprès des étudiants, destinée à cerner leurs intentions sur la poursuite éventuelle de leurs études. S'il y a un potentiel pour la mise en place d'un éventail de programmes postsecondaires en français, il semble que les étudiants soient très intéressés par un programme mixte dans un cadre d'étude traditionnel.

Les préoccupations en matière d'éducation, aussi anciennes que l'arrivée des pionniers en Colombie-Britannique, restent encore d'actualité. Les francophones ont, progressivement et après de longue batailles, gagné la reconnaissance de leurs droits fondamentaux dans ce domaine. Mais ce n'est pas suffisant. Pour assurer le développement éducatif de la communauté à tous les niveaux, différentes facettes restent à être développées. Elles dessinent les objectifs actuels du secteur de l'éducation. Le préscolaire, les formations pour adultes, les formations continues et le développement du Conseil scolaire à travers la province en font partie.
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