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De 1912 à 1920, plusieurs colons se sont arrêtés à Grouard pour se reposer de ce long voyage qui les avait menés de Québec ou des États-Unis jusqu'à cette mission dans le Nord-ouest de l'Alberta. Familles, amis, terres, emplois, ils avaient quitté sans hésitation et, en compagnie du Père Giroux, étaient partis vers l'inconnu.
Dans ces pages, nous vous raconterons, en mots et en sons, leurs péripéties et les moments forts de leurs vies. Vous pourrez choisir entre lecture et écoute puisque vous trouverez pour chaque pionnier une biographie et une entrevue sonore.
Nous tenons à nous excuser de la qualité sonore de certaines entrevues. Celles-ci ayant été enregistrées plusieurs années auparavant, il est parfois difficile de comprendre certains passages. Cependant, ces entrevues regorgent d'informations pertinentes sur les moments-clés de la colonie ainsi que sur la vie des colons de Rivière-la-Paix. Pour cette raison, nous avons cru bon de les conserver et de les numériser afin de transmettre les souvenirs racontés aux générations futures.
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Né à St-Albans au Québec, sa femme Hélène et lui ont vécu quelque temps à Woonsocket dans l'État du Rhodes Island (États-Unis). Ils décidèrent de partir pour l'Ouest canadien après avoir entendu le Père Giroux prêcher les beautés de ce coin de pays. Cécile Arcand, fille cadette de Pierre, nous raconte la vie de son père en Alberta.
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Éprouvée par la vie (veuve à 28 ans, 2 fils morts), Marie-Anne Gravel a quitté le New Hampshire (États-Unis) sans hésitation. Sa soeur et elle faisaient partie du premier contingent de colons recrutés par le Père Giroux. Elles étaient les seules femmes du voyage. Dans l'entrevue sonore, Mme Gravel partage avec nous ses douleurs et ses joies, ses moments durs et les douceurs de la vie.
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Tout comme Mme Gravel et M. Arcand, Jérémie Laflamme a eu confiance au missionnaire oblat. Il avait été fasciné par les propos enflammés du Père Giroux et rêvait de voir ses plaines dorées. Et même si les hivers ont parfois été rigoureux, que les moustiques ont été de véritables plaies d'Égypte, que les récoltes abondantes se sont fait rares, Jérémie Laflamme ne regretta jamais d'avoir tout quitté pour vivre cette grande aventure. Son fils, Joseph Laflamme, nous raconte leur histoire.
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Il est le seul qui n'était pas du premier groupe de colons à s'installer dans la région de Rivière-la-Paix. Il n'a ni vécu dans un quelconque État américain, ni au Québec. Honoré Maisonneuve est né à Edmonton, en Alberta de parents francophones. C'est avec enthousiasme et verve qu'il nous raconte ses souvenirs d'enfance et de cette vie magnifique qu'il a eue à Donnelly.
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Il est à peine âgé de 17 ans lorsqu'il vient rejoindre son frère Alfred à Rivière-la-Paix. Fier et travaillant, il réussit en peu de temps à remplir les conditions exigées par le gouvernement et obtint le premier son titre de propriété. Sociable, jovial, généreux, bon conteur, la compagnie de Cyrille fut appréciée par nombre de colons. Dans son entrevue, Cyrille Roy nous fait revivre chaque instant de la colonie.
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En s'établissant dans la région de Rivière-la-Paix avec sa famille, Pantaléon réalisa son rêve le plus cher: posséder une ferme bien à lui. En plus de cultiver sa terre, il s'occupait de celle de son frère Alphonse dont la santé était trop fragile pour ce travail ardu. Yvonne Boissonneault, fille de Pantaléon, nous parle avec amour de son père et du courage qu'il a eu de tout quitter pour vivre cette aventure.
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