Découverte d'une terre promise
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Leurs rêves

Vers la terre promise
De Montréal à Edmonton
D'Edmonton à Grouard en passant par Athabasca Landing
De Grouard à la future colonie
L'arrivée

De Montréal à Edmonton
Lundi 27 mai 1912
Pour les Pères Falher et Giroux, ce lundi fut très occupé. Ensemble, ils devaient préparer l'expédition pour nous faire visiter la terre promise. Ils se procurèrent des voitures et embauchèrent des conducteurs. Ils achetèrent des tentes, des couvertures et des provisions. Ils cherchèrent même un guide connaissant la région et capable de nous orienter sur le terrain.

Mardi 28 mai 1912
Trail de Grouard
Le départ eut lieu à 15h00 ce jour-là. Deux métis Chalifoux, Aputew et son fils, conduisirent les voitures alors que les Pères Falher et Giroux firent le trajet à cheval. Les colons qui formèrent cette troupe d'intrépides étaient : Télesphore Leblanc et son fils Émile, Alphonse Gariépy, Victor Longtin, Ovila Pilon, Donat Forgues, J. Hamelin, Alfred Roy, Vézina Gamache, Charles Dupuis, Isaac Dupuis, Misael Giroux, Fred Brulotte, Félix Legault et Ovila Sabourin.

Le trajet se fit sous la pluie battante et elle ne cessa qu'à notre arrivée à Saint-Antoine, petite mission dépendante de Grouard. Deux Frères Oblats s'y trouvaient et nous accueillirent avec joie. Ils nous offrirent le gîte, firent un feu de cheminée pour nous permettre de nous sécher. Ils nous donnèrent à manger et, la nuit venue, nous prêtèrent des couvertures que nous avons étendues sur le plancher. Un repos bien mérité!

Mercredi 29 mai 1912
Après avoir copieusement déjeuner, nous nous sommes remis en route. Aux alentours de Saint-Antoine un métis du nom de Fergusson devait nous y attendre. Un Amérindien dénommé Pailloux ferait également partie du voyage mais ce dernier ne se joignit à nous que tard dans la nuit. Seul Fergusson fut au rendez-vous, Pailloux étant, semblait-il, parti au bout du lac Wingami (Lac Sale) où, ce jour-là, les Amérindiens célébraient.

Sans l'Amérindien, nous avons continué notre route et, avant la tombée de la nuit, nous avons atteint les rives du lac où se trouvait le campement amérindien. Le Père Giroux nous y amena en nous recommandant de rester à distance si nous ne voulions pas attraper des poux. Puis, nous vîmes Fergusson revenir de l'assemblée en compagnie de Pailloux. N'ayant jamais vu d'Amérindiens de si près, plusieurs d'entre nous l'examinèrent des pieds à la tête avec une curiosité qui ne sembla pas trop lui plaire.

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