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Saint-Joachim et Saint-Joseph

église historique
 Paroisse Saint-Joachim,
  une église historique (1978)
À partir de 1910, on commença à s'apercevoir que l'église Saint-Joachim était trop petite pour le nombre de paroissiens qui la fréquentaient. En effet, la paroisse avait considérablement augmenté; l'élément catholique de langue anglaise en formait une partie notable. Cet accroissement s'accentua pendant les années suivantes et il fut décidé, avec le consentement de Mgr Legal, que la meilleure solution serait de construire une nouvelle église pour les fidèles de langue anglaise, laissant l'église Saint-Joachim pour les fidèles de langue française.

Au cours de réunions subséquentes, les conseillers désignés pour préparer la construction de cette future église élaborèrent les propositions et les bases sur lesquelles se ferait cette séparation. Il a été décidé qu'on donnerait à cette nouvelle paroisse le nom de Saint-Joseph et que l'église serait bâtie sur le même terrain que l'église Saint-Joachim, mais avec une entrée donnant sur la 111e Rue.

Déjà, il y avait double service à l'église Saint-Joachim, l'un pour la population de langue française, l'autre pour celle de langue anglaise, et il a été négocié un emprunt assez important lorsqu'éclate la première guerre mondiale en 1914. Dès sa nomination comme curé de Saint-Joachim en mai 1914, le révérend père Alphonse Lemarchand, o.m.i., prit cette affaire en main. Il fit même creuser des excavations quelques mois plus tard et, en mars 1915, il se rendit dans l'Est du Canada pour essayer de trouver au moins l'argent nécessaire pour finir ce soubassement et le couvrir, ce qui permettrait d'y faire les bureaux pour les paroissiens de Saint-Joseph. En raison de la guerre qui sévissait, il ne put rien obtenir.

On continua donc à avoir les deux services séparément et à faire un arrangement financier concernant les recettes et dépenses relatives à chacune des deux paroisses Saint-Joachim et Saint-Joseph. Il y avait déjà un vicaire de langue française et un autre de langue anglaise ; toutefois, il n'y avait qu'un curé. À partir de décembre 1916, le révérend père Lemarchand, o.m.i., assisté du révérend père Hétu, o.m.i., est devenu curé seulement pour les paroissiens de Saint-Joachim, c'est-à-dire ceux de langue française, tandis que le révérend père J. Reynolds, o.m.i., assisté du révérend père Murphy, o.m.i., était le curé pour les paroissiens de Saint-Joseph, c'est-à-dire ceux de langue anglaise.

Jusqu'à l'inauguration de la cathédrale Saint-Joseph en 1925, Saint-Joachim servit donc de berceau à la paroisse Saint-Joseph qui, pendant ces quelques années, eut comme curés les révérends pères Reynolds, McCaffrey, G. Patton, J. MacCarthy, tous les oblats de marie Immaculée.



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