Budget de 2003
Améliorer la reddition de comptes de la
part du gouvernement
Le 18 février 2003
Ottawa (Ontario)
Les Canadiens veulent savoir à quoi sert l’argent de leurs impôts, et ils
veulent que cet argent soit dépensé à bon escient.
Nous sommes déterminés à améliorer la gestion de l’argent des
contribuables en examinant les programmes gouvernementaux pour nous assurer qu’ils
répondent toujours aux besoins de la population et en réaffectant des
ressources existantes à des besoins plus pressants.
Le Budget de 2003 engage le gouvernement à améliorer la pertinence et la
clarté de l’information ainsi que la rapidité avec laquelle elle est
transmise au Parlement. Il prévoit aussi plusieurs mécanismes pour améliorer
la reddition de comptes aux citoyens.
Examen et réaffectation des dépenses publiques
Nous allons entreprendre un examen continu des programmes gouvernementaux non
législatifs pour nous assurer qu’ils sont encore pertinents, efficaces et
abordables.
Nous allons examiner les programmes du gouvernement afin de déterminer si le
gouvernement fédéral est tenu de les exécuter, ou s’il pourrait les
transférer à d’autres gouvernements, au secteur privé ou au secteur
bénévole.
Nous allons examiner les méthodes de gestion des ministères et organismes
pour déterminer si elles sont appropriées et d’une qualité suffisante.
Le Budget de 2003 exige des ministères et organismes fédéraux qu’ils
réaffectent au total 1 milliard $ par année à même leurs budgets
en supprimant ou en réduisant les activités moins prioritaires ou en
améliorant la mise en oeuvre des programmes actuels. Ces économies permettront
de financer près de 15 % du coût des nouvelles initiatives annoncées
dans le Budget de 2003 au cours des deux prochaines années.
transparence accrue
Nous adoptons la comptabilité d’exercice intégrale, suivant la
recommandation du Bureau du vérificateur général du Canada et de l’Institut
canadien des comptables agréés. La comptabilité d’exercice intégrale
permettra d’accroître la capacité du gouvernement de gérer son actif et son
passif :
- toutes les recettes fiscales seront comptabilisées pendant l’exercice
auquel elles se rapportent, plutôt que lorsqu’elles seront reçues;
- la comptabilité d’exercice intégrale tient compte de l’amortissement
de la valeur des biens matériels du gouvernement et favorisera la prise de
décisions plus éclairées sur les achats, la location ou la vente d’immeubles
et de matériel;
- la constatation du passif du gouvernement sera plus complète et
comprendra par exemple le coût éventuel des activités de décontamination.
Nous ramènerons de 2,10 $ à 1,98 $ le taux de cotisation à l’assurance-emploi
à compter de 2004. En plus, nous amorcerons des consultations publiques sur un
nouveau régime permanent d’établissement des taux de cotisation à l’assurance-emploi
pour 2005. Le nouveau régime sera transparent, fondé sur des avis experts
indépendants et équilibrera les recettes provenant des cotisations avec le
coût prévu du programme.
Nous améliorons la reddition de comptes et les mécanismes de régie des
fondations sans lien de dépendance telles que la Fondation canadienne pour l’innovation
et Génome Canada.
Le Budget de 2003 raffermira la confiance des investisseurs grâce à un
investissement pouvant atteindre 30 millions $ par année pour créer
un programme national coordonné visant à renforcer l’application des lois
pour contrer les infractions graves au titre des valeurs mobilières et de la
fraude d’entreprise, ainsi qu’à une aide visant à restructurer la
réglementation canadienne.
Ainsi que le Premier ministre et les premiers ministres des provinces en ont
convenu dans le cadre du récent accord sur la santé, la création d’un
Conseil sur la santé permettra de mieux rendre compte de notre système de
soins de santé en faisant rapport régulièrement aux Canadiens.
La transparence et la reddition de comptes au titre de l’aide fédérale
accordée aux provinces sera également accrue par suite de l’instauration de
deux nouveaux transferts : le Transfert canadien en matière de santé et
le Transfert canadien en matière de programmes sociaux visant l’enseignement
postsecondaire, l’aide sociale et les services sociaux, y compris le
développement de la petite enfance.
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