Discours du Trône
Le discours du Trône de 2001
Enfants et familles
Le 30 janvier 2001
Dans la nouvelle économie, où le succès national s’appuie sur le savoir et
la créativité, améliorer la qualité de vie nécessitera - plus que jamais -
une population adaptable, souple et prête à poursuivre son apprentissage
pendant toute sa vie.
Il va également de soi que c'est dès la tendre
enfance que s'acquièrent les qualités qui assureront notre future prospérité
et une meilleure qualité de vie.
Il est essentiel pour son bien-être et son
succès futurs que tout enfant prenne un bon départ. La force de notre
société dépendra des investissements que nous ferons aujourd'hui – comme
pays – dans les familles et les enfants.
Les Canadiens souhaitent que leurs gouvernements
veillent en partenariat avec les parents, le secteur privé et les organismes
bénévoles, à ce que tous les enfants soient prêts à apprendre lorsqu'ils
commencent l'école, qu'ils puissent grandir en santé et devenir des adultes
productifs.
Il y a une génération, les Canadiens ont
relevé le défi d’éliminer la pauvreté parmi les aînés. Aujourd’hui, l’une
des premières priorités de notre gouvernement est de faire en sorte qu’aucun
enfant au Canada n’ait à subir les effets débilitants de la pauvreté.
Nos réalisations
Nous nous sommes engagés à consacrer
2,2 milliards $ d’ici cinq ans à l’Accord sur le développement
de la petite enfance que nous avons conclu avec les provinces.
Nous avons doublé la durée du versement des
prestations parentales et de maternité au titre de l’assurance-emploi à
compter du 1er janvier de cette année.
Nous avons continué de hausser la Prestation
fiscale canadienne pour enfants, de sorte que, d’ici 2004, une famille
touchera plus de 2500 $ pour le premier enfant – et nous avons baissé le
seuil de revenu de façon que les familles à revenu moyen puissent maintenant
en bénéficier.
Notre Programme canadien de nutrition prénatale
vise à aider les femmes qui ont des grossesses à risque. Au total,
277 projets ont été mis sur pied dans plus de 680 collectivités
urbaines et rurales à l’échelle nationale, et un quart des participants sont
autochtones.
Nous avons mis sur pied le Programme d’aide
préscolaire aux Autochtones (Premières Nations, Inuits et Métis) – doté d’un
budget de près de 50 millions $ par année – dont bénéficient des
milliers d’enfants d’âge préscolaire et leurs familles.
Les nouvelles lois relatives aux pensions
alimentaires pour enfants permettent de déterminer le montant des pensions
alimentaires et modifient la fiscalité relative à ces pensions.
Engagements du discours du Trône de 2001
Le gouvernement continuera de prendre des mesures
en vue d’aider les familles défavorisées qui ont des enfants à rompre le
cycle de la pauvreté et de la dépendance et d’assurer l’accès pour toutes
les familles aux services et aux soutiens dont elles ont besoin pour prendre
soin de leurs enfants.
Nous allons déployer des efforts particuliers en
vue de fournir aux jeunes Autochtones les outils de base dont ils ont besoin
pour profiter davantage des possibilités qu’offre le Canada.
Nous allons :
- Miser sur le succès des programmes pilotes de
soutien à l’emploi en collaborant avec les provinces et les territoires
à l’élaboration de nouvelles mesures pour aider les familles
monoparentales à se sortir de la pauvreté et à mieux subvenir à leurs
besoins;
- Travailler avec les provinces à moderniser
les lois relatives aux pensions alimentaires pour enfants et aux ordonnances
de garde et d’accès, de sorte qu’elles servent au mieux les intérêts
des enfants en cas d’éclatement de la famille;
- Prendre des mesures pour permettre aux parents
de prodiguer des soins palliatifs à un enfant, sans craindre la perte
soudaine d’un revenu ou d’un emploi;
- Travailler avec les Premières Nations à
améliorer et élargir les programmes et les services de développement de
la petite enfance offerts dans leurs collectivités;
- Élargir considérablement le Programme d’aide
préscolaire aux Autochtones afin de mieux préparer un plus grand nombre de
jeunes Autochtones à l’école, en particulier ceux qui ont des besoins
spéciaux;
- Adopter des mesures pour réduire
considérablement le nombre de nouveau-nés autochtones atteints du syndrome
d’alcoolisme foetal d’ici la fin de la décennie.
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