Discours
du Trône
Le discours du Trône de 2001
Une économie vigoureuse et
dynamique
Le 30 janvier 2001
En ce début d’année 2001, les Canadiens
profitent de la plus longue période de croissance économique depuis les
années 1960.
Le taux de chômage se situe à 6,8 % –
son niveau le plus faible depuis près de 24 ans. Plus de 2 millions d’emplois
ont été créés depuis nous avons formé le gouvernement en 1993 – dont 1,3
million au cours des trois dernières années seulement.
Les assises très solides de ces facteurs
économiques fondamentaux reposent – et continueront de reposer – sur notre
engagement inébranlable envers une gestion financière prudente.
Nous sommes mieux placés qu’à tout autre
moment au cours des trois dernières décennies pour saisir les opportunités qu’offre
la nouvelle économie et pour traverser sans mal toute période de
ralentissement à court terme de la croissance chez nos principaux partenaires
commerciaux.
Nos réalisations
Après avoir hérité d’un déficit record de
42 milliards $ en 1993-1994, nous avons présenté notre troisième
budget équilibré ou excédentaire de suite en 1999-2000.
L’an dernier, nous avons réduit la dette
nationale de 12,3 milliards $ – le remboursement le plus important
de toute l’histoire du Canada. D’ici la fin de l’année, nous aurons payé
28,7 milliards $ sur la dette, libérant ainsi une somme d’environ
1,7 milliard $ que nous pourrons réinvestir chaque année dans les
domaines prioritaires comme la santé et l’apprentissage continu.
Nous avons placé le ratio de la dette au PIB sur
une trajectoire descendante où il restera désormais. Selon les projections, il
tombera à environ 40 % d’ici 2005-2006.
Des baisses d’impôt substantielles et
équitables
Notre redressement économique spectaculaire nous
a permis d’offrir la plus importante baisse d’impôt dans toute l’histoire
du Canada, c’est-à-dire un allégement cumulatif d’environ
100 milliards $ d’ici 2004-2005.
L’importance de cette baisse d’impôt ne nous
empêchera pas pour autant d’assurer les services essentiels – comme les
services de santé – que les Canadiens ont à coeur et qui contribuent à
notre qualité de vie.
Tous les Canadiens auront droit à une réduction
de leur impôt fédéral – surtout ceux à revenu modeste ou moyen. En fait,
52 % de nos réductions d’impôt vont aux Canadiens dont le revenu est de
60 000 $ ou moins. Presque toutes les réductions sont entrées en
vigueur le 1er janvier.
D’ici 2004-2005, le fardeau fiscal des
particuliers sera réduit en moyenne de 21 % – et de 27 % dans le
cas des familles ayant des enfants.
Le taux d’inclusion des gains en capital est
passé des deux tiers à la moitié, récompensant ainsi l’esprit d’entreprise
et l’innovation.
Afin de stimuler la création d’emplois et la
croissance, nous accélérons la réduction du taux d’imposition des
sociétés, qui passe de 28 % à 21 %, en accordant une réduction d’un
point en 2001, suivie d’une réduction de deux points dans chacune des trois
années suivantes.
Nous avons enrichi la Prestation fiscale
canadienne pour enfants, le crédit d’impôt pour personnes handicapées et le
crédit pour aidants naturels, et nous avons doublé le montant du crédit pour
études à l’intention des étudiants à temps plein et à temps partiel.
De plus, nous accordons une allocation ponctuelle
pour frais de chauffage aux Canadiens à revenu faible ou modeste.
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