Discours
du Trône
Le discours du Trône de 2001
Des collectivités sûres
Le 30 janvier 2001
Se sentir en sécurité dans son foyer et dans
son quartier est un droit fondamental des citoyens canadiens.
Et prendre les mesures nécessaires pour
protéger ce droit est une obligation fondamentale du gouvernement – une
obligation dont notre gouvernement s’est acquitté avec fermeté, en faisant
preuve de leadership et en employant des solutions novatrices.
Nous nous sommes dotés d’une stratégie
équilibrée, fondée sur la prémisse selon laquelle un Canada plus
sécuritaire est un pays où non seulement on réprime, mais où on prévient
aussi le crime.
Les Canadiens peuvent compter sur le fait que
leurs collectivités sont parmi les plus sûres au monde, et qu’elles le
demeureront. Nous nous sommes d’ailleurs engagés à travailler de concert
avec nos partenaires à rendre nos rues et nos quartiers encore plus sûrs qu’à
l’heure actuelle.
Nos réalisations
Nous avons adopté une des lois sur le contrôle
des armes à feu les plus strictes au monde.
Nous avons aussi :
- resserré les règles applicables à la
libération conditionnelle anticipée;
- rendu possible l’obtention des empreintes
génétiques des personnes soupçonnées de crimes violents;
- pris des mesures sévères pour contrer la
prostitution des enfants et le tourisme sexuel impliquant des enfants.
Nous avons apporté au Code criminel des
modifications qui renforcent le rôle des victimes dans le système de justice
pénale.
La Stratégie nationale sur la sécurité
communautaire et la prévention du crime a permis de verser
32 millions $ par an aux collectivités pour les encourager à mettre
en place à l’échelon local des programmes de prévention du crime novateurs.
Le gouvernement a adopté une Stratégie relative
à la justice pour les jeunes visant à mettre à jour la Loi sur les jeunes
contrevenants et à remédier aux problèmes qui contribuent à la délinquance
juvénile.
Nous avons adopté des mesures législatives sur
les produits de la criminalité.
Dans le Budget de 2000, le gouvernement a
affecté pas moins de 1,5 milliard $ à la GRC, au SCRS, à CIC et à
d’autres organismes afin de les équiper des outils nécessaires pour
accomplir leur tâche.
La nouvelle Loi sur l’extradition étend les
pouvoirs d’extradition du Canada et permet de faire face au problème des
crimes sans frontière, tel le crime organisé.
Depuis 1994, l’Initiative anticontrebande a
permis de porter 17 000 accusations liées à la contrebande de
marchandises d’une valeur supérieure à 113 millions $ et à l’évasion
fiscale et au non-paiement de droits totalisant 118 millions $.
Engagements du discours du Trône de 2001
Nous allons :
- Continuer de travailler avec nos partenaires
à la mise en oeuvre d’une stratégie équilibrée en matière de
criminalité :
- Axée autant sur la prévention que sur la
répression;
- Comportant des sanctions plus sévères pour
les crimes les plus graves;
- Tenant compte des besoins des victimes.
Prendre des mesures énergiques pour lutter
contre le crime organisé, notamment :
- Des mesures législatives plus sévères
contre les gangs et des mesures visant à protéger les membres de l’appareil
judiciaire contre l’intimidation;
- Des outils améliorés pour contrer des
menaces grandissantes telles que le cybercrime et le terrorisme;
- La protection des enfants contre le crime, y
compris contre les criminels sur l’Internet;
- Des mesures pour faire en sorte que nos lois
protègent les enfants contre ceux qui voudraient exploiter leur
vulnérabilité.
Déposer de nouveau la loi relative à la justice
pénale pour les jeunes, laquelle :
- Encourage des solutions autres que l’emprisonnement
pour les contrevenants non violents et met l’accent sur leur
réhabilitation et leur réintégration dans la société;
- Impose des conséquences plus sévères aux
jeunes plus violents et plus âgés.
Travailler avec les provinces, les territoires et
les collectivités à renforcer la capacité des collectivités locales de
régler les conflits et de prévenir le crime, y compris la consommation de
drogues.
Prendre des mesures en vue de réduire
sensiblement le pourcentage des Autochtones dans le système de justice de
manière que, d’ici une génération, il ne soit pas plus élevé que la
moyenne canadienne.
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