Allocution du greffier du Conseil privé
et secrétaire du cabinet
École d’administration publique de l’Université
Dalhousie
« Pourquoi le renouvellement de la fonction publique est important »
Le 15 septembre 2006
Introduction
Je vous remercie de m’avoir invité à
prendre la parole devant l’École d’administration
publique de l’Université Dalhousie.
En tant que professeurs et chercheurs en matière
d’administration publique, vous savez que la prospérité
à long terme d’un pays repose en grande
partie sur une fonction publique solide et efficace. C’est pourquoi je suis très
heureux aujourd’hui de vous expliquer pourquoi, selon moi, le renouvellement
de la fonction publique est important.
Tout d’abord, je tiens à remercier
particulièrement l’hôte
de la conférence, M. David Wheeler,
doyen de la faculté de gestion de l’Université
Dalhousie, ainsi que M. David Stuewe, professeur invité
à l’École
d’administration publique. Mes racines familiales étant
ancrées en Nouvelle-Écosse,
c’est pour moi un privilège de m’adresser
aux étudiants et au corps professoral de
cette université, laquelle a formé
tant de fonctionnaires. À vrai dire, cette
province a largement contribué à
la fonction publique canadienne, qu’il s’agisse de militaires, d’employés
civils ou ceux élus.
Aujourd’hui, j’aborderai essentiellement deux sujets. Premièrement,
le renouvellement de la fonction publique et son importance, et deuxièmement,
la façon dont nous pouvons garantir une
fonction publique fondée sur l’excellence
et le leadership.
Dans son livre intitulé The Lexus and
the Olive Tree, Thomas Friedman prétend
que dans un système mondialisé,
un des avantages compétitifs les plus
importants et les plus durables qu’un pays peut avoir est une fonction
publique dotée de structures simplifiées,
efficace et honnête. Autrement dit, la
fonction publique compte, et une fonction publique efficace, efficiente et
responsable peut constituer un avantage comparatif pour un pays. C’est assurément
le cas pour le Canada. Le fait est que les valeurs démocratiques,
l’esprit de servir le bien public, le professionnalisme, l’impartialité
et le dévouement qui caractérisent
la fonction publique du Canada sous-tendent son rôle
en tant qu’institution nationale fondamentale.
La réussite d’un pays sur le plan économique,
social et sur le plan de la sécurité
n’est pas réglée
d’avance. Bien qu’inévitablement affectée
par des forces mondiales complexes, elle est principalement due à
des politiques publiques et des institutions efficaces, à
un capital humain de grande qualité et à
des ressources naturelles fertiles.
Pour tous les pays, grands ou petits, la mondialisation et la révolution
du savoir sont des réalités
contemporaines. Ces éléments
changent profondément notre façon
de vivre et de travailler. Dans ce nouveau contexte, des pays comme le nôtre,
relativement petit et très ouvert, doivent
comprendre les tendances, les enjeux et les possibilités
internationales mieux que leurs voisins plus puissants. La réussite
du Canada repose sur notre agilité et notre
souplesse; notre capacité à
apprendre des autres; notre capacité à
adapter les pratiques exemplaires au contexte canadien. Nous devons adopter une
optique planétaire pour réussir
à l’échelle
nationale.
Pour les fonctionnaires, cela se traduit par « être
en avance sur son temps ». Penser à
ce qu’il faudra faire pour accroître la
compétitivité
et la productivité de façon
durable, pour se préparer à
affronter les nouveaux géants économiques
– la Chine et l’Inde – au cours des prochaines décennies.
Tenir compte du rôle crucial de l’éducation
et de la recherche dans une économie
mondiale fondée sur le savoir. Notre compréhension
et nos réflexions devront être
ouvertes sur le monde afin de refléter l’ouverture
de notre économie et la diversité
de notre société.
Le défi du renouvellement de la fonction
publique
Il faut se demander comment le Canada pourra maintenir une fonction publique
solide fondée sur l’excellence au cours
des prochaines années. Le défi
que pose le renouvellement de la fonction publique en est un de taille. Comme la
population canadienne, la fonction publique vieillit, et à
un rythme encore plus rapide. À l’instar
de la main d’œuvre canadienne, la
fonction publique est de plus en plus diversifiée,
mais des mesures doivent être, pour mieux
refléter cette diversité
grandissante. Comme les employeurs, nous devons composer avec la nature évolutive
du travail étant donné
que la technologie est en train de changer complètement
nos façons de faire. Comme tous et chacun,
nous faisons face au marché du travail
national le plus vigoureux des trente dernières
années, et de nombreuses possibilités
sont offertes aux plus compétents. Parallèlement,
les attentes de la population à l’égard
de la fonction publique évaluent
constamment : la responsabilisation, une gestion saine des fonds publics et
des services essentiels efficaces constituent leurs priorités.
De plus, « l’image de la fonction publique » est probablement
moins claire pour la population qu’elle ne l’était
au cours des dernières décennies.
Puisque les moteurs de changement ne touchent pas seulement la fonction
publique, nous devons les comprendre et les maîtriser
si nous voulons attirer des employés compétents
dans la fonction publique et les maintenir en poste.
Pour relever le défi du renouvellement,
la fonction publique possède un avantage
important : elle offre une gamme incomparable d’emplois intéressants
et valorisants, ainsi que la possibilité de
changer de carrière au sein de la même
institution. La fonction publique fédérale,
par exemple, est le plus important employeur au Canada. Elle compte
230,000 employés et plus de
1,600 points de service, ce qui en fait un employeur d’envergure
nationale sans égal. Son effectif est le
plus polyvalent et compte plus de groupes professionnels que toute autre
entreprise. De plus, la fonction publique canadienne est présente
dans plus de 115 pays, ce qui en fait l’employeur le plus international. Ces
paramètres offrent des possibilités
de carrière sans pareil dans divers
domaines au sein de la fonction publique.
Comme c’est le cas dans le secteur privé,
le renouvellement ne concerne pas seulement les cadres, mais tous les employés,
sans égard à
leurs postes ou à leur lieu de travail. Je
crois en la fonction publique, et je suis convaincu qu’il est dans notre intérêt
à tous de veiller à
ce qu’elle demeure solide et vraiment dynamique à
court et à long terme. La population
canadienne est également concernée,
car c’est elle qui tirera profit d’une fonction publique fondée
sur l’excellence.
Incidence du nouveau profil démographique
sur le renouvellement de la fonction publique
Afin de mieux comprendre le défi que
pose le renouvellement de la fonction publique à
tous les niveaux du gouvernement, nous devons tout d’abord examiner le nouveau
profil démographique du Canada ainsi que
les nouvelles conditions du marché du
travail.
Comme le démographe David Foot l’a démontré,
la société
canadienne vieillit. Par exemple, la proportion de canadiens âgés
de 15 à 24 ans diminue depuis les 25
dernières années,
et les 25 à 44 ans, la principale cohorte d’âge
de la population active, est moins nombreuse aujourd’hui qu’en 1991. Parallèlement,
la proportion de canadiens en âge de
travailler par rapport à l’ensemble de la
population atteint presque un record historique, traduisant l’augmentation
considérable de la cohorte des 55 à
64 ans. Après 2010, on constatera une
baisse en raison des départs croissants à
la retraite, et ce pendant les 10 années
qui suivront.
Ce nouveau profil démographique va
au-delà du vieillissement de la population.
La disponibilité de la main-d’œuvre
et la répartition sectorielle du travail
ont également changé.
Les taux d’activité sur le marché
du travail atteignent presque des sommets, mais cette hausse est entièrement
due à une augmentation constante de la présence
féminine. En fait, non seulement le taux de
participation chez les hommes est plus bas qu’il y a 25 ans, mais le taux
de décrochage scolaire est le double de
celui chez les femmes. Du point de vue des compétences,
la demande de travailleurs qualifiés
augmente rapidement dans l’économie
canadienne, et ce, dans tous les secteurs. Et en ce sens, c’est le secteur des
services qui a connu l’essor le plus important au cours des 25 dernières
années; il compte maintenant pour plus de
75 % des emplois.
Dans ce grand contexte canadien, quel est le profil démographique
de la fonction publique fédérale?
À vrai dire, les tendances sont semblables,
mais le vieillissement y est plus apparent. Il y a 15 ans, les 25 à
44 ans comptaient pour 60 % de la fonction publique, et les 45 à
64 ans, pour moins de 30 %. Aujourd’hui, c’est tout à
fait le contraire : 50 % des fonctionnaires ont entre 45 et 64 ans, et
un peu plus de 40 % ont entre 25 et 44 ans. Le vieillissement de l’effectif
de la fonction publique se fait également
sentir dans les échelons supérieurs :
l’âge moyen des sous-ministres adjoints
est de 53 ans, et celui des cadres supérieurs
oscille entre 50 ans (EX-1) et 52 ans (EX-3). Autrement dit, près
de 10 % des fonctionnaires possèdent
au moins 30 années de service ouvrant droit
à pension, ce qui représente
près du triple des données
de 2000.
En plus de ces tendances, il faut considérer
la force cyclique actuelle du marché du
travail, où le taux de chômage
frôle le niveau le plus bas des trente
dernières années,
et où le taux d’emploi atteint des
records. Le résultat : un marché
du travail vieillissant mais très compétitif,
où les gouvernements doivent se démener
pour attirer les jeunes experts qualifiés
qui, de plus en plus, sont des femmes et des membres des minorités
visibles auxquels s’offrent de multiples possibilités.
Importance des politiques publiques et de la fonction publique
N’oublions pas par ailleurs, que les gens entrent à
la fonction publique pour promouvoir les politiques publiques et changer des
choses dans la société.
Dans ce contexte, il est utile de faire un retour en arrière
sur les 25 dernières années
et d’envisager la mesure dans laquelle les politiques publiques ont contribué
à déterminer
notre situation actuelle. Je vous donne quatre exemples précis,
qui parlent d’eux-mêmes :
- Il y a vingt-cinq ans, le déficit fédéral
représentait 4,25 % du PIB, la dette
montait en flèche, les dépenses
fédérales
dépassaient 17 % de l’économie,
les impôts augmentaient, et le compte du
RPC/RRQ était déficitaire.
Aujourd’hui, le budget fédéral
est équilibré,
on rembourse la dette, les dépenses de l’État
s’établissent à
13 % de l’économie, les impôts
baissent, et le régime national de pensions
est fondé sur une analyse actuarielle
fiable.
- Il y a vingt-cinq ans, le taux d’inflation du Canada était
de 12 %, et les taux hypothécaires frôlaient
les 20 %. Aujourd’hui, nous avons un taux d’inflation cible de 1 à
3 %, l’inflation est faible et stable, et les taux hypothécaires
à long terme sont inférieurs
à 6 %.
- Il y a vingt-cinq ans, le Canada était
une économie de 0,3 billion $
(US), son compte courant souffrait d’un déficit
chronique, sa dette étrangère
augmentait rapidement, et il affichait un important écart
de productivité par rapport aux États-Unis.
Aujourd’hui, nous sommes une économie de
1,3 billion $ (US), nous faisons partie intégrante
de l’ALÉNA, notre compte courant est excédentaire
et notre endettement est inférieur à
celui des États-Unis, mais l’écart
de productivité nous limite encore.
- Il y a vingt-cinq ans, les préoccupations
de sécurité
avaient trait à la guerre froide, le
terrorisme n’était pas un souci mondial,
et nos dépenses au chapitre de la défense
et de la sécurité
connaissaient un déclin de longue date.
Aujourd’hui, la guerre froide est chose du passé,
le terrorisme international est notre principal problème
de sécurité,
les budgets affectés à
la défense et à
la sécurité
augmentent, et des canadiens et canadiennes se battent en Afghanistan.
L’idée générale
qui se dégage de ces exemples est que les
politiques publiques peuvent avoir un effet profond sur les perspectives
actuelles et futures d’un pays. Et les fonctionnaires peuvent aider les
gouvernements à déterminer
ces politiques – que ce soit dans les domaines des sciences, de la
concurrence, de la santé, de l’environnement,
de l’énergie, du commerce international,
des programmes sociaux, ou dans d’autres domaines. Ce que nous faisons influe
sur nos possibilités de nous épanouir
pleinement comme nation.
En un sens plus immédiat, la fonction
publique offre la possibilité de changer
des choses dans la vie des gens. Prenons, par exemple, l’évacuation
récente de citoyens canadiens du Liban, ou
nos travailleurs humanitaires en Afghanistan qui notamment construisent des écoles
pour une génération,
en particulier des femmes, à qui l’on a
refusé de s’instruire par le passé.
L’image de marque de la fonction publique
Dans le contexte du renouvellement de la fonction publique, l’image de
marque est importante. Nous devons examiner ce que les canadiens pensent de la
fonction publique et pourquoi. Nous devons nous attarder à
ce que les étudiants pensent de l’administration
publique en tant que choix de carrière, et
envisager comment nous pouvons rendre la fonction publique plus attrayante. Nous
devons aussi comprendre ce que les fonctionnaires pensent du choix de carrière
qu’ils ont fait, et voir comment nous pouvons améliorer
le maintien en poste de nos meilleurs éléments.
La fonction publique se définit par des
valeurs et par des réalisations. Nous
devons mettre l’accent sur l’excellence, le leadership et le travail d’équipe
dans tout ce que nous faisons. Les canadiens ne devraient attendre rien de moins
que l’excellence de leur fonction publique, et nous ne devrions accepter rien
de moins de nous-mêmes. Les personnes les
meilleures et les plus douées ne veulent
pas travailler pour une organisation moyenne, et des politiques publiques
moyennes ne porteront pas le Canada aux premiers rangs des nations.
Pour créer une organisation très
performante, il faut travailler avec persévérance
à rendre le milieu de travail stimulant.
Lorsque les employés sont enthousiastes à
propos de leur lieu de travail et dévoués
à leur tâche,
les obstacles semblent plus petits, les problèmes
difficiles font place à des solutions
novatrices, et leur rendement dépasse régulièrement
les attentes. Une culture de travail d’équipe
fait partie de cela. Nous ne devons jamais perdre de vue l’importance d’assurer
la diversité de l’équipe;
la diversité des opinions –découlant
des différences linguistiques, géographiques
et culturelles – favorise en effet les bonnes politiques publiques.
Nous devons en outre nous demander dans quelle mesure nous accomplissons bien
notre travail et quels points de repère
nous nous fixons. Ici, les attitudes sont importantes. Je pense que nous
devrions faire de l’excellence notre objectif et notre image de marque. Pour gérer
en vue de l’excellence, pour favoriser le travail d’équipe
efficace dans un milieu de travail créateur
et dynamique, nous avons besoin de leadership. Un leadership qui décèle
le talent, récompense le rendement, établit
le programme d’action, concentre les énergies,
prend des risques et offre un modèle à
émuler.
Aller de l’avant avec le renouvellement
Les assises du renouvellement de la fonction publique ont été
établies par un certain nombre d’initiatives
d’ensemble prises au cours des 15 dernières
années. Ainsi, en 1990, FP 2000 a lancé
une vaste opération de renouvellement.
Celle-ci a été
suivie de l’Examen des programmes effectué
en 1994-1995 lorsque le gouvernement a réduit
considérablement l’emploi pour aider à
éliminer son déficit
chronique. En 1997, La Relève a mis l’accent
sur la modernisation de la rémunération,
la reprise du recrutement externe et l’amélioration
de la formation des cadres. En 2001, on s’est attardé
à renforcer les rouages de la gestion de la
fonction publique à l’aide d’une
nouvelle loi intitulée Loi sur la
modernisation de la fonction publique (entrée
en vigueur en 2005) et par la restructuration de plusieurs agences de gestion
des ressources humaines.
Au moment d’envisager la meilleure façon
de poursuivre le renouvellement de la fonction publique dans l’avenir immédiat,
nous adopterons une approche ciblée,
pragmatique, et axée sur des résultats
concrets. Pour diriger ce processus, nous avons établi
un nouveau comité de sous-ministres sur le
renouvellement de la fonction publique et fait du renouvellement un objectif
prioritaire pour tous les gestionnaires supérieurs.
Nous croyons que cette approche ciblée,
pragmatique et axée sur les résultats
devrait viser essentiellement les objectifs prioritaires suivants :
- Repenser notre modèle de
recrutement : nous faisons face à une
concurrence sans précédent
lorsqu’il s’agit de recruter les diplômés
canadiens les meilleurs et les plus doués,
et nous ne pouvons pas être passifs à
cet égard. Le recrutement doit devenir une
priorité et une tâche
des cadres supérieurs, et non pas être
délégué
aux services des ressources humaines. Si notre avantage concurrentiel réside
dans la nature stimulante et diverse des emplois que nous offrons, nous devons
aller le faire savoir dans les universités
et les collèges communautaires.
- Repenser notre modèle de
perfectionnement : nous vivons à une époque
d’innovation technologique où la seule
constante est le changement. Nous devons mieux personnaliser nos approches du
perfectionnement professionnel et insister davantage sur le développement
des compétences en gestion. Nous devons gérer
en vue de l’excellence. Nous devons mieux intégrer
la nouvelle École de la fonction publique
du Canada dans les stratégies de
perfectionnement professionnel à long
terme.
- Repenser notre modèle de maintien en
poste. Les personnes qui intègrent la
population active aujourd’hui recherchent des expériences
professionnelles gratifiantes, et non pas des emplois à
vie. Nous devons offrir plus de souplesse au personnel de la fonction publique,
accroître le recrutement en milieu de carrière,
les échanges, la diversité,
la mobilité, et améliorer
la planification de la relève à
tous les niveaux.
- Améliorer notre trousse d’outils de
gestion des ressources humaines. Nous avons besoin d’outils qui favorisent une
gestion efficace des ressources humaines et qui doivent être
souples. Ils doivent nous permettre de déléguer
dans tous les cas où c’est possible en
accord avec les valeurs et les objectifs de la fonction publique, et de mieux
utiliser le mentorat pour assurer la relève
et le transfert du savoir.
Ainsi, le renouvellement de la fonction publique pourra profiter considérablement
d’un apport de l’extérieur du
gouvernement. L’accroissement des échanges
avec le secteur privé, les universités
et les ONG nous permettrait d’élargir nos
horizons et nous aiderait à former la
prochaine génération
de leaders. Nous profiterions d’une plus grande insistance de la part des écoles
canadiennes d’administration publique et de politiques publiques sur la
gestion du secteur public et sur les questions de ressources humaines. Nous
profiterions de l’expérience des
pratiques de pointe en matière de gestion
et de ressources humaines que pourraient nous communiquer des leaders d’autres
secteurs, en particulier des cadres supérieurs
du monde des affaires, et de leurs idées
sur la façon de les adapter et de les
appliquer au secteur public. Et nous profiterions d’un meilleur dialogue avec
le public canadien.
Conclusion
Pour terminer, mesdames et messieurs, je dirai que nous sommes à
une époque stimulante pour être
fonctionnaires. Nous avons maintenant plus que jamais un rôle
clé à
jouer pour contribuer à faire progresser le
Canada.
Les fonctionnaires poursuivent ensemble un cheminement semé
à la fois de défis
et de possibilités. Nous allons repenser régulièrement
notre façon de faire les choses et chercher
à nous améliorer
de jour en jour. Nous allons équilibrer l’élaboration
des politiques à long terme et la
satisfaction des besoins pratiques en temps réel,
et le faire en équipe. Et nous allons
travailler pour améliorer l’image de la
fonction publique du Canada en assurant les canadiens que nous savons comment
allier le bon sens pragmatique, l’innovation et la poursuite de l’excellence.
J’ai accepté l’invitation du Premier
ministre à prendre les fonctions de
greffier du Conseil privé parce que je
crois en la valeur d’une fonction publique forte et efficace pour le Canada.
Je prends au sérieux mes responsabilités
de chef de la Fonction publique du Canada tout autant que le défi
de renforcer cette importante institution nationale.
Je vous remercie de m’avoir fourni cette occasion opportune de parler de la
fonction publique. J’espère que certains
d’entre vous relèveront le défi
d’embrasser une carrière à
la fonction publique du Canada.
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