II
REVUE DE L'ANNÉE
Au cours des 18 derniers mois, divers événements ont eu
dénormes conséquences pour la fonction publique du Canada.
La réforme constitutionnelle
Le processus de réforme constitutionnelle a tenu le devant de la scène nationale et
constitué la principale priorité du gouvernement pendant la majeure partie de 1992. De
longues consultations et négociations ont été menées afin darriver à un accord
constitutionnel susceptible de recueillir ladhésion à la fois des gouvernements et
des citoyens. Elles ont abouti à laccord de Charlottetown qui a fini par être
rejeté au référendum du 26 octobre.
Cette période de négociations constitutionnelles a été marquée à la fois par le
partage des compétences à l'égard de certains programmes et politiques et par la façon
dont les gouvernements fédéral et provinciaux devraient coordonner leurs efforts. Les
fonctionnaires fédéraux ont fourni des conseils et un appui exceptionnels au
gouvernement tout au long de cette période dactivité intense. Leurs efforts
continuent de porter fruit, les gouvernements fédéral et provinciaux continuant de
collaborer à lamélioration de la qualité des services publics offerts aux
Canadiens.
Les compressions budgétaires
Au lendemain du référendum, on sest penché de nouveau sur léconomie
canadienne. Élément de la stratégie gouvernementale visant à réduire le déficit et
à affermir la croissance économique, lExposé économique du 2 décembre 1992 a
réduit de 3 p. 100 les dépenses de fonctionnement de lensemble des ministères
pour les exercices 1993-1994 et 1994-1995 et gelé les traitements des fonctionnaires pour
deux ans, soit jusquà la fin de 1994-1995.
Une nouvelle baisse des dépenses de fonctionnement de lÉtat a été annoncée
dans le budget davril 1993. Dimportantes réductions des budgets de
fonctionnement des ministères, dont le fonds pour les dépenses imprévisibles et les
nouveaux projets, ont été annoncés pour la durée du cadre financier. Ces mesures sont
révélatrices du besoin constant dabaisser les frais généraux et de tirer le
maximum des dépenses engagées pour les programmes.
À la suite de la réorganisation du 25 juin (voir plus bas), un montant de 150
millions de dollars a été retranché de nouveau des budgets de fonctionnement. Et dans
le budget de février 1994, on a annoncé une réduction supplémentaire des budgets de
fonctionnement de lordre de 1,5 milliard de dollars sur trois exercices, soit de
1994-1995 à 1996-1997.
Si la poursuite du programme de restrictions a des incidences énormes sur
lactivité gouvernementale, elle se répercute aussi directement sur les employés.
Dans le budget de février 1994, le gouvernement a annoncé la reconduction du gel des
salaires de la fonction publique et des autres employés fédéraux (personnes nommées et
employées) et la suspension des augmentations salariales 9
pour deux ans. Autrement dit, le traitement des fonctionnaires aura été gelé
cinq ans sur six, entre 1991 et 1997.
De plus, la rémunération au rendement des cadres supérieurs est abolie depuis
1991-1992 et celle des sous-ministres depuis 1990 - 1991. À lorigine, la part de
salaire destinée à la rémunération au rendement aurait été prélevée sur le salaire
de base de ces employés. Son abolition a constitué, pour ces employés de niveau
supérieur, une réelle baisse de revenu de lordre de 5% par an pour les gens de
rendement moyen et dun pourcentage encore plus élevé pour ceux ayant un rendement
supérieur. Cette abolition a tout particulièrement touché les plus performants,
ceux-là mêmes auxquels nous demandons de tenir les rênes des ministères et organismes.
Pour les employés syndiqués, le budget de 1994 a également inclus un gel des
augmentations qui marquaient la progression de chaque employé jusquau sommet de sa
catégorie correspondant à son poste. Là encore, les répercussions financières sur les
employés sont importantes.
Ladoption du projet de loi C-26: La Loi sur la réforme de la fonction
publique
Un important pas vers le renouveau de la fonction publique a été franchi au moment de
ladoption du projet de loi C-26, Loi sur la réforme de la fonction publique,
par le Parlement en décembre 1992 et de sa promulgation le ler avril 1993. Il
sagissait de la première révision importante de la législation concernant la
gestion de la fonction publique depuis plus de 25 ans. Le nouveau cadre législatif a
fourni une assise légale aux nombreux changements apportés à la gestion des ressources
humaines et de ladministration, qui étaient envisagés dans le Livre blanc sur
Fonction publique 2000.
La Loi modifie la Loi sur lemploi dans la fonction publique, la Loi sur
les relations de travail dans la fonction publique, la Loi sur la gestion des
finances publiques et la Loi sur les biens de surplus de la Couronne. Elle
prévoit des dispositions concernant ainsi la mutation 10
, le pouvoir de simplifier le système de classification des emplois et la
rationalisation du processus de dotation. De plus, légalité de traitement des
employés a été renforcée par suite des nouvelles dispositions relatives à
léquité en matière demploi, à labolition des stages probatoires à
lexception de celui qui marque lentrée dans la fonction publique et à la
syndicalisation plus rapide des employés nommés pour une période déterminée.
Ces mesures ont, pour la plupart, apporté des améliorations dans le fonctionnement du
système de gestion du personnel. Les mutations par exemple fonctionnent - on peut combler
des postes plus rapidement; les gens peuvent plus facilement se déplacer pour tirer parti
de nouvelles occasions; et les organismes sont plus en mesure de faire face aux
changements organisationnels.
La classification reste un domaine où nous navons pas obtenu les résultats
escomptés. La direction prise par le Livre blanc sur Fonction publique 2000 est
bonne, mais nous devons redoubler defforts pour mettre en place un système nouveau
et simplifié. Tant que ce système simplifié ne sera pas mis en place, les gestionnaires
tout comme les employés continueront à être frustrés par la complexité et les retards
occasionnés par la structure actuelle de plus de 70 groupes professionnels, à
lintérieur desquels on trouve de multiples niveaux.
La réorganisation gouvernementale
Le 25 juin 1993, la Première ministre Campbell est entrée en fonction et a annoncé
une importante réorganisation du gouvernement qui a touché directement ou indirectement
tous les ministères de la fonction publique.
La réorganisation a donné naissance à des ministères organisés selon des axes
fonctionnels plutôt quautour de clientèles données et réunissant des éléments
dorientation et de programme indispensables dans des secteurs essentiels comme
lemploi et la sécurité du revenu. Cette concentration de fonctions avait pour but
dinternaliser des décisions qui, jusque là, nécessitaient de longues
consultations interministérielles, renforçant ainsi lautorité des ministres dans
leurs domaines de compétence 11 .
Voici quelques-uns des changements organisationnels annoncés en juin:
- le nombre de ministères est passé de 32 à 23;
- 8 nouveaux ministères ont été créés ou ont reçu de nouveaux mandats;
- 15 autres ont été fusionnés ou abolis.
On a demandé à tous les ministères de présenter des plans de rationalisation
administrative et de fusion des structures et opérations de gestion régionales.
En raison de la réorganisation, de nouveaux ministères assument la responsabilité de
grands secteurs dactivités ayant une énorme incidence sur la société canadienne.
Parmi ces ministères, mentionnons entre autres:
Développement des ressources humaines
Ce nouveau ministère permet de coordonner les initiatives par lesquelles le Canada
investit dans le capital humain. Il réunit dans un seul portefeuille les programmes de
soutien des revenus individuels et ceux touchant lemploi et les ressources humaines
liés aux exigences de léconomie nationale et du marché du travail.
Industrie
Le ministère de lIndustrie dicte les grandes orientations du gouvernement
concernant les affaires et le développement industriel. Il joue aussi un rôle de premier
plan dans lamélioration de linfrastructure scientifique et constitue un
portefeuille clé pour assurer la compétitivité du Canada.
Patrimoine canadien
Ce nouveau ministère a pour objectif de renforcer le sentiment didentité et du
patrimoine canadien fondé sur les caractéristiques premières du Canada - le bilinguisme
et le multiculturalisme - et nos divers patrimoines et cultures.
Santé
La création du nouveau ministère de la Santé sexplique par la nécessité
délaborer une politique générale et de rechercher des solutions aux enjeux liés
au financement dun régime de santé de grande qualité à prix abordable au Canada.
Travaux publics et Services gouvernementaux
Ce nouveau ministère est chargé de fournir de manière plus rentable tous les
services communs de l'administration gouvernementale. Il réunit pratiquement tous les
services offerts aux ministères et organismes de gouvernement fédéral.
Organismes centraux: Bureau du Conseil privé/Bureau des relations
fédérales-provinciales et Secrétariat du Conseil du Trésor/Bureau du Contrôleur
général
Les structures de la gestion centrale du gouvernement ont subi deux grands changements:
on a tout dabord rattaché le Bureau des relations fédérales-provinciales au
Bureau du Conseil privé, renforçant ainsi le soutien au Premier ministre pour
lensemble de ses responsabilités. On a ensuite intégré le Bureau du Contrôleur
général dans le Secrétariat du Conseil du Trésor. Cette mesure préserve et renforce
la fonction « vérification » au sein dun bureau au budget allégé. Ensemble, ces
changements représentent une diminution importante des coûts administratifs de la
fonction publique.
Pendant que lon ramenait de 32 à 23 le nombre de ministères, le nombre de
sous-ministres était réduit en conséquence et, peu de temps après, celui de
sous-ministres adjoints diminuait de 17 p. 100, passant de 319 à 266.
Ces changements au sein du personnel ont été effectués sous ma direction générale
et, dans le cas des S-MA, sous la direction de la Commission de la fonction publique. Les
décisions concernant la réaffectation des S-MA ont été prises en partant du principe
que ces cadres supérieurs sont une ressource de l'ensemble de l'administration
gouvernementale et que lon doit mettre en valeur et utiliser leurs talents dans
lintérêt général de la fonction publique tout entière.
À quelque niveau que ce soit, il est toujours difficile de décider et - pour les
personnes visées - daccepter une réduction des effectifs. Dans ce cas-ci, la
décision na été prise, par un comité des sous-ministres, quau terme
dun examen de chaque cas et des besoins présents et futurs de la fonction publique.
Et cette décision a en outre fait prendre conscience que la réduction de la taille de
lÉtat entraînait une diminution du nombre de ses cadres dirigeants.
Outre le nombre plutôt restreint de cadres dirigeants directement touchés, quelque
200 autres cadres supérieurs des ministères visés ont vu leurs attributions changer.
Cette situation était souvent due au fait que lon avait regroupé les fonctions
administratives de plusieurs ministères au sein d'un nouvel organisme unique. Ici encore,
la Commission de la fonction publique, travaillant avec les sous-ministres compétents,
est intervenue afin daider à placer dans dautres ministères les employés
touchés.
De plus, des milliers dautres fonctionnaires dont lemploi nétait pas
menacé directement par la réorganisation ont été touchés autrement. Certains ont
changé de sous-ministre ou de sous-ministre adjoint; dautres ont vu leur direction
ou service passer à un nouveau ministère, ou leur supérieur fut réaffecté. Ces
changements ont provoqué un choc. Ils engendrent des dépenses et occasionnent certains
désordres que seul un but valable peut légitimer.
Les structures du gouvernement du Canada davant le 25 juin sétaient
accrues et adaptées aux besoins du pays des années 50, 60 et 70. Ces structures
reflétaient aussi le fait que, au fil des ans, le Cabinet avait fini par compter une
quarantaine de ministres. À lopposé, les changements effectués en juin
illustraient les réalités du gouvernement des années 90 - un Cabinet moins nombreux et
donc le besoin dun gouvernement restreint et plus efficace, le besoin dun
processus du cabinet allégé, le besoin dune plus grande cohérence dans les
nouvelles politiques englobant les domaines organisationnels traditionnels et, par-dessus
tout, le besoin de renforcer lautorité ministérielle et de contrôler les
opérations du gouvernement.
Jestime que les changements organisationnels de 1993 - effectués par un
gouvernement et acceptés (après certains rajustements) par son successeur - constituent
effectivement une démarche nécessaire et positive pour le gouvernement du Canada et pour
la fonction publique. Ils ont permis de faire des choix au chapitre des orientations et
des programmes, qui auraient été impossibles avec les anciennes structures. Dans la
mesure où ils ne restent pas sans effet, les changements de juin et de novembre 1993 ont
donné aux ministres et à leurs collaborateurs de meilleurs outils pour relever les
importants défis auxquels le Canada est confronté.
Les élections et la transition à un nouveau gouvernement
Le 25 octobre dernier, les Canadiens ont élu un nouveau gouvernement. Tout comme elle
lavait fait auparavant dans des circonstances semblables, la fonction publique a
montré son expérience et son savoir-faire en aidant la nouvelle administration à
sinstaller et à mettre en application son programme électoral.
À lentrée en fonction du nouveau gouvernement le 4 novembre, le Premier
ministre a annoncé dautres changements dans la structure gouvernementale dont la
création du ministère de la Citoyenneté et de l'Immigration et le rétablissement du
ministère du Solliciteur général. Il a aussi nommé Marcel Massé ministre responsable
du Renouveau de la fonction publique. Cette nomination atteste que le gouvernement tient
à la fonction publique en tant quinstitution et entend préserver son aptitude à
répondre aux besoins de lÉtat et des Canadiens.
La restructuration au sein des ministères
Pour réussir, un changement organisationnel se doit dêtre à la fois rapide et
judicieux. Cest ce que nous avons fait. Et, autre règle dor du processus de
mise en uvre, le service offert aux Canadiens ne doit en aucun cas être perturbé.
Cette consigne a été respectée par tous les ministères intéressés.
La mise en uvre a été menée sur deux fronts. Dans les ministères, le
processus de restructuration 12 de chaque organisme
touché a été dirigé par les sous-ministres et leurs équipes de gestion. Pour
surveiller et orienter l'ensemble du processus global de mise en uvre, on a créé
un Bureau de la mise en uvre, composé de sous-ministres représentant les
ministères axiaux et organismes centraux, placé sous ma direction et doté dun
petit secrétariat rattaché au Bureau du Conseil privé. Le Bureau de la mise en
uvre était chargé de donner promptement suite à ce qui avait été décidé en
juin pour mettre fin à la période de flottement vécue par les employés et leur
clientèle.
Pour améliorer encore le processus de restructuration, la Première ministre a créé
un nouveau Comité consultatif de la restructuration gouvernementale, qui relève
maintenant du ministre chargé du Renouveau de la fonction publique.
Le Comité a été invité à donner son avis sur la restructuration gouvernementale,
en se concentrant sur la réduction des coûts, laccroissement de lefficacité
et lamélioration du service offert aux Canadiens. Il sest réuni environ tous
les mois et a donné des conseils fort utiles sur divers points.
La mise en uvre du plan de réorganisation et de restructuration, dans sa forme
initiale, devait se faire en trois étapes:
Étape I: Fusion administrative
Pour les nouveaux ministères, létape I voulait dire la mise en place
de nouvelles structures et équipes de gestion. Pour lensemble des
ministères, elle signifiait la préparation de la fusion administrative et la
rationalisation des opérations. En lespace de quelques semaines, les structures et
équipes de direction des ministères ont été mises en place; au début de
lautomne, les plans de fusion des fonctions administratives étaient prêts et, au
moment de la rédaction du présent rapport, ils avaient été en grande partie
exécutés. Lachèvement des travaux de planification de létape I a été
marqué par la signature dententes sur le rendement entre chacun des sous-ministres
et moi. On y expose les attentes au sujet du rendement et les économies escomptées.
Étapes II et III: Rationalisation des opérations et réexamen fondamental des
programmes et services
Ces deux étapes avaient pour but daxer davantage les activités de la fonction
publique sur les réalisations concrètes et la clientèle en rationalisant les structures
régionales et en utilisant les nouvelles techniques dinformation en vue
daméliorer le service et réduire les coûts.
Larrivée du nouveau gouvernement a été marquée par un temps darrêt
bien compréhensible, les ministres devant prendre connaissance de leurs nouveaux
portefeuilles et le gouvernement devant peser, dans son ensemble, les importantes
décisions concernant lexamen des programmes et des rôles fédéraux-provinciaux.
Le budget de février 1994 fixe le cadre à lintérieur duquel les ministères
ont reçu lordre dexaminer les programmes et de rentabiliser les systèmes de
prestation de services et den élaborer de nouveaux. Sur ce plan, les
investissements stratégiques en technologies de linformation seront primordiaux. Le
gouvernement sest déjà engagé à réaliser des économies de deux milliards de
dollars en évitement des coûts sur cinq ans grâce à lapplication des
technologies de linformation et la modernisation des systèmes internes.
Dans ce contexte, la nomination récente dun Dirigeant principal de
linformatique (DPI) au Secrétariat du Conseil du Trésor montre que le gouvernement
est bien décidé à prendre la tête du mouvement visant à répandre lusage des
technologies de linformation et dune meilleure gestion de linformation
dans toute la fonction publique. En mars 1994, le président du Conseil du Trésor a
publié le Plan directeur pour le renouvellement des services gouvernementaux à
laide des technologies de linformation qui a été rédigé par le DPI
suite à des consultations à lintérieur et à lextérieur du gouvernement.
Figurent parmi les principales initiatives prises sous la direction du DPI:
- le partage des services de soutien locaux;
- le partage des systèmes de gestion du personnel, des finances et du matériel;
- réingénierie des processus daffaires;
- lélaboration dune infrastructure de systèmes pour lensemble du
gouvernement.
Deux autres événements touchant les employés sont dignes dêtre mentionnés.
Tout dabord, pour permettre de placer avec succès autant demployés que
possible, on a imposé le 21 juillet 1993 de strictes limitations au recrutement externe.
Dans le cadre du budget de février 1994, ces limitations ont été prolongées
indéfiniment. Comme on lindique plus haut, une autre disposition du Budget, visant
encore une fois à sauvegarder des emplois face à la réduction globale des dépenses de
fonctionnement, a consisté à reconduire, jusquà la fin de lexercice
1996-1997, le gel des salaires prévu par la loi.
___________________
9 |
Les cadres supérieurs et les sous-ministres
nont jamais bénéficié de telles augmentations. |
10 |
Le terme « mutation » sert à désigner le
procédé par lequel lemployé passe, avec son accord, dun poste à un autre
de même niveau de travail et de rémunération. La nouvelle loi permet deffectuer
la mutation sans passer par le long exercice du concours. |
11 |
Ceci, en fin de compte, reflète largement le
point de vue du Premier ministre sur le rôle des ministres. |
12 |
Le terme « réorganisation » signifie la
transformation de la grande structure gouvernementale, y compris des changements dans le
mandat des ministres et le transfert de la responsabilité à légard
dimportantes parties de la fonction publique dun ministre à l'autre. Le mot
« restructuration » désigne les changements organisationnels au sein des
ministères qui, en lespèce, sont dus aux réorganisations de juin et de novembre. |
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