Le 16 août 1995
Monsieur le Premier ministre,
Je suis heureuse de vous transmettre le troisième rapport annuel sur la fonction
publique du Canada. Ce rapport est préparé en vertu de la Loi sur l'emploi dans la
fonction publique et couvre la période du 28 mars 1994 au 31 mars 1995.
Cette année, le rapport annuel comporte trois grands volets : un survol des tendances
internationales qui influent sur le rôle du secteur public, un bilan de la dernière
année et finalement des observations générales quant à l'avenir.
L'objectif visé au premier chapitre n'est pas de présenter une perspective nouvelle
sur l'évolution du secteur public mais de nous rappeler que plusieurs grandes tendances
se manifestent à l'échelle internationale et touchent simultanément les fonctions
publiques de tous les pays industrialisés. Ces facteurs s'ajoutent à ceux qui sont
propres au Canada et qui nous sont davantage familiers.
Le second chapitre traite du sujet traditionnel du rapport annuel du greffier au
Parlement. Il présente un survol des réalisations et des réformes de l'année. Ce bilan
sert, entre autres, à nous aider à garder en mémoire l'ampleur des transformations en
cours et l'importance des réalisations des ministères et agences.
Le troisième et dernier chapitre s'intitule « Préparer l'avenir ». Ce chapitre vise
modestement à contribuer au débat qui s'amorce sur l'avenir de la fonction publique du
Canada.
La fonction publique du Canada est une institution nationale de première importance.
Elle contribue au bon fonctionnement de notre société démocratique; elle est la
gardienne des valeurs et des idéaux que les parlements successifs ont forgés pour
l'ensemble de la société canadienne; elle contribue à la prospérité, au bien-être et
à la qualité de vie de tous les Canadiens.
Monsieur le Premier ministre, le défi des hommes et des femmes qui oeuvrent
aujourd'hui au sein de la fonction publique est de moderniser leur institution afin
qu'elle soit bien adaptée aux besoins des Canadiens à l'avenir. Sous votre gouverne,
notre objectif est de laisser à ceux qui nous suivront une institution vibrante et
moderne, bien adaptée aux besoins et aux moyens des Canadiens une institution dont
nous serons tous fiers.
Jocelyne Bourgon |