ÎLE-DU-PRINCE-ÉDOUARD
I LE PROCESSUS DÉCISIONNEL
Le processus décisionnel de
lÎle-du-Prince-Édouard relève du Premier ministre et du Conseil des
ministres (Conseil exécutif). Le Conseil exécutif est la plus haute autorité du
gouvernement de lÎle-du-Prince-Édouard en ce qui a trait à lélaboration
des politiques et à la prise des décisions.
Le Conseil exécutif comprend le président
du Conseil exécutif (normalement le Premier ministre) et les ministres chargés des
divers portefeuilles, conformément à la Loi sur les ministères publics. Il
compte neuf membres, dont le Premier ministre.
Le Conseil exécutif, ses comités et ses
postes de soutien sont établis aux termes de la Loi sur le Conseil exécutif. Les
tâches particulières du Conseil exécutif sont notamment les suivantes :
- fixer les objectifs gouvernementaux;
- établir les politiques du gouvernement;
- déterminer les priorités du gouvernement;
- lancer ou réviser les programmes gouvernementaux, ou encore,
y mettre fin;
- mettre la dernière main au budget avant quil ne soit
soumis à lAssemblée législative;
- déterminer les besoins en matière de législation et
approuver les avant-projets de loi avant de les soumettre à lAssemblée
législative; et
- exercer certains pouvoirs particuliers que lAssemblée
législative délègue au lieutenant-gouverneur en conseil (par exemple, le pouvoir de
prendre des règlements ou de les approuver, le pouvoir de procéder à des nominations,
etc.).
Le Conseil exécutif est soutenu par trois
« comités du Cabinet » : le Conseil du Trésor, le Comité de
planification stratégique et le Comité dexamen législatif.
Le Conseil du Trésor est présidé par le trésorier de la province et quatre autres
ministres du Cabinet en font partie. Il soccupe de toutes les questions ayant un
volet financier. Le Comité de planification stratégique comprend trois ministres du
Cabinet et quatre députés du parti gouvernemental qui ne sont pas ministres. Il est
présidé par le Premier ministre et est chargé de toutes les questions
dorientation, tant sur le plan social quéconomique. Le Comité dexamen
législatif est présidé par le leader parlementaire (un député du parti gouvernemental
qui nest pas ministre) et est chargé dexaminer les projets de loi,
démettre des instructions de rédaction des lois, dexaminer des propositions
de règlements nouveaux ou modifiés et de surveiller lensemble des lois afin
déviter le double emploi. Il est composé dun ministre du Cabinet et de trois
autres députés. Son secrétaire est un avocat. Tous les membres du caucus gouvernemental
font partie du Conseil exécutif ou dun comité du Cabinet ou encore des deux, sauf
le président de lAssemblée législative. Les membres de tous les comités du
Cabinet, quils soient ministres ou députés, prêtent serment de discrétion au
moment de leur nomination au sein de ces comités.
Chaque comité du Cabinet fait appel à des
analystes qui, de concert avec les employés des ministères dexécution, assurent
la présence dune structure adéquate et dun processus ordonné qui
permettront dencadrer :
- lélaboration et lexamen permanent des lois et règlements;
- ladministration uniforme des activités gouvernementales;
- la mise en vigueur équitable de saines pratiques; et
- lélaboration ou la modification de démarches destinées à aborder les
dossiers.
Habituellement, tous les projets de loi,
tous les projets de règlement ou de modification de règlement, de même que tous les
dossiers ayant dimportantes répercussions sur les politiques ou les finances sont
censés avoir été examinés par lun ou plusieurs des comités du Cabinet et avoir
fait lobjet dune recommandation avant que lon demande au Conseil
exécutif de décider de lorientation à prendre. Le Conseil du Trésor exerce
certains pouvoirs en vertu de la Loi sur ladministration financière, mais
les deux autres comités ne sont régis par aucune loi et ne présentent que des
recommandations au Conseil exécutif.
Le Comité dexamen législatif, après
avoir examiné les propositions législatives, autorise les fonctionnaires à passer à
létape de la rédaction. Les avant-projets de loi sont généralement revus par le
caucus et non par le Cabinet (sauf dans les cas litigieux ou pour les questions
susceptibles davoir dimportantes répercussions).
Le Conseil exécutif compte également sur
une « équipe de gestion supérieure » pour laider à élaborer et
à mettre en oeuvre les politiques du gouvernement. Cette équipe de gestion supérieure
est présidée par le secrétaire principal du Premier ministre et est composée du
greffier du Conseil exécutif, des secrétaires des trois comités du Cabinet, des
sous-ministres de tous les ministères dexécution et des chefs de la direction des
organismes chargés des ressources humaines (la Commission de dotation et de
classification et un service appelé Human Resource Management Services Inc.). Les membres
de ce groupe doivent rendre compte des activités des ministères ou des organismes, de
même que de lélaboration de certaines directives gouvernementales déterminées
par le Cabinet. Léquipe se réunit chaque semaine.
Le Conseil du Trésor obtient du ministère
du Trésorier provincial le personnel nécessaire dans les domaines des finances et de
lanalyse des politiques gouvernementales. Le Comité de planification stratégique
bénéficie des services du personnel du Bureau du Conseil exécutif. Le Comité
dexamen législatif sappuie sur celui du conseiller juridique du Conseil
exécutif qui reçoit laide, au besoin, du ministère des Affaires communautaires et
de celui du Procureur général.
LAssemblée législative de
lÎle-du-Prince-Édouard compte actuellement 27 députés répartis comme suit :
- 18 progressistes-conservateurs;
- 8 libéraux; et
- 1 néo-démocrate.
II LES ORGANISMES CENTRAUX
Le processus de réforme gouvernementale
lancé au début des années 90 a entraîné dimportants changements dans la
structure de ladministration publique de lÎle-du-Prince-Édouard. Les deux
principaux objectifs de la réforme étaient daccroître :
- la souplesse administrative; et
- limputabilité des ministères et organismes dans le contexte dune
approche plus globale.
Lune des répercussions de ces mesures
sur les organismes centraux a été la restructuration du ministère des Finances, du
Secrétariat du Conseil du Trésor, de la Commission de la fonction publique et du Bureau
du Conseil exécutif.
La responsabilité des politiques
administratives et financières incombe toujours au Trésorier provincial
(auparavant le ministère des Finances). Le Secrétariat du Conseil du Trésor a cessé
dexister en tant quentité administrative distincte, mais les analystes du
budget et des politiques et le personnel de soutien administratif autrefois à
lemploi du Secrétariat sont passés au ministère du Trésorier provincial, et
leurs tâches et responsabilités sont restées essentiellement les mêmes. La
responsabilité de certaines fonctions relatives au personnel, comme ladministration
de la paye, les avantages sociaux des employés et la formation, a été transférée de
lancienne Commission de la fonction publique, devenue la Commission de
dotation et de classification, au Trésorier provincial. La nouvelle Commission de
dotation et de classification sest vu confier des responsabilités en matière de
recrutement et de sélection des fonctionnaires et dadministration du plan de
classification.
La responsabilité des négociations
collectives, autrefois répartie entre lancien Secrétariat du Conseil du Trésor et
lancienne Commission de la fonction publique, a été attribuée à un nouvel
organisme, Human Resource Management Services Inc. Dautre part, le
gouvernement a décidé récemment de privatiser la gestion des ressources humaines (Human
Resource management Inc.) et de réunir de nouveau la Commission de dotation et de
classification et la Division des ressources humaines du Trésor provincial en un seul
organisme appelé Commission de la fonction publique de lÎ.-P.É. Il sagira
dune entité indépendante comprenant trois membres nommés conformément aux
dispositions concernant la Commission de dotation et de classification. (Le mécanisme
législatif visant le rétablissement dune seule entité chargée de la gestion des
ressources humaines au sein du gouvernement est censé être déposé au cours de la
présente session.)
Au terme de la réforme gouvernementale et
de la mise en oeuvre des nouvelles structures en avril 1993, le Comité du Cabinet sur la
réforme gouvernementale, où travaillait le personnel du Bureau du Conseil exécutif, a
été démantelé et remplacé par un module central des politiques. Dautres
changements ont été apportés en décembre 1996 avec la création officielle du Comité
du Cabinet chargé des politiques et avec la conversion du module des politiques en
Secrétariat du Comité des politiques. Environ un an plus tard, soit en janvier 1998, le
Comité des politiques a été aboli et deux nouveaux comités du Cabinet ont été
créés : le Comité de planification stratégique et le Comité dexamen
législatif. Le personnel de ces comités, le Bureau des affaires intergouvernementales,
la Commission des ports de lÎle-du-Prince-Édouard et le bureau du greffier
constituent le Bureau du Conseil exécutif.
1. Le Bureau du Conseil exécutif
Les principales fonctions et
responsabilités du Bureau du Conseil exécutif sont notamment les suivantes :
- coordonner la planification et lélaboration des politiques (par
lentremise du Comité de planification stratégique) au sein de
ladministration provinciale;
- examiner, analyser et évaluer les effets et répercussions socio-économiques des
dossiers abordés par le Conseil exécutif et des propositions et recommandations qui lui
sont présentées;
- entreprendre ou coordonner des projets spéciaux;
- informer et conseiller le Conseil exécutif au sujet des dossiers
intergouvernementaux;
- favoriser la négociation et le suivi des accords de développement économique
régional à conclure ou conclus avec le gouvernement du Canada;
- coordonner le programme législatif du gouvernement;
- organiser et gérer les documents du Conseil exécutif et créer des dossiers
officiels et en assurer la tenue; et
- assurer la liaison avec la résidence du gouverneur général et le Bureau du
Conseil privé ou le ministère du Patrimoine canadien pour les questions de
protocole et de procédure.
Afin de sacquitter de ses tâches, le
Conseil exécutif fait souvent appel aux services de cadres supérieurs en détachement
des ministères dexécution et les organismes du gouvernement pour une période de
deux ans. Le gouvernement bénéficie ainsi de diverses perspectives et des employés
expérimentés se voient offrir la possibilité de participer à la planification et à
lélaboration des politiques au niveau des organismes centraux.
Le Bureau du Conseil exécutif est divisé
de la manière suivante :
- Bureau du greffier, qui comprend le personnel du greffier du
Conseil exécutif, du Comité de planification stratégique, du Comité dexamen
législatif, des Affaires intergouvernementales et de la Commission des ports de
lÎle-du-Prince-Édouard; et
- Cabinet du Premier ministre, qui comprend le secrétaire
principal, le chef de cabinet, ladjoint exécutif et le personnel administratif.
Le Cabinet du Premier ministre est dirigé
par le secrétaire principal qui en supervise toutes les activités. Linformation
transmise au Premier ministre, y compris celle provenant de léquipe de gestion
supérieure, passe par le secrétaire principal.
a) Le rôle du
secrétaire du Cabinet
À lÎle-du-Prince-Édouard, les
fonctions qui incomberaient normalement à un secrétaire du Cabinet sont réparties entre
le secrétaire principal du Premier ministre, qui occupe également le poste de
sous-ministre des Affaires intergouvernementales et de conseiller principal en matière de
politiques, et le greffier du Conseil exécutif.
i) Le secrétaire principal
Le secrétaire principal, avec laide
de léquipe de gestion supérieure, conseille le Premier ministre et le Cabinet
en matière de politiques et de stratégie.
ii) Le greffier du Conseil exécutif
La loi prescrit que le greffier du Conseil
exécutif est responsable des documents officiels du Conseil exécutif. En tant que
gestionnaire, elle doit assurer une vaste gamme de services dadministration et de
politiques au Premier ministre, au Conseil exécutif et aux comités du Cabinet, de même
quune orientation administrative à la fonction publique. Le secrétaire principal
et le greffier assistent à toutes les réunions du Cabinet.
b) Le Bureau des affaires
intergouvernementales
Le Bureau des affaires intergouvernementales
de lÎle-du-Prince-Édouard est une division du Bureau du Conseil exécutif et est
responsable :
- des relations fédérales-provinciales;
- des questions intéressant la Constitution et lunité
nationale;
- des affaires autochtones;
- de la coopération économique et sociale dans les provinces
atlantiques;
- des politiques commerciales internationales et intérieures;
et
- du renouveau de la politique sociale.
Le Premier ministre est le ministre
responsable des Affaires intergouvernementales et son secrétaire principal et conseiller
principal en matière de politiques en est le sous-ministre. La coordination des
responsabilités touchant le protocole relève du Cabinet du Premier ministre.
Le sous-ministre des Affaires
intergouvernementales bénéficie dun accès privilégié au
Premier ministre lors de lexamen des
diverses questions qui lui permet détablir les positions à légard des
dossiers prioritaires des réunions à venir.
Le personnel des Affaires
intergouvernementales (AI) coordonne la préparation de la documentation de toutes les
réunions intergouvernementales auxquelles participe le Premier ministre.
Habituellement, les fonctionnaires des Affaires intergouvernementales de chacune des
autorités compétentes discutent de lordre du jour plusieurs mois davance.
Une fois lordre du jour établi, le sous-ministre des Affaires intergouvernementales
demande quon lui remette des notes dinformation. Le personnel des AI consulte
les ministères dexécution à linterne au sujet des points à lordre du
jour et coordonne la confection des trousses dinformation. Au fur et à mesure
quil reçoit les projets de notes dinformation, le personnel des AI les revoit
afin de vérifier si elles renferment un résumé utile et complet, de supprimer toute
incohérence, de discuter des résultats attendus et, au besoin, dobtenir des
renseignements supplémentaires. Le même personnel prépare habituellement les notes
dinformation sur les dossiers intéressant plusieurs ministères.
Une séance dinformation officielle a
lieu avec le Premier ministre dès que les notes sont prêtes. Outre le personnel des AI
et celui du Cabinet du Premier ministre, des ministres, des sous-ministres et des cadres
supérieurs peuvent participer à la séance dinformation.
Le personnel des AI veille à ce que les
ministères dexécution reçoivent les directives nécessaires du Cabinet. Ainsi, un
ministre demande lautorisation du Conseil exécutif avant de conclure un accord
intergouvernemental.
Ces processus sappliquent également
à la Conférence annuelle des Premiers ministres provinciaux, à la Conférence annuelle
des Premiers ministres de lAtlantique et à la Conférence annuelle des gouverneurs
de la Nouvelle-Angleterre et des Premiers ministres de lEst du Canada.
Les Affaires intergouvernementales
nont pas de bureau à Ottawa. Le ministère du Développement économique et du
tourisme maintient à Hong Kong un bureau du commerce et de linvestissement.
Le Bureau des affaires intergouvernementales
ne publie aucun rapport annuel et ne fait lobjet daucune loi habilitante.
2. Le ministère du Trésorier provincial / Le Conseil du
Trésor
Larticle 8 de la Loi sur le Conseil
exécutif précise que :
[Traduction]
8(1) Est créé un comité du Conseil exécutif appelé Conseil du Trésor et chargé
de donner des conseils sur la préparation du budget, lanalyse financière,
lorganisation du gouvernement, les politiques et les normes de fonctionnement,
ladministration financière, les négociations collectives, les relations avec les
employés, le perfectionnement des ressources humaines et la classification.
(2) Le Comité est composé du Trésorier provincial et dun nombre maximal de
quatre membres du Conseil exécutif nommés par le lieutenant-gouverneur.
(3) Le Trésorier provincial est président du Conseil du Trésor.
(4) Le sous-trésorier provincial est le secrétaire du Comité.
(5) Le Comité détermine son propre mode de fonctionnement.
Le Conseil du Trésor se réunit toutes les
semaines et se penche sur les demandes dautorisation présentées par les
ministères et organismes dans tous les domaines dont il est chargé. Dans certains
secteurs (p. ex. ladjudication des contrats, la création ou labolition
des postes, le renouvellement des contrats, etc.), le Conseil du Trésor a, de son chef,
le pouvoir de donner des directives, alors que dans dautres cas (garanties
demprunt, mandats spéciaux autorisant des crédits budgétaires supplémentaires,
directives sur les énoncés financiers de fin dannée des sociétés dÉtat),
le Conseil du Trésor doit soumettre ses recommandations au Conseil exécutif qui prendra
les décisions.
Le ministère du Trésorier provincial, qui
assure le soutient du Conseil du Trésor, est chargé de la gestion financière
centralisée et de laffectation des ressources. Ses fonctions sont notamment les
suivantes :
- établissement des objectifs et des priorités dordre
financier;
- recherche et analyse en matière de finances;
- préparation des examens, analyses et prévisions
économiques aux fins de la planification budgétaire et économique;
- arrangements financiers fédéraux-provinciaux;
- imposition des taxes et perception des recettes de la
province;
- administration des taxes;
- gestion financière et bancaire;
- emprunts et service de la dette;
- préparation et administration des budgets de fonctionnement
et dimmobilisations;
- traitement des versements dargent;
- achats;
- dossiers immobiliers de la province;
- fonctionnement des systèmes dinformation;
- administration des assurances et gestion des risques;
- coordination du leadership à léchelle du
gouvernement;
- développement des ressources humaines (administration du
personnel, formation, aide aux employés);
- établissement de politiques administratives générales
applicables à la fonction publique; et
- contrôle de la création et de labolition des postes
classifiés.
3. La Commission de dotation et de classification
La Commission de dotation et de
classification est un organisme indépendant instauré sous le régime de la Loi sur la
fonction publique. Elle comprend trois membres : un est choisi par le
lieutenant-gouverneur en conseil, un est nommé par le lieutenant-gouverneur en conseil à
partir dune liste dressée par le syndicat des employés de la fonction publique et
enfin le troisième, qui préside la Commission, est choisi par le lieutenant-gouverneur
en conseil à partir dune liste dau moins deux personnes soumise
conjointement par les deux autres membres.
Le poste de chef de la direction est au
même niveau que ceux des sous-ministres et la nomination est faite par le
lieutenant-gouverneur en conseil.
De plus, des employés de la division des
ressources humaines du Trésorier provincial offrent du soutien dans les domaines suivants
:
- administration des ressources humaines;
- aide aux employés;
- avantages sociaux des employés;
- centres dapprentissage; et
- hygiène et sécurité au travail.
La Commission de dotation et de
classification comprend deux divisions. Les Services de dotation visent à sassurer
de luniformité et de léquité des pratiques dembauche du gouvernement,
ainsi que la compétence des employés choisis pour combler les postes vacants. Les
services de classification sont responsables de lexamen des organisations, de la
recherche en matière de rémunération, de lévaluation des tâches et de la
classification des postes.
Tous les postes de directeur principal sont
comblés par voie de services internes ou de concours ouverts. À laide
dentrevues ou dautres outils dévaluation, les candidats sont cotés et,
dans le cas des concours ouverts, le nom des trois candidats possédant la meilleure cote
sont présentés au ministre à des fins de sélection et ensuite de nomination par la
Commission. Dans le cas dun concours tenu à lintérieur dun service, le
candidat le mieux coté est nommé au poste visé.
Les membres du personnel occupant des postes
de niveau inférieur à celui de sous-ministre doivent se soumettre au processus des
concours établi par la Commission de dotation et de classification pour être nommés à
dautres postes de la fonction publique. Les appels interjetés dans le cadre des
concours sont traités grâce à un mécanisme prévu par la Loi sur la fonction
publique.
4. Human Resource Management Services Inc.
Les services de gestion des ressources
humaines (Human Resource Management Services Inc.) sont un organisme indépendant ayant
pour mandat de soccuper de toutes les négociations du gouvernement avec les divers
syndicats (p. ex. les infirmiers et infirmières, les professeurs, le syndicat des
employés de la fonction publique, le groupe des employés exemptés de la Loi sur la
fonction publique, etc.). En ce moment, lorganisme compte six employés.
5. Lévaluation et la rémunération
Les directeurs sont soumis à une
évaluation annuelle du rendement de leur gestion en fonction des divers objectifs
organisationnels et personnels établis par chacun dentre eux en consultation avec
leur sous-ministre respectif.
Les sous-ministres sont sélectionnés par
le Premier ministre et sont nommés par le lieutenant-gouverneur. Ils peuvent être
choisis parmi les directeurs principaux ou provenir de lextérieur de la fonction
publique provinciale.
À lheure actuelle, aucune
rémunération au mérite nest disponible, et il nexiste aucun système
dévaluation du rendement des sous-ministres.
Le gouvernement actuel a nommé six
sous-ministres provenant de lextérieur de la fonction publique provinciale et trois
provenant de lintérieur. Parmi les autres sous-ministres, sept provenaient de
lintérieur de la fonction publique, contre seulement un de lextérieur, par
les administrations précédentes.
Il y a eu deux vagues de réductions de
salaire au cours des dernières années. De novembre 1988 à mars 1989, ces
réductions ont été faites sur une base volontaire. La deuxième vague, de mai 1994
à octobre 1996, était prescrite par la loi et imposait une réduction de
7,5 pour cent à toute la fonction publique. Le taux de rémunération a été
rétabli en octobre 1996 rétroactivement au mois de mai 1995. Les sous-ministres
nont pas connu de hausse salariale depuis 1992.
Annexe 1 - Bureau du Conseil exécutif
Annexe 2 - Cabinet du Premier ministre
[ Table
des matières ]
|