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Comité permanent des comptes publics
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RÉPONSE DU GOUVERNEMENT AU SEIZIÈME RAPPORT DU COMITÉ PERMANENT DES COMPTES PUBLICS

PREMIÈRE RECOMMANDATION -- Que le Bureau du Conseil privé soumette au Comité un plan d’action pour donner suite aux recommandations contenues au Chapitre 24 du rapport de décembre 2000 du Vérificateur général du Canada. Ce plan d’action doit porter expressément sur chacune des recommandations, contenir des dates d’application cibles et être soumis le 30 juin 2002 au plus tard.

RÉPONSE :

Le gouvernement avait déjà identifié bon nombre des questions soulevées par le vérificateur général et il a entamé des travaux pour trouver des éléments de solutions à ces problèmes communs. Il a accueilli favorablement le rapport du vérificateur général.

Le gouvernement a préparé un plan d’action. Il répond aux recommandations formulées par le vérificateur général et aborde de manière horizontale les programmes fédéraux de réglementation. Le plan d’action comprend des exemples d’initiatives entreprises par certains ministères et organismes démontrant de manière concrète sa mise en oeuvre. Il a aussi pris en considération les grands thèmes identifiés par le vérificateur général, soit : la capacité du gouvernement, en termes de ressources humaines et financières, à remplir son mandat et, en termes de processus et de directives, d’améliorer l’efficacité des interventions en matière de réglementation (apprentissage continu); la transparence et l’implication du public dans la manière dont les programmes de réglementation sont élaborés, mis en oeuvre et évalués; l’imputabilité du gouvernement; et, des actions pour renforcer la mise en oeuvre de la politique de réglementation du gouvernement.

DEUXIÈME RECOMMANDATIONQue le gouvernement établisse un bureau de réglementation qui relève du greffier du Conseil privé et secrétaire du Cabinet.

TROISIÈME RECOMMANDATION Que le bureau de la réglementation ait le mandat et les ressources nécessaires pour pouvoir efficacement :

  • coordonner la conception, l’application et le financement des programmes de réglementation relatifs à la santé et à la sécurité dans tout le gouvernement;
  • coordonner les mesures interministérielles et intergouvernementales en matière de programmes de réglementation relatifs à la santé et à la sécurité dans le gouvernement;
  • améliorer la structure et l’application des programmes de réglementation relatifs à la santé et à la sécurité dans le gouvernement;
  • aider les agences et ministères à livrer les programmes de réglementation relatifs à la santé et à la sécurité en leur fournissant formation, conseils et information sur les pratiques à suivre;
  • élaborer et appliquer des systèmes de surveillance efficaces, des bases de données et des méthodes d’évaluation des risques à l’égard des programmes de réglementation relatifs à la santé et à la sécurité;
  • collaborer avec les ministères et les agences pour créer des indicateurs appropriés permettant de mesurer le rendement pour ce qui est d’appliquer des programmes de réglementation relatifs à la santé et à la sécurité;
  • suivre les rapports ministériels en matière de rendement soumis au Parlement pour veiller à ce que les renseignements sur les programmes de réglementation relatifs à la santé et à la sécurité soient exacts, pertinents et à jour;
  • mener régulièrement des évaluations des programmes de réglementation relatifs à la santé et à la sécurité fondés sur un cadre d’évaluation et en communiquer les résultats au Parlement en temps voulu;
  • déposer un rapport annuel au Parlement sur l’efficacité globale des programmes de réglementation relatifs à la santé et à la sécurité comprenant une évaluation des ressources financières et humaines dont disposent ces programmes. Ce rapport doit comprendre un apport de tous les ministères et agences ayant participé à la prestation des programmes relatifs à la santé et à la sécurité et devrait être déposé avec les autres rapports sur le rendement des ministères.

RÉPONSE :

Des mécanismes clairs et adéquats sont déjà en place pour permettre de faire rapport aux Canadiens, directement et par l’intermédiaire du Parlement, sur l’efficacité de ces programmes. Chaque ministre est responsable devant les Canadiens et le Parlement du bon fonctionnement de chaque organisme dans son portefeuille, et doit faire rapport au Parlement des plans d’action, des priorités et du rendement, y inclus sur les initiatives interministérielles et intergouvernementales.

S’appuyant sur les mesures actuellement mises en place, ainsi que le plan d’action pour les programmes de réglementation, le gouvernement s’engage à maintenir et à améliorer la santé et la sécurité des Canadiens. Il est heureux de constater que le vérificateur général reconnaît les bonnes pratiques qui ont cours dans ces programmes et a d’ailleurs l’intention de poursuivre sur cette lancée.

Le gouvernement continuera d’améliorer le système de consultations interministérielles sur les programmes réglementaires relatifs à la santé et à la sécurité. Les agences centrales continueront, comme par le passé, à conseiller les ministères sur les moyens d’assurer une meilleure concertation, coordination et mise en place des programmes de réglementation. Elles veilleront à ce que tous les ministères et les organismes respectent et appliquent toutes les politiques pertinentes, y inclus la Politique de réglementation.

 

Mise à jour: 2003-03-11  Avis importants