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Roald Amundsen traverse le labyrinthe du passage du Nord-Ouest

Le premier voyage
1897 - 1899

Carte du premier voyage de Roald Amundsen vers l'Antarctique, de 1897 à 1899

À 25 ans, Roald Amundsen est second lorsqu'il part pour l'Antarctique sur le Belgica. Adrien de Gerlache de Gomery, un riche explorateur de Belgique, dirige l'expédition. Parce que De Gerlache n'a pas suffisamment d'expérience, le navire se prend dans les glaces pendant 13 mois. C'est la première fois que quelqu'un passe l'hiver dans l'Antarctique.

Un séjour des plus difficiles
Lorsque le Belgica se prend dans les glaces, les choses sont très graves. Le navire n'est pas équipé pour séjourner dans l'Antarctique. L'équipage n'a pas de vêtements d'hiver, il n'y a pas assez de provisions ni de lampes pour éclairer les quartiers du navire.

Roald Amundsen et le médecin du navire chassent des phoques et des pingouins pour pouvoir manger, mais le capitaine a ces deux viandes en aversion. Il interdit aux membres de l'équipage de manger cette viande fraîche. Le capitaine tombe malade et Roald Amundsen doit prendre la relève puisqu'il est second. Il retrouve la viande de phoque qu'on a jetée par-dessus bord, la fait cuire et tout le monde a de quoi manger. En moins d'une semaine, tout l'équipage se porte mieux.

Le navire contient un chargement important de couvertures rouges. Il ordonne qu'on les coupe et les couse pour en faire des vêtements amples pour les hommes.

Il s'organise également pour que les hommes enlèvent la glace qui leur barre le chemin. C'est en partie grâce à sa qualité de meneur d'hommes que le navire est sauvé.

La force des pingouins
À un moment donné, le Belgica se retrouve entre deux icebergs. Le bruit incessant, de jour comme de nuit, de la glace qui frotte sur les bords du bateau et qui se brise en mille morceaux rend la parole et le sommeil difficiles. Le Dr Cook, médecin du navire, a alors une idée de génie. On coud les peaux de pingouins qui ont été tués pour manger, et l'on en fait des paillets (sorte de nattes tressées) qu'on descend sur les côtés du navire. Ils absorbent une partie des coups et étouffent le bruit.


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