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Roald Amundsen traverse le labyrinthe du passage du Nord-OuestLe deuxième voyage
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Le navire de Roald Amundsen, le Gjöa, est le premier navire à traverser le passage du Nord-Ouest Droit d'auteur/Source |
Après son voyage en Antarctique, Roald Amundsen est en mesure d'être capitaine de son propre navire. Il achète le Gjöa, un bateau de pêche, et le charge de vivres et d'équipement pour un long voyage. Il passe deux hivers, avec son bateau, dans l'Arctique, à faire du mesurage. Il découvre que le pôle magnétique Nord se déplace un peu à chaque année. Il apprend également, des Inuits de la région, à se servir d'un traîneau à chiens.
En 1905, le Gjöa reprend la route vers l'ouest. Le navire arrive à l'embouchure du Mackenzie avant d'être pris de nouveau dans les glaces. Pendant l'hiver, Amundsen parcourt le Yukon et l'Alaska en traîneau à chiens. Au printemps 1906, le Gjöa se libère des glaces. Il atteint San Francisco en octobre 1906, ce qui en fait le premier navire à franchir le passage du Nord-Ouest.
Quelle route postale!
Pendant l'hiver, Amundsen parcourt 800 km pour se rendre au bureau du télégraphe le plus près et faire savoir au monde entier qu'il a atteint le passage du Nord-Ouest. À son retour, il remarque un point noir qui bouge sur la neige, devant lui.
« Another hour and we came up to a solitary man, his face black with smoke, accompanied not even by a dog, and dragging his toboggan behind him. This was Mr. Darrell, the mail carrier, taking mail from the mouth of the Mackenzie River over to the trading posts on the other side of the mountains. I could not believe my eyes. Here was a man, hundreds of miles from the nearest human being, cheerfully trudging through the Arctic winter across an unblazed wilderness, and thinking nothing at all of his exploit. »
[Traduction :]
Une heure plus tard, nous avons rencontré un homme seul. Sa figure était noire de fumée. Il n'avait même pas de chien et tirait son toboggan derrière lui. C'était M. Darrell, le courrier des postes, qui transportait le courrier de l'embouchure du Mackenzie jusqu'aux postes de traite de l'autre côté des montagnes. Je n'en croyais pas mes yeux. J'étais en présence d'un homme qui se trouvait de plein gré à des centaines de milles [kilomètres] de tout être humain, qui se mouvait péniblement dans l'hiver arctique, dans une région sauvage sans balises, et qui ne se rendait pas compte pas l'exploit qu'il accomplissait.
Cela ne devait pas arriver
Roald Amundsen est très impressionné par le facteur écossais, M. Darrell. Plus tard, les deux hommes s'écrivent et le facteur doit faire partie de l'expédition d'Amundsen vers le pôle Sud. Malheureusement, avant que l'explorateur parte, M. Darrell disparaît à l'embouchure du Mackenzie et on ne le reverra jamais.