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ACFA
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L'ACFA, qui était au coeur de la survivance canadiennefrançaise en Alberta, (ACFA) avait toujours un problème de financement. Pendant presque trente ans après sa fondation, l'association dépendait des cercles paroissiaux, des dons et de la cotisation d'un dollar par membre pour son financement. De plus, on avait recours une fois l'an à une contribution du « Conseil de la Vie Française » du Québec, qui menait une campagne de souscription patriotique nationale en conjonction avec la Fédération des Sociétés SaintJeanBaptiste.
En 1956, M. Lionel Tellier proposa l'idée d'une assurancevie pour lever des fonds, car la francophonie n’existait qu’à partir d’aumônes. L’assurancevie Desjardins de Lévis se montra intéressée. En payant la prime annuelle de 30 $, la personne devenait automatiquement membre de l’ACFA qui recevait 5 $ de chaque vente plus 1 $ par membre pour défrayer les frais de vente. M. Eugène Trottier entrepris de voyager dans toutes les régions de la province pour vendre ces polices d’assurances et pour abonner de nombreux membres à l’ACFA. Toutes ses dépenses étaient payées par l’assurancevie Desjardins. En même temps, M. Trottier trouvait des abonnements pour La Survivance. Grâce à M. Trottier, l’ACFA était assurée d’une présence en régions et d’une source de revenu.
L’article du 8 septembre 1943 « Une année de vie française en Alberta » vous montre la gamme d’activités dans laquelle l’ACFA était impliquée.
Voici un article relatif au sujet :
Le Franco et Le Franco-Albertain - le 10 août 2001
L'Association canadiene-française de l'Alberta de 1926 à 1954
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