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Photo : Valéry Goulet

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L'Association canadienne-française de l'Alberta de 1926 à 1954
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Pendant la période allant de 1926 à 1954, qui sont les dirigeants et quels sont les grands dossiers de l'ACFA?

Les présidents et les secrétaires généraux

Les limites du présent article ne nous permettant pas de nommer tous les élus, nous devons nous limiter à présenter le nom des présidents généraux. Il s'agit alors du Dr Amyot (I 926 à 1927), du Dr Boileau (1927 à 1928), du Dr Petitclerc (1928 à 1932), du Juge Dubuc (1932 à 1934), du Dr Beauchemin (1934 à 1946), du Dr Mousseau (1946 à 1952) et de J.O. Pilon (1952 à 1955).

Plusieurs personnes occuperont le poste de secrétaire général de l'ACFA. Il s'agit d'abord de J. A. Rioux (1926), d'Edouard Gariépy (1927), de Rodolphe Laplante (1928), de M. Baudry (1930) et de Léo Belhumeur (1932). En 1937, l'association n'a pas d'employés et c'est J. Fortier s.j. qui dirige un comité volontaire. Laurent Hébert entre en fonction en 1942 et l'ACFA embauche Georges Arcouette en 1945. En septembre I 953, Jean Patoine o.m.i. est nommé rédacteur de La Survivance et secrétaire général de l'ACFA.

En octobre de 1930, l'éxécutif obtient un bureau à l'Imprimerie La Survivance située sur la 109e rue pour loger le secrétariat de l'ACFA. Le loyer est de 10 $ par mois.

Les grands dossiers de l'ACFA

À l'ACFA, les budgets sont limités. L'association vit de la contribution des cercles paroissiaux, de dons et de la cotisation fixée à 1 $ par membre. Toutefois, l'absence de fonds ne nuit pas au montant de travail que fait l'association.

Pendant plus de vingt ans, l'ACFA s'occupe de l'installation de bibliothèques paroissiales. En décembre 1946, l'ACFA lance le Service de librairie française qui se résume à ceci : La Survivance publie la liste des livres disponibles et le secrétaire général de l'ACFA remplit les commandes qu'il expédie au client.

L'ACFA s'occupe aussi d'immigration et d'agriculture. Par exemple, de 1946 à 1948, l'ACFA a un comptoir à l'Exposition provinciale de Québec. L'ACFA va aussi faire en sorte que les centres francophones obtiennent les services d'agronomes canadiens français.

Consciente du besoin de maintenir un journal francophone en Alberta, l'ACFA joue un rôle des plus importants lors de la fondation du journal La Survivance en 1928.

L'éducation française est parmi les dossiers les plus importants de l'ACFA. En décembre 1926, il y a 135 écoles où le français peut être enseigné une heure par jour jusqu'en 8e année. Mais l'ACFA doit s'occuper de recruter les enseignants et de faire reconnaître leurs diplômes de formation lorsque ceux-ci viennent d'ailleurs. En 1934, l'ACFA demande aux responsables de l'École normale d'offrir des cours bilingues à l'intérieur de leurs programmes officiels. La demande étant refusée, l'ACFA et l'Association des éducateurs bilingues de l'Alberta (AEBA) organisent des cours de formation des maîtres. En août 1954, par exemple, plus d'une centaine d'éducateurs suivent les cours d'été offerts au Collège Saint Jean.

Certaines écoles ne profitent pas toujours du droit qu'elles ont d'enseigner une heure de français par jour. L'ACFA crée alors le poste de visiteur d'école dont le mandat est d'encourager l'enseignement du français partout en province.

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