Musée des beaux-arts du Canada / National Gallery of Canada

Annual Bulletin 5, 1981-1982

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Ugolino di Nerio: Sainte Anne et la Vierge enfant

par Laurence B. Kanter


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Notes

1 P. Bacci, Dipinti inediti e sconosciuti di Pietro Lorenzetti, Bernardo Dad-di etc. in Siena e nel contado, Sienne, 1939, p. 121-162.

2 G. Vasari, Le Vite...(1568), éd. G. Milanesi, Florence, 1878, vol. I, p. 454. G.F. Waagen, Kunstwerke und Künstler in England, Berlin, 1837, vol. I, p. 393-395. M. Davies, dans son oeuvre The National Gallery Catalogues, the Early Italian Schools (2e éd., Londres, 1961, p. 533-542), retrace dans les détails l'histoire des panneaux du retable démembré de Santa Croce. L'oeuvre de H. Loyrette « Une source pour la reconstruction du polyptyque d'Ugolino da Siena à Santa Croce », Paragone, 343 (1978), p. 15-23), propose un dessin du retable avant son démembrement. Ce dessin infirme toutes les théories antérieures qui ont pu être avancées au sujet de la reconstruction du retable. Toutefois, voir récrit de C. Gardner van Teuffel, « The Buttressed Altarpiece: a Forgotten Aspect of Tuscan Fourteenth-Century Altarpiece Design », Jahrbuch der Berliner Museen, 21 (1979), p. 21-65, qui conteste le fait que ce dessin soit une preuve suffisante pour reconstituer le retable et qui fait remarquer par ailleurs que seule parmi les premiers retables de peintres italiens, la Maestà de Duccio était de dimensions plus importantes que celui d'Ugolino à Santa Croce.

3 No 26956. Appartenant anciennement à une collection privée à Lucques; 1953, M. Knoedler and Co., New York (G. Coor-Achenbach, « Contributions to the Study of Ugolino di Nerio's Art », Art Bulletin, XXXVII (1955), p. 164 note 57, attribué au Maître Goodhart, épigone de Duccio); à partir de 1953 chez M. Rudolf Heinemann, Lugano, Suisse (J. H. Stubblebine, Duccio di Buoninsegna and His School, Princeton (N. J.), 1979, vol. I, p. 170, avec erreurs dans les dimensions).

4 La peinture a été transférée et nettoyée par William Suhr en 1953 (informations communiquées par M. Burton Fredericksen du musée J. Paul Getty de Malibu en Californie et M. Myron Laskin Jr de la Galerie nationale du Canada à Ottawa) et le fond doré nettoyé par Mario Modestini en 1981. Je remercie M. Modestini et Mme Rudolf Heinemann de m'avoir alors permis d'étudier de près l'oeuvre en question.

5 R. H. Bannister, « The Introduction of the Cultus of St. Anne into the West », English Historical Review, XVIII (1903), p. 107-112. B. Kleinschmidt, Die Heilige Anna: Ihre Verehrung in Geschichte, Kunst und Volkstum, Düsseldorf, 1930. La fête de sainte Anne, le 26 juillet, n'a été imposée à toute l'Église catholique qu'en 1584 par Grégoire XIII bien que le pape Urbain VI eût déjà ordonné en 1382 que cette fête soit observée par toute l'Église: elle l'était sans aucun doute avant cette date, du moins dans certaines régions. Une fresque du XIVe siècle, maintenant au Palazzo Vecchio de Florence, représente sainte Anne et les Florentins chassant le duc d'Athènes; cette oeuvre commémore ainsi les événements du 26 juillet 1343. Voir aussi la note 11 ci-dessous.

6 E. Houvet, Cathédrale de Chartres, Portail Nord, I, pl. 9. Stubblebine (op. cit., p. 26), fait remarquer que Duccio devait connaître les oeuvres d'art de Chartres. Il est possible en effet qu'Ugolino ait eu des contacts avec ce centre français. Pour d'autres exemples de sculptures antérieures représentant sainte Anne et la Vierge enfant, voir A. Feulner, « Jmad-Anna oder Jmad- Madonna? » Pantheon, XXI (1938), p. 160-161; M. Zykan, « Die Gotische Annenstatue der Stadtpfarrkirche in Krems und ihre Wiederaufrichtung im 18. Jahrhundert », Österreichische Zeitschrift für Kunst und Denkmalpflege, XXV (1972), p. 130-134.

7 Bannister, loc. cit. J. Lafontaine-Dosogne (Iconographie de l'enfance de la Vierge dans l'empire byzantin et en Occident, Bruxelles, 1965, vol. Il, p. 107), cite deux exemples d'oeuvres découvertes dans le sud de l'Italie et portant des inscriptions grecques. Voir toutefois la note 11 ci-dessous. Il existe deux miniatures de Véronèse très semblables à la peinture d'Ugolino et quelque peu ultérieures à celle-ci; il est possible que le modèle commun à ces trois oeuvres ne soit pas parvenu jusqu'à nous. Voir E. Sandberg-Vavala, « Turone Miniatore », Dedalo, X (1929), p. 15-44.

8 M. Levi d'Ancona, The Iconography of the Immaculate Conception in the Middle Ages and Early Renaissance, College Art Association, s. l., 1957, p. 39.

9 Fr. Gabriel ab Annuntiatione, O. C. D., « De Carmelitarum in SS. Parentes B. Mariae V. Cultu et Devotione », Analecta Ordinis Carmelitarum Discalceatorum, VII (1932), p. 104-151; G. De Tervarent, Les énigmes de l'art du Moyen Âge, Paris, 1941, vol. II, p. 36.

10 Le comte Louis de Chartres a sauvé la précieuse relique de la tête de sainte Anne du pillage de Constantinople en 1204. La comtesse Catherine en a fait don à la cathédrale et tous les écrivains qui se sont intéressés à l'iconographie de Chartres attribuent l'importance de sainte Anne à ce don. Voir A. Katzenellenbogen, The Sculptural Programs of Chartres Cathedral, Baltimore (Md.), 1959, p. 62. En général, on ne croit pas que la mise en évidence d'Élie et d'Élisée, fondateurs légendaires de l'ordre du Carmel, au sein du groupe des patriarches et des prophètes entourant sainte Anne, ait un lien iconographique avec la légende d'Hysmeria. Il est très peu probable d'ailleurs que la France ait déjà connu la présence de carmes, vers 1210.

11 Cf. Lexikon der Marienkunde, Regensburg, 1967, vol. I, colonnes 230 sqq., en ce qui concerne l'établissement de la Fraternité de sainte Anne, notamment à Rome en 1328. Le pape Grégoire X (mort en 1276) portait dans son cercueil une chasuble brodée représentant sainte Anne et la Vierge enfant, où l'on pouvait lire: COELESTE BENEFICIUM INTRAVIT IN ANNAM DE QUA NATA EST NOBIS MARIA VIRGO MA TER DOMINI (A. del Vita, « Lo Scapolare di Papa Gregorio X », Dedalo, IV (1923-1924), p. 625-628).

12 Stubblebine, op. cit., p. 158. La Madone de la collection Tadini est probablement l'oeuvre la plus ancienne dans laquelle l'individualité d'Ugolino se manifeste pleinement. Stubblebine et Coor-Achenbach (loc. cit.) proposent une oeuvre plus antérieure, l'une faisant partie des oeuvres de l'atelier Duccio et l'autre datant de l'époque obscure du Maître de Badio a Isola. Les deux hypothèses ont certains mérites mais aucune n'est entièrement convaincante.

13 Stubblebine, op. cit., vol. I, p. 27-28, vol. II, fig. 40.

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