Accueil
English
Introduction
Histoire
Index annuel
Auteur et Sujet
Crédits
Contact |
Ugolino di Nerio: Sainte Anne et la
Vierge enfant
par Laurence B. Kanter
Pages 1
| 2
| 3
| 4
| 5 | 6
| 7
Notes
14 Ibid., vol.
I, p. 182-183, vol. II, fig. 450-457. J. Pope-Hennessy, Heptaptych,
Ugolino da Siena, Sterling and Francine Clark Art
Institute, Williamstown (Mass.), 1962, comprenant des observations
valables sur l'évolution du style d'Ugolino.
15 Stubblebine, (op. cit., vol. I, p. 177-178, vol. II, fig.
438-440), situe pertinemment le polyptyque vers 1325, mais
l'attribue par erreur à un assistant d'Ugolino. F.M. Perkins, «
Alcune appunti sulla galleria delle belle arti di Siena », Rassegna
d'arte senese, IV (1908), p. 48.
16 Stubblebine (op. cit., vol. I, p. 64-66, vol. II, fig.
131-136), l'attribue à Segna, disciple de Duccio; sa réalisation
fut jadis fixée à l'an 1340. L'assistant qui a aidé Duccio à
réaliser ce retable (il est douteux qu'il s'agisse de Segna) peut
également avoir contribué à la réalisation des personnages
figurant à gauche de la Maestà.
17 Ibid., vol. I, p. 160, vol. II, fig. 383-384. C. Brandi (Duccio,
Florence, 1951, p. 155), a remarqué des points communs avec la Madone
de la collection Tadini. Coor-Achenbach (loc. cit., p.
162 sqq.), l'attribue à Ugolino.
18 Stubblebine, op. cit., p. 164-168. Voir la note 2
ci-dessus.
19 Stubblebine (op. cit., vol. I, p. 180-181, vol. II, fig.
445-446), pense de façon erronée que l'oeuvre est en excellent état
et l'attribue à un peintre antérieur à Ugolino, en se fondant
sur des particularités qui sont en fait le résultat d'importants
repeints (le visage de la Vierge, à gauche d'une ligne verticale
passant par son oeil droit, notamment sa tempe, sa joue, sa mâchoire,
son cou, presque toute sa bouche et une partie de son voile sont
modernes). Coor-Achenbach (loc. cit.), démontre qu'il
s'agit en fait d'une oeuvre d'Ugolino et qu'elle est,
chronologiquement, à rapprocher du retable de Santa Croce.
20 Stubblebine, op. cit., vol. I, p. 172-173, vol. II, fig.
424.
21 Ibid., vol. II, fig. 425. M. Skubiszewska, « O Kilku
nieznanych wczesnych obrazach wloskich w zbiorach Poznanskich », Biuletyn
Historii Sztuki, XXII (1961), p. 26-28. B. Fredericksen,
Catalogue
of the Paintings in the J. Paul Getty Museum, s. l., 1972, p. 3.
22 Autrefois de la collection F. D. Lycett Green acheté de Langton
Douglas en 1932 et vendu chez Christie à Londres le 16 mars 1956,
lot 106 (renseignement fourni par Sir Ellis Waterhouse). De bonnes
photographies, montrant notamment les détails, sont conservées aux
archives photographiques Richard Offner à l'Institute of Fine Arts
de New York; on peut lire au verso:
« Faux ». Une fois encore, il
s'agit d'une erreur relative à l'état de la peinture qui est sans
aucun doute à rapprocher des panneaux de Poznan et de la
collection Getty. Le quatrième panneau latéral du retable n'a pas
encore été identifié, mais le panneau central est probablement la
Vierge à l'Enfant du Museum of Fine Arts de Boston (no
16.65, 91 x 62 cm; Stubblebine, op. cit., vol. I, p. 181,
vol. II, fig. 447), qui est la seule peinture d'Ugolino parvenue
jusqu'à nous, qu'on peut situer exactement à cette date et ayant
une taille convenable. Le fond d'or du panneau de Boston, notamment
le bol et le gesso ont été entièrement rénovés, ce qui a
effacé toute trace de parenté possible avec le panneau de Poznan et celui de la collection Getty. C'est peut-être l'absence
des pinacles qui donne aux trois panneaux latéraux leur aspect
tronqué, mais il est extrêmement rare de trouver des retables
siennois dans lesquels les personnages du pinacle sont posés
directement sur l'arc arrondi du panneau, sans écoinçon ni
corniche. À ma connaissance, seul le retable de la Pinacothèque
nationale de Sienne (nos 29-32; C. Brandi, La Regia Pinacoteca di
Siena, Rome, 1933, p. 169-170) du Maître de Città di Castello
présente cette particularité. Néamoins, le pinacle exécuté par
Ugolino et représentant la crucifixion (appartenant jadis à la
collection Stoclet et vendu le 24 mars 1965 chez Sotheby à Londres,
lot 9; Stubblebine, op. cit., vol. I, p. 176, vol. II, fig.
434) semble manifestement avoir surmonté l'arc arrondi d'un panneau
de retable. La courbure de l'arc à la partie inférieure de cette
Crucifixion s'adapte exactement à la partie supérieure de
la Madone de Boston; elle diffère par ailleurs de celle des
autres représentations de Madone d'Ugolino parvenues jusqu'à
nous. Ces éléments sont des indices importants, mais ne
constituent pas des preuves suffisantes pour procéder à une
reconstitution.
23 Stubblebine, op. cit, vol. I, p. 171, vol. II, fig. 421.
24 Voir B. Klesse, Seidenstoffe in der italienischen Malerei des
14. Jahrhunderts,
Berne, 1967, p. 68, 138, 258-259, pour des
exemples du motif figurant sur la tunique de la Vierge de la Galerie
nationale, notamment tirés d'oeuvres des frères Lorenzetti.
25 Stubblebine, op. cit., vol. I, p. 168-170, vol. II, fig.
415-418. G. De Nicola, « Ugolino e Simone a San Casciano, Val di
Pesa », L'Arte, XIX (1916), p. 13-18.
26 Stubblebine, op. cit., vol. I, p. 185-186, vol. II, fig.
464. Coor-Achenbach, loc. cit., p. 164.
27 Le triptyque de San Giovanni d'Asso a récemment été attribué
à « Ugolino Lorenzetti » (Stubblebine, op. cit., p.
185-186), qu'on confond parfois avec le Maître d'Ovile. Le maniérisme
de ce peintre trouve sa source dans les dernières oeuvres
d'Ugolino, que son nom rappelle. Ce triptyque n'est toutefois pas de
lui. La technique en est radicalement différente et en rapport
direct avec la Madone de San Casciano, d'Ugolino; l'oeuvre ne
comporte pas les impressions ciselées qu'on trouve dans toutes
les peintures
d' « Ugolino Lorenzetti ». En effet, ce genre
d'impressions se retrouve dans certaines oeuvres d'Ugolino.
28 La pose de la jeune Vierge est inspirée directement de la Vierge
à l'Enfant d'un disciple de Segna di Bonaventura, conservée au
musée de Grosseto (Stubblebine, op. cit., vol. II, fig.
507), et ressemble également, bien qu'un peu moins, à celle de
l'Enfant représenté dans un panneau attributé à Niccolo di
Segna, de la collection Vittorio Cini de Venise (Ibid., fig.
480). Enfin, elle s'inspire aussi de la Madone de Pérouse,
exécutée par Duccio (Ibid., fig. 44), dont la composition
se rapproche de la Madone de Brolio. Voir aussi D. Shorr, The
Christ Child in Devotional Images in Italian Painting, New York,
1954.
29 Stubblebine, op. cit., vol. I, p. 173, vol. II, fig. 426.
R. Lehman, The Philip Lehman Collection, New York, Paris,
1928, pl. XVII.
Page Suivante | Notes 30
à 34
1
| 2
| 3
| 4
| 5 | 6
| 7
Haut de la page
Accueil
| English | Introduction
| Histoire
Index annuel |
Auteur
et Sujet | Crédits |
Contact
Cette
collection numérisée a été produite aux termes d'un contrat
pour le compte du programme des Collections numérisées du
Canada, Industrie Canada.
"Programme
des Collections numérisées, droit d'auteur © Musée
des beaux-arts du Canada 2001"
|