Musée des beaux-arts du Canada / National Gallery of Canada

Bulletin Annuel 5, 1981-1982

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Ugolino di Nerio: Sainte Anne et la Vierge enfant

par Laurence B. Kanter


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Notes

14 Ibid., vol. I, p. 182-183, vol. II, fig. 450-457. J. Pope-Hennessy, Heptaptych, Ugolino da Siena, Sterling and Francine Clark Art Institute, Williamstown (Mass.), 1962, comprenant des observations valables sur l'évolution du style d'Ugolino.

15 Stubblebine, (op. cit., vol. I, p. 177-178, vol. II, fig. 438-440), situe pertinemment le polyptyque vers 1325, mais l'attribue par erreur à un assistant d'Ugolino. F.M. Perkins, « Alcune appunti sulla galleria delle belle arti di Siena », Rassegna d'arte senese, IV (1908), p. 48.

16 Stubblebine (op. cit., vol. I, p. 64-66, vol. II, fig. 131-136), l'attribue à Segna, disciple de Duccio; sa réalisation fut jadis fixée à l'an 1340. L'assistant qui a aidé Duccio à réaliser ce retable (il est douteux qu'il s'agisse de Segna) peut également avoir contribué à la réalisation des personnages figurant à gauche de la Maestà.

17 Ibid., vol. I, p. 160, vol. II, fig. 383-384. C. Brandi (Duccio, Florence, 1951, p. 155), a remarqué des points communs avec la Madone de la collection Tadini. Coor-Achenbach (loc. cit., p. 162 sqq.), l'attribue à Ugolino.

18 Stubblebine, op. cit., p. 164-168. Voir la note 2 ci-dessus.

19 Stubblebine (op. cit., vol. I, p. 180-181, vol. II, fig. 445-446), pense de façon erronée que l'oeuvre est en excellent état et l'attribue à un peintre antérieur à Ugolino, en se fondant sur des particularités qui sont en fait le résultat d'importants repeints (le visage de la Vierge, à gauche d'une ligne verticale passant par son oeil droit, notamment sa tempe, sa joue, sa mâchoire, son cou, presque toute sa bouche et une partie de son voile sont modernes). Coor-Achenbach (loc. cit.), démontre qu'il s'agit en fait d'une oeuvre d'Ugolino et qu'elle est, chronologiquement, à rapprocher du retable de Santa Croce.

20 Stubblebine, op. cit., vol. I, p. 172-173, vol. II, fig. 424.

21 Ibid., vol. II, fig. 425. M. Skubiszewska, « O Kilku nieznanych wczesnych obrazach wloskich w zbiorach Poznanskich », Biuletyn Historii Sztuki, XXII (1961), p. 26-28. B. Fredericksen, Catalogue of the Paintings in the J. Paul Getty Museum, s. l., 1972, p. 3.

22 Autrefois de la collection F. D. Lycett Green acheté de Langton Douglas en 1932 et vendu chez Christie à Londres le 16 mars 1956, lot 106 (renseignement fourni par Sir Ellis Waterhouse). De bonnes photographies, montrant notamment les détails, sont conservées aux archives photographiques Richard Offner à l'Institute of Fine Arts de New York; on peut lire au verso: 
« Faux ». Une fois encore, il s'agit d'une erreur relative à l'état de la peinture qui est sans aucun doute à rapprocher des panneaux de Poznan et de la collection Getty. Le quatrième panneau latéral du retable n'a pas encore été identifié, mais le panneau central est probablement la Vierge à l'Enfant du Museum of Fine Arts de Boston (no 16.65, 91 x 62 cm; Stubblebine, op. cit., vol. I, p. 181, vol. II, fig. 447), qui est la seule peinture d'Ugolino parvenue jusqu'à nous, qu'on peut situer exactement à cette date et ayant une taille convenable. Le fond d'or du panneau de Boston, notamment le bol et le gesso ont été entièrement rénovés, ce qui a effacé toute trace de parenté possible avec le panneau de Poznan et celui de la collection Getty. C'est peut-être l'absence des pinacles qui donne aux trois panneaux latéraux leur aspect tronqué, mais il est extrêmement rare de trouver des retables siennois dans lesquels les personnages du pinacle sont posés directement sur l'arc arrondi du panneau, sans écoinçon ni corniche. À ma connaissance, seul le retable de la Pinacothèque nationale de Sienne (nos 29-32; C. Brandi, La Regia Pinacoteca di Siena, Rome, 1933, p. 169-170) du Maître de Città di Castello présente cette particularité. Néamoins, le pinacle exécuté par Ugolino et représentant la crucifixion (appartenant jadis à la collection Stoclet et vendu le 24 mars 1965 chez Sotheby à Londres, lot 9; Stubblebine, op. cit., vol. I, p. 176, vol. II, fig. 434) semble manifestement avoir surmonté l'arc arrondi d'un panneau de retable. La courbure de l'arc à la partie inférieure de cette Crucifixion s'adapte exactement à la partie supérieure de la Madone de Boston; elle diffère par ailleurs de celle des autres représentations de Madone d'Ugolino parvenues jusqu'à nous. Ces éléments sont des indices importants, mais ne constituent pas des preuves suffisantes pour procéder à une reconstitution.

23 Stubblebine, op. cit, vol. I, p. 171, vol. II, fig. 421.

24 Voir B. Klesse, Seidenstoffe in der italienischen Malerei des 14. Jahrhunderts, Berne, 1967, p. 68, 138, 258-259, pour des exemples du motif figurant sur la tunique de la Vierge de la Galerie nationale, notamment tirés d'oeuvres des frères Lorenzetti.

25 Stubblebine, op. cit., vol. I, p. 168-170, vol. II, fig. 415-418. G. De Nicola, « Ugolino e Simone a San Casciano, Val di Pesa », L'Arte, XIX (1916), p. 13-18.

26 Stubblebine, op. cit., vol. I, p. 185-186, vol. II, fig. 464. Coor-Achenbach, loc. cit., p. 164.

27 Le triptyque de San Giovanni d'Asso a récemment été attribué à « Ugolino Lorenzetti » (Stubblebine, op. cit., p. 185-186), qu'on confond parfois avec le Maître d'Ovile. Le maniérisme de ce peintre trouve sa source dans les dernières oeuvres d'Ugolino, que son nom rappelle. Ce triptyque n'est toutefois pas de lui. La technique en est radicalement différente et en rapport direct avec la Madone de San Casciano, d'Ugolino; l'oeuvre ne comporte pas les impressions ciselées qu'on trouve dans toutes les peintures 
d' « Ugolino Lorenzetti ». En effet, ce genre d'impressions se retrouve dans certaines oeuvres d'Ugolino.

28 La pose de la jeune Vierge est inspirée directement de la Vierge à l'Enfant d'un disciple de Segna di Bonaventura, conservée au musée de Grosseto (Stubblebine, op. cit., vol. II, fig. 507), et ressemble également, bien qu'un peu moins, à celle de l'Enfant représenté dans un panneau attributé à Niccolo di Segna, de la collection Vittorio Cini de Venise (Ibid., fig. 480). Enfin, elle s'inspire aussi de la Madone de Pérouse, exécutée par Duccio (Ibid., fig. 44), dont la composition se rapproche de la Madone de Brolio. Voir aussi D. Shorr, The Christ Child in Devotional Images in Italian Painting, New York, 1954.

29 Stubblebine, op. cit., vol. I, p. 173, vol. II, fig. 426. R. Lehman, The Philip Lehman Collection, New York, Paris, 1928, pl. XVII.

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