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Sainte Anne et la Vierge enfant
par Laurence B. Kanter
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Notes
30 Voir De Nicola, loc.
cit., E. Francolini, Memorie di San Casciano in Val di
Pesa, Montepulciano,
1847; Vasari, op. cit., vol. I, p. 454. Stubblebine (op.
cit., vol. I, p. 168-169), accepte la thèse de De Nicola selon
laquelle les panneaux d'Ugolino auraient été destinés à Santa
Maria Novella. Selon lui, ils font partie de deux retables différents,
tous deux distincts de celui qu'a vu Vasari, et Ugolino n'a pas passé
davantage de temps à leur exécution qu'à celle du retable du maître-autel
de Santa Croce (c.-à-d. vers 1325). R. Offner (A Critical and
Historical Corpus of Florentine Painting, New York, 1947 , III:
V, p. 89, 110 note 5), résume l'histoire connue du retable qu'a vu
Vasari, peint après 1324 pour le maître-autel et se trouvant entre
1485 et 1591 dans la Chapelle espagnole. À mon avis, ce retable
pourrait bien être celui qui se trouve actuellement dans le Cloître
vert de Santa Maria Novella; Bernardo Daddi a signé cette peinture
en 1344; on l'a rénovée peu après 1485 et des documents attestent
sa présence dans la Chapelle espagnole avant 1790. La signature de
Daddi a été recouverte par des restaurations effectuées au XVe siècle
et n'a été mise au jour qu'en 1938 (Offner, op. cit., p.
88). Il n'est pas improbable que Vasari se soit trompé.
31 Vasari, op. cit., vol. I, p. 455, indique 1349. Dans la
première édition de Le Vite..., il s'agissait en fait de
1339, date qui a été reprise par tous les écrivains ultérieurs.
I. Ugurgieri-Azzolini (Le Pompe Sanese, Pistoia, 1649, p.
330), déclare au sujet d'Ugolino :«...fù sepolto in Siena
l'anno 1339 con questo breve Epitaffia: PICTOR DIVINUS IACET HOC
SUE SAXO VGOLINUS/CUI DEUS A TERNUM [sic] TRIBUAT VITAM
SUPERNAM ».
32 J. Pope-Hennessy (Italian Gothic Sculpture, 2e éd.,
Londres, 1972, p. 198-199), situe l'arrivée à Milan de Giovanni di
Balduccio avant 1335. Néanmoins, le document relatif à cette année
ne fait état que de l'intention de construire l'arche et de
recueillir des fonds à cette fin; il ne dit pas que le travail a déjà
commencé. R. Valentiner « Giovanni di Balduccio a Firenze », L'Arte,
VI (1935), p. 3-29), fait remarquer la facture grossière de la
sculpture figurant sur l'arche et situe par conséquent le départ de
Balducci pour Milan en 1338.
33 M. Boskovits, « A Dismembered Polyptych, Lippo Vanni and Simone
Martini », Burlington Magazine, CXVI (1974), p. 376.
Boskovits (p. 372 note 26) remet en question l'authenticité de la
notice historique qui situe en 1335 la fondation de Santa Maria al
Prato de San Casciano et voudrait faire remonter le crucifix et la
chaire aux années 1320.
34 Stubblebine, op. cit., vol. I, p. 161, vol. II, fig. 388.
La partie de la prédelle de Lucca (Stubblebine, op. cit., vol.
I, p. 159-160; vol. II, fig. 375-382: 29 x 200 cm), représentant,
entre autres, saint Louis de Toulouse en buste, était originalement
logée sous un autre heptaptyque d'Ugolino. Le panneau central de
ce dernier ne serait, en fait, autre que la Madone de Tadini,
qui aurait donc été réalisée, au plus tôt, en 1317.
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