Musée des beaux-arts du Canada / National Gallery of Canada

Bulletin Annuel 5, 1981-1982

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Sainte Anne et la Vierge enfant

par Laurence B. Kanter


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Notes

30 Voir De Nicola, loc. cit., E. Francolini, Memorie di San Casciano in Val di Pesa, Montepulciano, 1847; Vasari, op. cit., vol. I, p. 454. Stubblebine (op. cit., vol. I, p. 168-169), accepte la thèse de De Nicola selon laquelle les panneaux d'Ugolino auraient été destinés à Santa Maria Novella. Selon lui, ils font partie de deux retables différents, tous deux distincts de celui qu'a vu Vasari, et Ugolino n'a pas passé davantage de temps à leur exécution qu'à celle du retable du maître-autel de Santa Croce (c.-à-d. vers 1325). R. Offner (A Critical and Historical Corpus of Florentine Painting, New York, 1947 , III: V, p. 89, 110 note 5), résume l'histoire connue du retable qu'a vu Vasari, peint après 1324 pour le maître-autel et se trouvant entre 1485 et 1591 dans la Chapelle espagnole. À mon avis, ce retable pourrait bien être celui qui se trouve actuellement dans le Cloître vert de Santa Maria Novella; Bernardo Daddi a signé cette peinture en 1344; on l'a rénovée peu après 1485 et des documents attestent sa présence dans la Chapelle espagnole avant 1790. La signature de Daddi a été recouverte par des restaurations effectuées au XVe siècle et n'a été mise au jour qu'en 1938 (Offner, op. cit., p. 88). Il n'est pas improbable que Vasari se soit trompé.

31 Vasari, op. cit., vol. I, p. 455, indique 1349. Dans la première édition de Le Vite..., il s'agissait en fait de 1339, date qui a été reprise par tous les écrivains ultérieurs. I. Ugurgieri-Azzolini (Le Pompe Sanese, Pistoia, 1649, p. 330), déclare au sujet d'Ugolino :«...fù sepolto in Siena l'anno 1339 con questo breve Epitaffia: PICTOR DIVINUS IACET HOC SUE SAXO VGOLINUS/CUI DEUS A TERNUM [sic] TRIBUAT VITAM SUPERNAM ».

32 J. Pope-Hennessy (Italian Gothic Sculpture, 2e éd., Londres, 1972, p. 198-199), situe l'arrivée à Milan de Giovanni di Balduccio avant 1335. Néanmoins, le document relatif à cette année ne fait état que de l'intention de construire l'arche et de recueillir des fonds à cette fin; il ne dit pas que le travail a déjà commencé. R. Valentiner « Giovanni di Balduccio a Firenze », L'Arte, VI (1935), p. 3-29), fait remarquer la facture grossière de la sculpture figurant sur l'arche et situe par conséquent le départ de Balducci pour Milan en 1338.

33 M. Boskovits, « A Dismembered Polyptych, Lippo Vanni and Simone Martini », Burlington Magazine, CXVI (1974), p. 376. Boskovits (p. 372 note 26) remet en question l'authenticité de la notice historique qui situe en 1335 la fondation de Santa Maria al Prato de San Casciano et voudrait faire remonter le crucifix et la chaire aux années 1320.

34 Stubblebine, op. cit., vol. I, p. 161, vol. II, fig. 388. La partie de la prédelle de Lucca (Stubblebine, op. cit., vol. I, p. 159-160; vol. II, fig. 375-382: 29 x 200 cm), représentant, entre autres, saint Louis de Toulouse en buste, était originalement logée sous un autre heptaptyque d'Ugolino. Le panneau central de ce dernier ne serait, en fait, autre que la Madone de Tadini, qui aurait donc été réalisée, au plus tôt, en 1317.

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