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Le berger Paris de Jean-Germain Drouais
par John D. Bandiera
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Notes
12 J'ignore l'époque et le lieu d'origine de cette attribution.
13 Plusieurs versions antiques sont illustrées par S. Reinach
dans le Répertoire de la statuaire grecque et romaine, tome
I, Paris, 1897, pp. 499 et 502. (Un personnage [p. 502, pl. 833] représenté
dans la collection Smith Barry présente une grande ressemblance
avec celui du Berger Pâris d'Ottawa dans l'attitude, le type
et les détails.) Je connais l'existence de deux oeuvres du XVIIIe
siècle représentant Pâris en berger: l'une est de Pierre
Gautherot (1769-1825). Voir fig.14 de la présente étude.
Et l'autre, portée à ma connaissance par Michael Pantazzi,
conservateur adjoint de l'art européen à la Galerie nationale
du Canada, est de Frédéric Desmarais (1756-1813). On trouvera
une allusion à cette dernière oeuvre dans A. de Montaiglon et J. Guiffrey,
Correspondance des directeurs de
l'cadémie
de France à Rome avec les surintendants des bâtiments, Paris,
1905, t. XV, p. 304. La version la plus célèbre du XIXe siècle
est l'oeuvre du Canova (Munich, Neue Pinakothek).
14 H. J. Rose, A Handbook of Greek Mythology (NewYork:
E. P. Dutton & Co.,
1959), p. 106.
15 David et Rome, op. cit, p. 202. Régis Michel est d'avis que
Le berger Pâris fut peint après la mort de Drouais.
Il ajoute: « Les ouvrages des pensionnaires de Rome sont encore mal connus:
le nom de Drouais, ayant bénéficié d'un aura posthume,
dut étre libéralement appliqué à des tableaux
victimes de l'anonymat. »
16 Drouais ne signait pas ses peintures. La résurrection du fils de la veuve
de Naïm (Aix-en-Provence, Musée Granet) est signé: « Drouais pit. in Romae 1788 », mais cette attribution est très
douteuse et la date est absurde. Le berger Pâris d'Ottawa
fut nettoyé en 1979, mais la signature ne fut pas touchée. Il semble (d'après des analyses visuelles, à l'ultraviolet
et à l'infrarouge) que la signature fut reconstituée il y
a quelque temps et qu'il ne subsiste de l'original que l'inscription suivante.
«...ais. f. Rom. » Il est possible que la signature fut ajoutée
peu de temps après la mort de Drouais et qu'elle fut retouchée
par la suite. Une autre possibilité, portée à mon
attention par Myron Laskin Jr, conservateur de l'art européen, Galerie
nationale du Canada est que la signature originale se lisait comme suit: «
Desmarais. f. Roma »
(la signature actuelle laisse voir avant la lettre « J » une lettre estompée qui pourrait étre ce qui reste de
la lettre « D »). Cela voudrait dire que Le berger Pâris fut
probablement peint par Frédéric Desmarais qui séjourna
comme pensionnaire à Rome de 1786 à 1790. Nous savons que
Desmarais exécuta un Berger Pâris en 1788 (voir la
note 13 ci-avant). Une description contemporaine de cette oeuvre est de peu
d'utilité pour résoudre l'énigme. « La figure de Pâris,
par le Sr Desmarest, est vraie de ton, mais égale; les ombres
en sont peu solides et le fond, par trop de détails, détruit
l'effet de la figure. Ses académies sont lourdes. il y a quelques
disproportions dans quelques parties [...] » (Voir A. de Montaiglon et
J. Guiffrey, loc. cit.). Il semble cependant peu probable que les
commissaires de l'Académie (cités ci-dessus) verraient
des lourdeurs et des disproportions dans Le berger Pâris d'Ottawa.
17 David et Rome, op. cit, p. 202.
18 Ibid.
19 A. de Montaiglon et J. Guiffrey, op. cit., p. 245.
20 Comme je n'ai pu obtenir une photographie de l'Athlète mourant, j'ai représenté une gravure exécutée
d'après le tableau (pour une illustration, voir David et Rome,
op. cit., p. 207). L'Athlète mourant a été
conservé jusqu'à récemment à La Père
(Musée Jeanne d'Abouville). L'oeuvre est en cours de restauration
au Louvre. Lorsqu'elle a été exposée pour la première
fois, elle portait le titre L'Athlète mourant. Certaines
sources y font allusion sous le titre de Soldat romain blessé.
21 A. de Montaiglon et J. Guiffrey, op. cit, p. 96.
22 Jacques Hérissay, L'éducation d'un peintre,
Germain-Jean Drouais, (Imprimerie de Charles Hérissey, Évreux, 1905), p. 65.
23 Lagrenée fait allusion à une « tête de vieillard »
dans une lettre du 19 octobre 1785 adressée à d'Angivillier
(voir A. de Montaiglon et J. Guiffrey, op. cit, p. 48). On a suggéré
que l'étude d'une téte d'homme (Nantes, Musée des
beaux-arts) serait en fait la « téte de vieillard », mais la chose
est très peu probable puisque le portrait est censé représenter
un homme d'âge mûr (voir David et Rome, op. cit., p.
202 et fig. 48). Pour ce qui est de la participation de Drouais à
l'exécution du Serment des Horaces, on se reportera à
la note 6 plus haut.
24 Notamment, E. E Miel, op. cit., p. 8, et Jacques Hérissey, op.
cit.,
p. 70.
25 Journal de Paris, op. cit., p. 526.
26 On ignore si le sujet est de nature mythologique ou historique.
Il est cependant probable que l'oeuvre exprime le défi ou la revanche
(voir la note 32 ci-après). L'épée posée contre
le sarcophage donne à penser que le héros vient de venger
un ancêtre mort ou qu'il s'apprête à le faire. (Il pourrait
s'agir entres autres possibilités du personnage d'Oreste.)
27 À l'origine, dans le tableau d'Ottawa, les draperies tombaient
jusqu'au sol et dissimulaient la souche d'arbre. Par la suite, elles seront
considérablement réduites et couvertes de feuillage, possiblement
à l'instar des modèles classiques. On ignore à quelle
époque et par qui cette modification fut apportée, mais elle
n'est pas récente.
28 Voir la note 10 ci-avant.
29 Ibid.
30 Le dessin no 34 porte l'inscription suivante: « à la villa albani les
jambes sont très souples et abandon[nées]. » Des
indications comme celles-ci reflètent l'intérêt de
Drouais pour les qualités, telles que la souplesse, qu'il avait observées dans les statues classiques dans les premières
années de sa période romaine. On trouve des qualités
similaires dans Le berger Pâris.
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