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Le berger Paris de Jean-Germain Drouais
par John D. Bandiera
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Notes
31 David et Rome, op. cit., p. 202.
32 Le défi face à l'adversité est le thème
dominant des dernières oeuvres de Drouais. C'est le cas de l'Athlète
mourant, de Marius à Minturnes, de Philoctète
et du Départ de Cajus Gracchus. L'attitude de Drouais
à l'égard de l'art et de la vie se résume par les
mots d'une citation que certains auteurs lui attribuent. Lorsque David
avait prévenu son disciple que son obsession du travail risquait
de nuire à sa santé (comme ce devait être le cas),
Drouais lui avait répondu: « Vaincre ou mourir, il faut que
je sois peintre ou rien. » (Réf. P. Chaussard, Le Pausanius français
(Paris: F. Buisson, 1806 et 1808), p. 341.
33 Drouais insista pour que les trois Horaces soient représentés nus
(réf. Jacques Hérissey, op. cit., p. 63), mais David
refusa catégoriquement. Il se peut que le nu de l'Athlète
mourant représente la réalisation du désir qu'avai
Drouais de peindre le portrait héroïque d'un guerrier romain nu.
34 Ganymède apparaît dans une toile de Bénigne
Gagneraux qui date de 1784, L'Entrevue de Gustave III avec le Pape
Pie VI dans le Musée Pio-Clementino (Stockholm, Nationalmuseum),
(Pour une illustration, voir Musée des beaux-arts de Dijon,
Bénigne Gagneraux [catalogue, Rome: De Luca Editore, 1983
I, p. 99). Sur cette toile, l'oeuvre est exposée en évidence
près de l'Apollon du Belvedere et de la rotonde du musée.
35 Voir la note 13 ci-avant.
36 Pierre Gautherot (1769-1825) devint l'élève de
Jacques-Louis David
en 1787. On sait peu de chose à son sujet à part ce qu'on
trouve dans Thieme-Becker (p. 283) et dans d'autres sources encyclopédiques.
Ce peintre est important aux fins de la présente étude à
cause des liens qui le rattachaient à Drouais. Il exécuta
le dessin pour l'estampe de Monsaldy d'après l'Athlète
mourant de Drouais (voir la fig. 3 du présent texte). Il exposa
également sa propre version (maintenant perdue) de Marius à
Minturnes au Salon de 1796 (no 188). D'après la description qu'en
donne le catalogue du Salon, nous pouvons déduire qu'il fut directement
influencé par le Marius à Minturnes de Drouais. Il
se peut que l'idée de son propre Berger Pâris lui soit
venue du tableau de Drouais qui porte le même titre. Cela demeure
hypothétique, mais confère un certain poids à l'argument
de ceux qui attribuent Le berger Pâris à Drouais.
37 Cela est particulièrement manifeste dans le Philoctète, pour
lequel Drouais a associé une tête « homérique » à un corps qui fut probablement inspiré par une représentation
antique d'une divinité fluviale ou par une représentation
en relief de Jupiter (voir Reinach, op. cit., p. 88). Le paysage
à l'arrière-plan fait surtout penser aux marines de Joseph
Vernet.
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