La Société culturelle Mamowapik du théâtre à l'improvisation
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LE FRANCO, 1er au 7 avril 1994
L'improvisation au service du français
Chantal Reinert

EDMONTON- Ils étaient une quinzaine d'élèves de l'école St-Edmund à s'être rendus, jeudi dernier, au Bistro du centre Marie-Anne-Gaboury. Le but de la visite de ces élèves de 9e année n'était pas seulement de profiter d'une belle sortie dans une ambiance francophone, mais aussi de pratiquer cette deuxième langue apprise à l'école. Pour aiguiser leur curiosité, la Société culturelle Mamowapik avait organisé pour eux une session d'improvisation. «Vous avez une minute, l'improvisation est comparée, le sujet est le party de Noël.» À tour de rôle, des membres des équipes «Bleus» et «Jaunes» ont tenté de défendre leur couleur jusqu'à ce que le verdict du petit auditoire tranche : «4 voix pour les «Bleus» , 3 pour les «Jaunes». Les «Bleus» ont gagné!» Selon madame Wasusta, la professeure qui enseigne à ces jeunes le français deux heures et demie par semaine, c'est un bon moyen pour les inciter à approfondir leur cours. «Oui, c'est très bien pour leur vocabulaire.» D'ailleurs, aux dires de Rachel Champagne de la Société culturelle Mamowapik, ces sessions d'improvisation connaissent un grand succès auprès des élèves des écoles du secondaire inscrits aux programmes francophones, d'immersion et de français langue seconde d'Edmonton. Depuis la mi-novembre, elle a accueilli environ 15 groupes, soit près de 400 élèves. «Jusqu'à maintenant, on a eu des réponses très favorables. Quelques écoles sont revenues plus d'une fois avec d'autres groupes. Cela va plus loin que l'évaluation critique que nous recueillons.» Pour cet organisme, ces sessions d'Impro à la carte organisées sur demande lui a permis d'acquérir une nouvelle expérience en gestion. «C'est un projet qui a été conçu pour nous donner de l'expérience dans la vente des spectacles.» Et ce nouveau savoir sert directement à la promotion de la dernière production éducative de la Société culturelle Mamowapik, La Marraine des Prairies. Il en coûte 12$ par élève pour les classes qui veulent venir dîner au Bistro et assister aux sessions d'impro. Aux dires de la représentante de cet organisme à but non lucratif, cela ne génère pas beaucoup de profits mais permet de payer les deux animatrices, Marie Lavoie et Eveline Hamon, et de couvrir certaines dépenses de bureau. L'année prochaine, Rachel Champagne entend poursuivre ces sessions même si le Bistro ne sera plus officiellement ouvert le midi. Elle espère pouvoir trouver un terrain d'entente avec les propriétaires du Bistro afin de maintenir l'activité dans ce contexte francophone. Mais pour l'instant, les jeunes, qui sont au Bistro ce midi-là, observent avec attention leurs camarades défendre leur équipe. Et même si les mots français ne viennent pas toujours aisément, on sent dans les yeux de certains la ferveur du jeu et le désir de communiquer dans une langue autre que la leur.

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