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évolution positive de la communauté : 1971-1979
Entre 1971 et 1979, le développement communautaire est en plein essor : on voit apparaître des écoles publiques en français et de nombreuses nouvelles associations pour une francophonie enfin reconnue et renforcée.
Comme prévu, la Fédération se réunit en mai 1971. Après trois consultations effectuées auprès de 1500 Franco-colombiens, le comité travaille pendant six mois pour proposer une réorganisation administrative et déterminer la nouvelle orientation de la Fédération. Elle délaisse d'ailleurs sa dénomination de Fédération canadienne-française pour devenir la
législature de Victoria
Fédération des franco-colombiens. Dans l'élan, elle quitte Victoria et s'établit à Vancouver pour être plus accessible et faciliter les communications avec les médias.

À présent, la Fédération a comme mission «d'unir les individus et les organismes francophones de la Colombie-Britannique pour la promotion de leur langue, culture et héritage national en dehors et au-dessus de tout parti politique, ainsi que d'encourager, assister et patronner toute autre organisation qui contribue à la poursuite des buts de la Fédération.»

Cette réorganisation complète ne se fait pas sans remous. Les années suivantes, bien que positives, sont difficiles; il faut secouer les vieilles habitudes profondément ancrées, expérimenter de nouvelles façons de procéder, et ce, malgré le changement de personnel, le défilé de différents directeurs généraux et des problèmes financiers importants. En 1974, la Fédération se décentralise en neuf régions.

Un des premiers dossiers repris par la Fédération est celui de l'éducation. Selon le recensement officiel, 38 000 francophones habitent la province en 1973. Il est temps qu'ils aient leurs écoles! La Fédération présente donc un mémoire au ministère de l'Éducation demandant des écoles francophones. La demande semble finalement aboutir puisqu'en 1977, soit plus de cent ans

le Centre culturel colombien
après la création du système public en Colombie-Britannique, le gouvernement provincial accorde aux francophones le droit à l'enseignement public en français.

De là, les choses se déroulent très vite. Dès 1979, des écoles francophones sont opérationnelles. La première année de leur fonctionnement, elles accueillent quelque 232 élèves répartis dans neuf districts scolaires. L'Association des parents du programme-cadre de français est fondée en 1980. (voir éducation)
Par écho aux mouvements opérés à la Fédération, le monde associatif explose. Grâce aux subventions du gouvernement fédéral, de nombreux organismes et événements francophones voient le jour donnant une dimension plus régionale au développement communautaire. Centres culturels régionaux, clubs pour les jeunes et les personnes âgées et centres sociaux sont fondés.

Les années 1973 et 1974 sont effervescentes. Cette période voit la naissance de différents centres culturels français (Kamloops, Okanagan, Nanaimo, Vancouver et un peu plus tard Campbell-River
Théâtre La Seizième
et la vallée de Comox). Le Théâtre la Seizième et la chorale «Les Échos du Pacifique» datent de la même époque ainsi que la Francofête, établie à
Maillardville et célébrée à l'occasion de la Saint-Jean-Baptiste. Celle-ci devient vite un événement culturel populaire dans toute la province. La Société Maillairdville-Uni et la Fondation André Piolat apparaissent en 1978.

Le monde des médias francophones est en ébullition lui aussi. Radio-Canada s'implante à Vancouver en 1975. Malgré un climat d'opposition politique, la chaîne de télévision est soutenue par de nombreux acteurs et médias locaux. Elle commence à émettre le 26 septembre 1976.
(voir medias)
La St-Jean à Maillardville
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