Découverte d'une terre promise
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Une fois la paroisse érigée, la création d'institutions scolaires devint prioritaire pour accueillir les enfants de la colonie. Après la construction d'un couvent, on demandait à des religieuses de venir s'y installer et d'enseigner aux jeunes paroissiens les matières scolaires. Celles qui se consacrèrent à l'éducation de ces enfants furent principalement les Soeurs de Sainte-Croix.

CES SOEURS, QUELLES ÉDUCATRICES!
Le 13 avril 1912, l'Abbé Adélard Ouellette remplaça le Père Dréau au poste de curé de la paroisse de Falher. Après avoir effectué un recensement de la population, il entreprit d'organiser sa nouvelle paroisse. Falher comptait à cette époque 180 foyers, 622 personnes dont 115 enfants d'âge scolaire. Ces chiffres démontraient l'importance d'ouvrir une école et de faire venir des religieuses enseignantes. À la première occasion, l'Abbé Ouellette parla à Mgr Grouard de ses préoccupations. Ce dernier l'appuya dans ses démarches et ensemble, il firent, en juillet et septembre 1920, des pressions auprès du comité général des Soeurs de Sainte-Croix qui acceptèrent de laisser partir cinq de « leurs filles » en mission dans l'Ouest canadien. Ces soeurs enseignantes arrivèrent à Falher le 9 novembre 1920.

École de Donnelly, 1920En octobre 1922, après avoir signé un contrat conditionnel avec les commissaires de Donnelly, Soeur Aimé du Sauveur devint la première religieuse à s'installer dans la nouvelle paroisse. Elle avait finalement obtenu la permission de la Mère supérieure qui avait toujours refusé que la Soeur Aimé du Sauveur fasse l'aller-retour matin et soir entre Falher et Donnelly en cheval et calèche. Soeur Aimé ne resta par contre pas longtemps en fonction. En effet, l'école ferma pour le reste de l'année. Par la suite, on engagea des professeurs laïques.


En 1928, on entreprit la construction d'un pensionnat et de nouvelles pressions furent exercées auprès des religieuses. Le couvent avait besoin de plusieurs autres soeurs pour enseigner à un nombre de plus en plus grand de jeunes. Avant même que les travaux débutent, l'école accueillit, au début septembre, 74 élèves, dont vingt pensionnaires qui logèrent au deuxième étage de l'école. Il y avait alors deux classes : une regroupant les première, deuxième et troisième années et l'autre les niveaux quatre à sept.

Les travaux de construction du couvent débutèrent à la fin du mois de septembre sous la direction de messieurs Fortier et Sabourin. Les religieuses déménagèrent dans le spacieux pensionnat de trois étages à la mi-décembre. Au sous-sol se trouvaient deux grandes salles, les toilettes et la chambre des fournaises. Ensuite, au rez-de-chaussée, il y avait le réfectoire, la chapelle, un parloir, une cuisine, une salle de musique, le bureau de la Mère supérieure et une salle communautaire. Quant aux dortoirs et aux chambres des Soeurs, ils étaient situés au deuxième étage.


Le pensionnat pouvait maintenant accueillir soixante-dix élèves. Les jeunes étaient pris en charge par les Soeurs après la grande messe du dimanche et ce, jusqu'au vendredi soir École à Falher, 1915(règlement adopté par la commission scolaire et les religieuses). Chaque famille devait apporter les cahiers d'école, les livres, le linge de rechange et une boîte de nourriture pouvant contenir de la viande fumée, du pain de ménage, des biscuits ou du gâteau et plusieurs conserves. Au rez-de-chaussée avait été aménagée une salle spéciale pour entreposer ces fameuses boîtes. Au réfectoire, chaque famille avait son armoire pour garder ses provisions et les chaudrons dont elle avait besoin. Elle avait également un casier fermé par une petite porte où l'on entreposait son « couvert », c'est-à-dire la vaisselle et les ustensiles.


Au couvent, les élèves se levaient tous les matins à 6h30 pour assister à la messe de 7h00. Ensuite, c'était l'heure du déjeuner préparé par les Soeurs. Tous les jours, il y avait pour déjeuner du gruau. Aux repas du midi et du soir, les Soeurs donnaient aux enfants de la soupe et des patates. Du thé était également servi à tous les repas. Durant les jours de vache maigre, les Soeurs préparaient par contre des fèves au lard ou du macaroni et si les enfants voulaient autre chose, ils n'avaient qu'à manger ce que leur famille leur avait apporté. Puis, lorsque le repas était terminé, il fallait penser à laver la vaisselle. Un élève par table allait donc chercher un petit bassin d'eau chaude qui, selon la propreté des premiers couverts lavés, devenait très épaisse. La vie au couvent n'était pas très facile surtout pour les petits enfants, mais les pensionnaires apprenaient à se débrouiller et à faire cuire la nourriture.


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