Découverte d'une terre promise
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UNE RÉGION EN FORMATION
Dix mille ans auparavant, alors que dans le Nord les derniers glaciers hésitaient encore à se retirer, la région de Rivière-la-Paix était entièrement recouverte d'un manteau aqueux. Les glaciers, en perpétuels mouvements, avaient durant des années modeler la croûte terrestre au gré de leurs humeurs. Ici et là avaient été creusés quelques lacs. Par le poids phénoménal des glaces, le terrain avait été aplani alors que, sous la force de la pression, les hautes terres se confondaient maintenant aux couches de sédiments déposés là durant les ères interglaciaires. Sur ces terrains friables, l'érosion fut donc très rapide et d'épais lits de glaise se formèrent au fond des lacs.

Puis dans le Nord, une fois les cours d'eau libérés de l'emprise des glaciers, les rivières purent enfin retrouver leurs anciens lits. De nouvelles voies maritimes furent également creusées par les flots enragés dévalant les montagnes. Quant à la forêt boréale, elle partit à la conquête des terres et des nutriments insoupçonnables cachés dans leurs entrailles.

Les eaux de pluie ou de fonte des neiges débarassèrent les monts et collines de leurs saletés, minéraux et sédiments et en costumèrent, après mille et un détours, les plaines affamées. Ces terres se nourrirent goulûment de sédiments et devinrent si riches que les herbes se mirent à pousser en abondance. La terre noire se forma petit à petit à la surface et, sous les joncs, la tourbe brune prit lentement sa place.


Peu de temps après, des feux ravagèrent la plaine de Peavine Creek permettant ainsi la régénération de la forêt. De nouvelles espèces d'arbres purent renaître de leurs cendres et peuplèrent la région. La forêt boréale perdit graduellement du terrain au profit de la forêt mixte dominée principalement par le tremble. En d'autres endroits, la forêt pouvait être également composée de liards, de bouleaux, de saules, d'aulnes et d'épinettes. Même la terre se transforma et, cachée par les bras feuillus des arbres, prit des teintes de gris foncé. En de rares endroits, elle devint d'une blancheur incroyable, fondant sous les coups incessants de la pluie pour, ensuite, durcir comme le ciment.


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