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Les Premières nations et les Inuits
Rôle dans l'exploration
Les Premières nations et les Inuits habitent et explorent leur propre coin de pays. À l'arrivée des Européens, ils partagent avec eux leur connaissance du pays. Ils guident les Européens sur tout le territoire, dessinent des cartes, servent d'interprètes et font le gros du travail lors des expéditions.
Des cartographes extraordinaires!
Quand Jacques Cartier se trouve à Hochelaga (aujourd'hui Montréal), en 1535, un Mohawk touche le sifflet de capitaine en cuivre de Cartier et indique d'où vient le cuivre. L'Amérindien trace sur le sol, à l'intention de Cartier, une carte sur laquelle figurent les lacs, les rivières et les principaux portages. Un voyage d'environ 1 500 km que le Mohawk faisait de mémoire!
Pas tout à fait du papier et de l'encre!
On demande à Matonabbee, un guide tchippewayan éminemment respecté, d'aller faire le relevé des plus grandes rivières menant au nord dans l'espoir d'y trouver du minerai. Matonabbee part en 1762 et revient en 1767 avec une carte indiquant la route qui mène à la rivière Coppermine. La carte est tracée au charbon de bois sur de la peau de chevreuil.
Comment remporter la course vers le pôle Sud
Les techniques apprises des Inuits ont donné un avantage au gagnant! Roald Amundsen, qui se déplace en traîneau à chiens, atteint le pôle Sud un mois avant le capitaine Scott. Il commence son trajet avec 52 chiens et revient avec 12. Il donne les chiens les plus faibles à manger aux chiens les plus forts en cours de route. Le capitaine Scott meurt en chemin. Son malheur serait-il attribuable, en partie, à l'utilisation de poneys des Shetland pour tirer ses traîneaux?
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Le mot inukshuk signifie « personne de pierres ». Ces pierres, que les Inuits empilent en forme de personne, servent de points de repère et guident les voyageurs dans l'Arctique.
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