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Les Premières nations et les Inuits
La traite des fourrures
Les Premières nations et les Inuits sont également d'importants partenaires dans la traite des fourrures. Ils sont nombreux à gagner leur vie en chassant, en faisant de la trappe, en transportant des pelleteries jusqu'aux forts et en faisant la traite. D'autres aident à l'exploitation des postes de traite et préparent les fourrures pour les envoyer en Europe.
Le plue Dans les forts de la Compagnie de la Baie d'Hudson, des pièces appelées « plues » sont données en échange des fourrures. On accorde un plue par peau de castor de première qualité. D'autres types de fourrures sont comparés aux peaux de castor. À Fort George, il faut 14 plues pour acheter une arme à feu et 6 pour acheter une couverture. Il y a un vaste choix d'articles, notamment des haches, des ciseaux, des couteaux, des limes, des chaudrons, des perles de verre et du tabac.
Ann-Maureen Owens et Jane Yealland, Forts of Canada, Toronto, Kids Can Press, 1996, p. 48.
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Nicholas Vincent Isawanhonhi, principal chef chrétien et capitaine des Hurons établis à La Jeune Lorette, près de Québec Droit d'auteur/Source |
La traite, tout un événement! Au mois de juin ou de juillet, les Autochtones vont dans les forts pour vendre leurs fourrures. Des cérémonies ont lieu. On donne au chef un manteau rouge orné de boutons en laiton pour montrer qu'il est important. Il y a des discours, on fume le calumet de paix, puis une fête et un festin ont lieu. Le lendemain matin, la traite commence.
Ann-Maureen Owens et Jane Yealland, Forts of Canada, Toronto, Kids Can Press, 1996, p. 48.
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