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Les Premières nations et les Inuits

Par la suite

La culture et l'histoire particulière à chaque peuple des Premières nations et des Inuits auront une grande influence sur le devenir du pays que nous appelons aujourd'hui le Canada. Sans les Autochtones, l'exploration et la cartographie du Canada auraient été plus difficiles à réaliser et auraient exigé plus de temps. Leurs connaissances sauveront également la vie à de nombreux explorateurs.

Un remède provenant des arbres!

 Élément graphique : Homme iroquois enseignant à Jacques Cartier le traitement contre le scorbut

C'est l'hiver 1535-1536. Jacques Cartier et ses hommes sont contraints de rester dans un fort, à Stadaconé (aujourd'hui Québec). En février, 100 des 110 hommes sont malades. Si la maladie n'est pas soignée, elle fait pourrir les gencives, tomber les dents, enfler les jambes et les bras, avoir la diarrhée et d'autres choses aussi épouvantables. La mort les guette!

Entre temps, de peur de laisser savoir aux Amérindiens, à l'extérieur du fort, que les hommes sont malades, Cartier ordonne aux quelques hommes en santé de faire le plus de tapage possible pour faire croire aux Amérindiens que tout va bien à l'intérieur du fort. Il craint une attaque si ces derniers découvrent la vérité.

Un matin, 25 des hommes sont morts. Cartier rencontre le chef, Donnacona, à l'extérieur du fort, et lui fait part de la terrible maladie qui les frappe. Le chef ordonne qu'on fasse immédiatement bouillir de l'écorce et des aiguilles de cèdre dans l'eau. Quelques jours plus tard, tous les hommes sont guéris.

La maladie, c'était le scorbut. Le cèdre est riche en vitamine C, le remède au scorbut.

Pouah!
Élément graphic : Séparateur Le pemmican, un aliment préparé par les femmes autochtones, est fait de viande séchée réduite en poudre et de graisse animale à aux quelles on ajoute, parfois, de atocas ou des petites poires (fruits de l'amélanchier). Le tout est introduit dans des intestins d'animaux ou des sacs en cuir. Le pemmican est nutritif, facile à transporter et se garde très longtemps.

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Dans ses propres mots
Élément graphic : Séparateur Le pemmican va devenir l'aliment principal des expéditions de traite des fourrures et des expéditions polaires. Voici ce qu'en dit William Laird McKinlay : « …but now the tea-break was a blessed relief. Tea was the only part of our meals that I enjoyed. I had taken an early dislike to our staple diet -- pemmican; the Hudson's Bay variety was too fatty; the Underwood was too sweet. I depended on tea to wash it down. »

William Laird McKinlay, Karluk: The Great Untold Story of Arctic Exploration and Survival, Londres, Granada Pub., 1976, p. 111.
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