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David Thompson : L'homme qui regardait les étoiles

Les moyens de transport

David Thompson fait presque tous ses voyages en canot, à pied ou à cheval. Les canots sont faits d'une armature en bois recouverte d'écorce de bouleau. Ils sont très légers et faciles à transporter pour passer des chutes et des rapides dangereux. C'est très important pour circuler sur les cours d'eau tumultueux qu'il doit emprunter.

Grands ou petits, les canots servent à toutes les sauces

Élément graphique : Bateau voyageur et canot chippewa

Les canots qui servent à transporter les marchandises, les canots de maître, également appelés « canots de Montréal », font 11 m de long sur environ 2 m de large et peuvent transporter 4 000 kg de provisions (440 caisses de boissons gazeuses en cannettes). Il faut 12 voyageurs pour les faire avancer. On s'en sert sur les lacs et les grandes rivières.

Il faut de plus petits canots pour parcourir les rivières plus petites. On les appelle « canots du Nord ». Ils font environ 7,5 m de long sur environ 1 m de large. Il faut 2 personnes pour les faire avancer. Les canots légers servent à livrer des messages urgents.

Pour faire avancer le canot plus rapidement, 14 rameurs sont nécessaires dans un canot de Montréal et 9 dans un canot du Nord. Ann-Maureen Owens et Jane Yealland, Forts of Canada, Toronto, Kids Can Press, 1996, p. 43.

Robert Livesay et A. G. Smith, The Fur Traders, Toronto, Stoddart, 1989, p. 28-29.

Elizabeth Simcoe

Attention à la marche!
Elizabeth Simcoe, épouse du premier lieutenant-gouverneur du Haut-Canada, décrit les dispositions spéciales prises à son endroit lorsqu'elle fait un voyage en canot de Montréal, le 9 novembre 1793 : « A Beaver Blanket & a carpet were put in to sit upon. We carried a small table to be used in embarking & disembarking for the Canoe cannot be brought very near the Shore lest the gravel or pebbles injure her, so the table was set in the water & a long Plank laid from it to the Shore to enable me to get in or out…. »

[Traduction :] Une couverture en peau de castor et un tapis ont été placés dans le canot pour qu'on puisse s'y asseoir. Nous avons apporté une petite table pour embarquer et débarquer, car il était impossible d'amener le canot près de la rive, de crainte que le gravier ou les cailloux ne l'endommagent. On a placé la table dans l'eau et une grande planche qui menait de celle-ci à la rive pour que je puisse embarquer et débarquer […]

Mary Beacock Fryer, Elizabeth Posthuma Simcoe, 1762-1850: A Biography, Toronto, Dundern Press, 1989, p. 91.


Dans ses propres mots
Élément graphic : Séparateur Elizabeth Simcoe a également pris place dans de plus petits canots : « I was delighted with the Canoe, the motion so easy, so pleasant, so quiet, like what I should suppose being in a Palaquin [a covered litter used in India]. We sat on Cushions in the bottom of the Canoe. The Indians brought us Strawberries not quite ripe. Jones's sister put them in a saucepan with water & sugar & boiled them & I thought them very good with my Tea. »

Mary Beacock Fryer, Elizabeth Posthuma Simcoe, 1762-1850: A Biography, Toronto, Dundern Press, 1989, p. 91.

Élément graphic : Séparateur
Élément graphic : Séparateur

[Traduction :]
J'ai bien aimé le canot. Le mouvement était si aisé, plaisant et silencieux, comme dans un palanquin [chaise couverte utilisée en Inde], j'imagine. Nous nous sommes assis sur des coussins, au fond du canot. Les Amérindiens nous ont apporté des fraises qui n'étaient pas tout à fait mûres. La sœur de M. Jones les a mises dans une casserole avec de l'eau et du sucre et les a fait bouillir. Je les ai trouvées délicieuses avec le thé.


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