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Propagation 2

 

RELIGIEUSES

Lettres 2


Écrite par Mathildee Dancause f.j. (1949-1957) (1960-1963).

1949

6 filles de Jésus
-50 pensionnaires
-2 prêtres, 3 frères, 2 employés venaient tous au couvent pour manger leurs repas.

Mise en conserve
Nous aidions les sœurs à mettre en conserve les viandes.

Viandes
Les frères ont apporté environ 50 poulets à la blanchisserie, je les ai échaudés dans un grand pot et avec l'aide de quelques garçons je les ai aussi plumés. Les plumes ont été utilisées dans des édredons. Les poulets ont été alors apportés à la cuisine puis vider et laver.

Cuisine
- Glacières avec un gros morceau de glace sur la partie supérieure (la glace était gardée
dans une cabane avec du bran de scie). Nous pouvions également y conserver la viande pendant un certain temps.
- Les pensionnaires aidaient en épluchant les pommes de terre et nettoyant la vaisselle.
- Pas d'eau courante et pas d'évier dans la cuisine.
- L'eau de la bassine était utilisée pour nourrir les porcs.
- Nous avions quatre éviers en tout, un dans chaque dortoir des enfants et un dans le dortoir des soeurs.

Quand S. Chrysogone est arrivée, elle a prié et a reçu un évier pour la cuisine, un baquet pour les sœurs et deux douches pour les enfants (elles ont servi environ 50 personnes!)

1953 – Des toilettes ont été installées à l'intérieur! Plus besoin de geler dans les toilettes extérieures. Mais ces dernières étaient encore utiles quand il faisait plus chaud!

Se baigner
Une des soeurs faisait des divisions avec des couvertures grises. Les enfants se lavaient les cheveux dans les bassins qui étaient sur un long buffet, puis finissaient de prendre leurs bains derrière la couverture qui servait de division.

Chauffage
Deux grands fourneaux à bois : j'étais responsable et devais me réveiller pendant la nuit et le matin à 5 h 20. Je vidais les cendres, parfois la buche était trop grande pour moi et le fourneau!
Dieu merci j'avais l'aide de S. Marie-Anne Plamondon, nous devions chacune nous lever à tour de rôle à 1 heure du matin. Toujours vivant, les fourneaux fumaient beaucoup ! Après nous avons commencé à chauffer avec du charbon.

En 1952, Frère Tretreault a repris le travail.

Les lundis matins je devais allumer le fourneau de la blanchisserie et porter l'eau au couvent. Je remplissais le grand chaudron pour que je puisse me laver tôt. Après le déjeuner, le bâtiment de blanchisserie n'était pas aussi froid, je pouvais dès lors ouvrir l'eau de la cave ainsi que le robinet de l'évier. L'eau tombait dans un grand réservoir, je pense qu'elle venait de l'hôpital de Sainte-Catherine. Nous avions fait une grande ouverture sur le dessus. En dessous nous avions mis un tuyau de conduite (ou au travers) avec un robinet. L'eau tombait dans un grand baril et nous pouvions raccorder un tuyau au robinet. Quand tout était plein, nous fermions l'eau de la blanchisserie et du sous-sol. Je remplissais alors cinq grands seaux avec l'eau qui était encore dans le tuyau.

La blanchisserie était située près du couvent (1 demi- arpent de dimension).

Très froid, les murs et le plancher n'avaient qu'une seule rangée de planches et de bardeaux, aucune isolation. Il y avait quelques trous que je recouvrais de catalogues.

J'avais une machine à laver que Frère Antoine avait installée avec l'aide de deux Métis. J'avais également une essoreuse. Ces deux machines fonctionnaient avec un moteur à gaz, il y avait un petit réservoir d'eau pour refroidir le moteur. L'eau dans le petit réservoir devenait chaude et je l'utilisais pour laver, surtout pour bouillir les vêtements blancs. Le dessus de la blanchisserie était utilisé pour sécher les vêtements car j'y avais deux fourneaux. J'ouvrais la petite fenêtre pour enlever l'humidité.

1953 – nous avons utilisé le sous-sol de l'école comme dortoir.

Nous avons fermé les portes en 1963.


Lettres 3

Écrites par Ferrier, Thompson. Bibliographie.

Éducation indienne dans le nord-ouest (1873)

La vérité est que l'Indien a une individualité aussi distincte que n'importe qui et ne sera jugé correctement que si nous apprenons à le mesurer selon ses propres normes. Comme nous, les blancs, souhaiterions être jugés si une race plus puissante devait saisir le contrôle que nous avions.

À : Sœur Charlebois, Général Auxiliaire – Hôpital Général, Montréal.
De : Sœur Youville (Soeur de la Charité) – Hospice Saint-Joseph, Lac La Biche.

12 avril 1875,

- L'entrée (ou le salon) servait de salle de séjour, dortoir, la salle à manger, blanchisserie etc.
- Ai gardé le petit fourneau chaud! Les trois dames ouvraient la porte du fourneau pour éventer les flammes.
- Beaucoup de poissons à manger.
- Une croix de 35 pieds a été placée au bord du lac.
- Une Récolte de 150 boisseaux d'orge, 138 boisseaux de mauvais blé.
- Petit jardin, très peu de semences à planter.
- Les poulets sont encore vivants, nous les gardons dans un bâtiment pour que les chiens ne les mangent pas!
- Nous sommes tellement occupés à préparer les vêtements, les vivres, etc. pour les missionnaires qui partent toujours.
- Il y a peu de foin, les animaux sont maigres. Nous avons hâte au printemps.
- La chaussée du moulin est brisée. Le moulin à farine est cassé, le pain sera rare.
- Les voyageurs apportent peu de farine.


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