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Mesdames et Messieurs, le Canada a besoin de se donner un nouveau gouvernement, un gouvernement qui établira l’imputabilité à Ottawa, qui ira au-delà des scandales, de la corruption et des enquêtes, qui donnera suite aux vraies priorités des simples travailleurs et de leur famille. Des priorités comme faire le ménage au gouvernement, réduire la TPS, sévir contre le crime, offrir une garantie sur le temps d’attente des patients, et donner aux parents des choix et des résultats en matière de services de garde.
C’est là-dessus que je voudrais aujourd’hui mettre l’accent : la garde des enfants – et sur un aspect particulier de notre programme pour la garde des enfants, le Programme d’investissement dans la garde d’enfants communautaire.
Il n’y a pas longtemps, Benjamin et Rachel avaient l’âge de ces enfants. Avant que Ben et Rachel ne commencent à aller à l’école à temps plein, Laureen et moi avons eu recours à plusieurs formules de service de garde.Lorsque Ben et Rachel étaient très jeunes, Laureen est restée avec eux à la maison, dirigeant notre entreprise à domicile. Nous avons eu aussi recours à des services de garde non agréés, puisque nous avons confié nos enfants à des membres de la famille et à des amis. Ben et Rachel ont également fréquenté une garderie professionnelle et un établissement pour les enfants d’âge préscolaire. Comme tant d’autres parents canadiens, Laureen et moi connaissons d’expérience les difficultés que rencontrent une famille moderne, les difficultés de la conciliation travail-famille, de la recherche d’un juste équilibre entre gagner sa vie et investir du temps dans le rôle de parent. On veut toujours ce qu’il y a de mieux pour ses enfants – ils sont notre avenir – mais on doit faire les choix du présent. Il n’est pas facile d’élever des enfants. Cela n’a jamais été facile. Et les nouveaux défis sont nombreux pour les familles d’aujourd’hui. Les conditions de travail pour les femmes et les hommes sont plus variées qu’elles ne l’ont jamais été avant. Ils ont de plus longues heures de travail. Ils passent plus de temps en déplacement pour aller au travail et revenir. Les voyages d’affaires sont fréquents. Les services de garde coûtent cher. Et il est souvent difficile de trouver des services de garde de qualité. Voilà pourquoi il nous faut un gouvernement doté d’un plan qui permettra de créer de nouvelles places en garderie.
Je voudrais aujourd’hui vous faire connaître les détails de notre Programme d’investissement dans la garde d’enfants communautaire, qui créera pour les enfants des parents qui travaillent 125 000 places en garderie. Nous accorderons une aide directe aux employeurs, ce qui comprend aussi bien les entreprises que les établissements sans but lucratif. Nous allons verser 10 000 $ pour chaque nouvelle place en garderie. Cet argent servira directement à aider ceux qui feront des dépenses d’équipement pour ouvrir de nouvelles places en garderie. L’argent ne passera pas entre les mains d’hommes et de femmes politiques, et nous ne créerons pas toute une nouvelle bureaucratie.
On trouve déjà au Canada beaucoup de services de garde liés au travail. Certains sont offerts par les entreprises elles-mêmes ou avec la collaboration de services communautaires sans but lucratif. Nous voyons ici aujourd’hui un excellent exemple d’innovation dans les services de garde liés au travail, soit la maison Cooper, exploitée par Husky Injection Molding Systems, ici même, à Bolton, en Ontario.
J’adresse tous mes remerciements à M. John Galt qui nous accueille ici aujourd’hui. Nous prévoyons que ce programme créera environ 25 000 nouvelles places chaque année, ce qui donnera 125 000 places en cinq ans. Et le coût du programme s’élèvera à 250 millions de dollars par année. En encourageant la créativité et la participation du secteur privé et des organismes communautaires, notre plan permettra de réduire les listes d’attente des garderies. Notre Programme d’investissement dans la garde d’enfants communautaire viendra compléter les efforts de ceux qui créent directement les places en garderie. Tout comme les 1 200 $ de l’Allocation pour le choix en matière de garde d’enfants iront directement aux parents. Les deux programmes vont de pair. Nous répondrons à la hausse de la demande de services de garderie qui sera provoquée en partie par la nouvelle Allocation, et à la plus grande flexibilité que cela donnera aux parents. Grâce à notre plan, les listes d’attente des services de garde seront moins longues.
Sous le gouvernement actuel, les listes d’attente des services de garde se sont allongées. Je me dois de vous rappeler qu’il y a 13 ans de cela Paul Martin a promis dans le Livre rouge libéral dont il était l’auteur des services universels de garde en établissement. Il a réitéré sa promesse en 1997. Puis en 2000. Et en 2004. Mais nous n’avons encore vu aucune place en garderie créée par Paul Martin. Ces enfants qui devaient théoriquement obtenir un grand programme de services de garde universel ont depuis grandi, et attendent maintenant le grand programme universel pour l’enseignement postsecondaire. Le fait est que ce gouvernement propose de dépenser une toute petite partie de l’argent nécessaire pour créer un système universel de garderies institutionnelles. En fait, il propose de dépenser la moitié de ce que nous dépenserions, et de transférer cet argent d’un groupe de politiciens à un autre; de donner de l’argent à des chercheurs et à d’autres prétendus experts; de mettre en place des bureaucraties.
Si vous appuyez l’approche proposée par ce gouvernement, vous pouvez lui donner une cinquième chance de présenter des résultats. Mais si vous voulez que les parents aient le choix des services de garde, et si vous voulez créer 125 000 nouvelles places en garderie, des places bien réelles et concrètes, des places bien réelles sur lesquelles les parents pourront compter. Et si vous voulez des choix en matière de services de garde pour les parents, élisez un nouveau gouvernement conservateur.
Le 23 janvier, changeons pour vrai afin d’établir l’imputabilité, changeons pour donner le choix et des résultats dans les services de garde. Changeons pour vrai.
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Pour plus d’informations : Service de presse du Parti conservateur au (514) 286-0966