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Le Festival-Concours des Jeunesses musicales

Le père Lindsay s'est impliqué au sein des Jeunesses musicales parce qu'il désirait que les jeunes entendent de la musique et qu'ils y prennent goût. Il mettra sur pied le Festival-Concours pour qu'ils aillent plus loin et prennent une part encore plus active en jouant davantage de musique. En créant cet organisme, il cherche donc à stimuler les jeunes à faire de la musique.

Il y a déjà eu un concours parrainé par les Jeunesses musicales du Canada qui s'adressait aux différents centres et auquel celui de Joliette a pris part, mais en 1962 les Jeunesses musicales de Joliette auront leur propre organisation.

Premier Festival Concours

Dès la première année, plus de 100 concurrents sont inscrits. Ils viennent de tous les milieux musicaux où s'enseigne la musique classique, mais notamment des pensionnats, couvents et collèges tenus par les communautés religieuses.

Rappelons qu'à l'époque ce sont souvent des religieuses qui donnent les cours de piano. C'est d'ailleurs d'abord dans la section piano que les concurrents s'inscrivent les premières années.

 

Qui dit concours, dit prix

Concours et prix

Jusqu'en 1966, l'année de fondation du Camp musical de Lanaudière, les lauréats de chaque catégorie se mériteront une bourse pour le camp du Centre d'Arts d'Orford. En 1967, c'est en direction du Camp musical de Lanaudière, dont c'est la première saison, que partiront les gagnants du Festival-Concours.

En peu de temps l'événement prend de l'ampleur. D'abord, par le nombre d'inscriptions qui passe en moins de dix ans de 100 à 400, puis par les montants d'argent alloués en bourses. En 1962, il se donne quatre bourses de 150$ chacune. En 1978, le jury remet 10 000$ en prix, alors qu'en 1989, il en distribue pour une valeur totale de 24 000$.

Bien que les chiffres soient assez éloquents, ils ne révèlent qu'en partie l'importance d'une telle compétition. Le Festival-Concours est devenu dès sa création un véritable stimulant pour les jeunes musiciens de Lanaudière.

On se forçait pour travailler en espérant remporter une bourse qui nous permettrait d'aller au camp musical, explique Isabelle Houle qui a participé pendant dix ans à l'événement.

Au tout début de l'année, on choisissait les pièces que l'on allait présenter au Festival. Cela nous tenait en haleine de septembre à avril. Ça devenait presque plus important que mon examen de fin d'année. Pourquoi ? Peut-être que le fait de jouer devant un public et d’avoir la chance de participer au concert-gala et de remporter une bourses rendait-il la chose plus excitante ?

Il semble que le Festival ne soulève pas l'enthousiasme que chez les jeunes. Les professeurs de musique succombent aussi à l'attrait de l'événement et plusieurs travaillent fort pour préparer leurs élèves en vue du Festival, raconte Isabelle Houle qui a elle-même présenté de ses élèves en piano au concours.

 

Le Festival-Concours: un impact dans la région

Isabelle Houle est persuadée que le Festival a joué un rôle non négligeable dans la carrière de nombreux musiciens de Lanaudière qui "sont passés" par le concours et qui ont fait carrière par la suite.

Elle cite alors des artistes comme la violoniste, Angèle Dubeau, qui a été la première à remporter la grande bourse en 1978, la contrebassiste et deuxième récipiendaire de ce prix, France Beaudry, qui ira poursuivre sa carrière en Allemagne, la violoniste Élaine Marcil à qui nous devons la formation du Quatuor Claudel, la violoncelliste Chantal Marcil, sœur d'Élaine, qui fera partie de nombreux orchestres symphoniques de la province et… combien d'autres.

Un impact dans la région
Elle pense également au claveciniste et organiste, Luc Beauséjour, que nous avons pu entendre à diverses reprises au Festival international de Lanaudière et qui a découvert le clavecin au Centre d'Arts d'Orford auquel il a pu participer grâce à une bourse du Festival-Concours.

 

Le père Lindsay toujours présent au Festival-Concours

Même si le père Lindsay a délaissé en partie l'organisme depuis qu'il a quitté ses activités au sein du Centre culturel qui gère actuellement le Festival, il y reste intimement lié. Comme depuis le début, il s'occupe encore aujourd'hui de choisir le jury. Il a continué pendant longtemps de présider la campagne de financement, comme ce fut le cas en 2001 alors que le Festival-Concours célébrait son 40e anniversaire. C'est à cette occasion qu'il a également été nommé président d'honneur en compagnie de la violoniste, Angèle Dubeau.

1987 - L'Année d'Angèle dubeau Malgré sa participation moins grande qu'avant, le père Lindsay incarne toujours l'âme du Festival-Concours. S'il ne tape plus lui-même les programmes des concerts-galas qui clôturent chaque année le Festival, s'il n'accompagne plus au piano chacun des participants lors des auditions comme il l'a fait au cours des premières années, il représente encore l'image de cet événement dont il a établi les règles il y a quarante ans.

Et il assiste toujours fidèlement année après année aux prestations des jeunes. Ainsi, il est aux premières loges pour être témoin de la progression de celui ou celle qui pourrait devenir un futur Luc Beauséjour ou une nouvelle Angèle Dubeau.

Et chaque année révèle son lot de surprises. Le Festival a peut-être connu son bel âge, comme le dit Isabelle Houle, à l'époque où les Dubeau, Marcil, Beaudry, Marie-Andrée Benney (Flûte), Jean-Jules Poirier (cor) se présentaient tous à la même édition, mais il reste que de nombreux autres jeunes talents se sont illustrés au fil des saisons. Jean-Sébastien Roy

Nous n'avons qu'à penser à Marie-Andrée Chevrette (violon), les sœurs Giguère (Claudine, alto, Nathalie, violoncelle, Pascale, violon), Annie Parent (violon), Alex Benjamin, l'actuel directeur artistique adjoint au Festival international de Lanaudière, et, encore plus récemment, à des musiciens comme Jérôme Ducharme (guitare), Louis-Philippe Marsolais (cor) et Jean-Sébastien Roy (violon).

 

 

 

Le Festival-Concours des Jeunesses musicales

Qui dit concours, dit prix

Le Festival-Concours: un impact dans la région

Le père Lindsay toujours présent au Festival-Concours

   
                 

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