Le corps,
l'espace,
l'objet construit

Parcours d'atelier

Dans cet atelier de fabrication d'un masque-heaume, Jean-François Pirson nous invite à construire une réelle extension du corps. Le masque ici dépasse la simple parure pour devenir un objet fabriqué qui transforme notre démarche, notre attitude physique et mentale face à la matière, l'espace et le temps.

On peut aussi entrevoir un atelier du même genre mais en contruisant des objets qui sont en lien avec d'autres parties du corps que la tête. Voici quelques suggestions d'étapes à suivre:

• Dessiner le corps dans différentes positions en guise de réchauffement.
• Choisir des matières, des formes, des objets existants, etc.

• Bouger avec ces formes et trouver comment les fixer au corps de manière à construire une sorte de prolongement du corps (fluidité et confort).

• S'intérioriser avec cette nouvelle forme en bougeant dans l'espace (corps-objet, démarche, attitude).

• Présenter aux autres une courte action avec cet objet portable dans l'espace, le temps d'une courte représentation.

Position manifeste du poète

1. À travers la construction d'un objet (masque-heaume), donner à chacun le temps d'un retrait par rapport au thème de la collection.

2. Travailler sur l'articulation masque-heaume / corps / espace ; poursuivre la relation avec d'autres objets, d'autres corps.

   Corps socle du masque ou nouveau corps en mouvement qui déploie son propre espace. Quelle tête, quel corps, pour quel espace?

   Des séances de dessin de modèle vivant favorisent la lecture et l'écriture du silence, la densité de la mesure, de la respiration, du dynamisme, des rythmes, du mouvement du corps dans l'espace.

3. Poser les questions suivantes :
   • Ma proposition a-t-elle un ancrage dans ma démarche personnelle?

   • En quels termes puis-je parler de collection en rapport avec cette proposition?

   • L'ensemble des masques éclaire-t-il d'une manière nouvelle mon rapport à la collection?

4. Affirmer son travail dans la présence de la présentation, seul ou en groupe.

5. Poser une question plus fondamentale : comment mon introspection sur la collection modifie-t-elle mon regard sur le monde?