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Cet
essoufflement s'inscrit dans le ralentissement général du dynamisme franco-colombien.
Isolées, fatiguées d'avoir à se battre continuellement pour faire vivre
le fait francophone sans véritable reconnaissance officielle et moyens financiers,
plusieurs associations ralentissent ou cessent leurs activités. C'est heureusement
à cette période, plus précisément en 1967, que Radio-Canada s'étend jusqu'en
Colombie-Britannique et commence à émettre en français. Grâce à la radio,
les francophones de la province sortent progressivement de leur isolement
culturel. Ayant accès aux nouvelles communautaires provinciales et nationales
dans leur langue, mais aussi aux nouveautés musicales, ils ne dépendent
plus que d'eux-mêmes en matière de ressources culturelles. |