Les
communautés nouvellement arrivées s'installent. À Maillardville, la vie communautaire
se développe rapidement. La première paroisse est prête pour les fêtes de Noël
de 1910. On organise fanfare, soirées-jeux, bazar… Le gouvernement fédéral leur
accorde un bureau de poste en 1913. Dans la lancée, les habitants du quartier
tentent de le faire incorporer sous forme de village propre, ce que le
gouvernement
provincial refuse. Ignorés des autorités provinciales, ignorés par le conseil
municipal, les habitants du quartier francophone de Coquitlam n'en restent pas
moins motivés : ils s'impliquent dans de nombreuses activités civiques. Des
organismes sociaux voient le jour tels la police, les pompiers, les assemblées
municipales, et les commissions scolaires.
Le
16 mai 1917, on assiste à la fondation de la Congrégation des Dames de Sainte-Anne.
Maillardville se développe autant au niveau social qu'économique, jusqu'aux
lendemains de la première guerre mondiale qui fut bénéfique à l'industrie
du bois. Au cours de cette période, la demande de bois en provenance des
pays en guerre augmente. Ce n'est, cependant, qu'une situation temporaire.