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réorientation de la Fédération : 1955-1966
Pendant ce temps, la Fédération continue à remplir sa mission. Après Vancouver et Maillardville, c'est au tour de Port Alberni de voir une paroisse s'ériger. Notre-Dame des Victoires y est fondée en 1951. La sixième et dernière paroisse fondée par les franco-colombiens, Notre-Dame de la Paix, sera établie à New Westminster en 1958.
Le mouvement des scouts francophones de Maillardville est fondé en 1955. C'est, avant la période florissante des subventions des années 1970, le premier mouvement consacré aux jeunes francophones de la Colombie-Britannique. Parallèlement, la Fédération développe ses activités dans le domaine de l'éducation ; elle crée d'ailleurs un comité «éducation» en 1954. (voir éducation)
bénédiction
En 1961, la Fédération fête ses quinze ans. C'est maintenant un représentant solide, efficace et fiable pour les francophones de Colombie-Britannique. Du moins semble-t-il. En réalité, les francophones, notamment ceux habitant les grands centres pourvus de paroisses, d'écoles et de caisses, s'essoufflent. Ils ne se voient pas recommencer ailleurs ce qu'ils ont eu tant de mal à faire chez eux. Malgré les incitations à la solidarité, l'action de la Fédération ralentit. Elle reçoit de nombreuses critiques de la part de ses membres ; il est temps de faire le point.

Il faut attendre quelques années pour que la Fédération soit emportée dans un nouvel élan. En 1964, des nouveaux membres, jeunes et dynamiques, lui donnent une autre orientation. Pour mieux plaider la cause des francophones en Colombie-Britannique, la Fédération sera désormais représentative sur le plan provincial mais aussi national.

Elle devient un organisme provincial sans but lucratif, dont la mission est d'unir les «franco-colombiens pour la conservation, la défense et l'avancement de leur culture et leurs intérêts religieux et nationaux, en dehors et au-dessus de tout parti politique. Elle veut encourager, assister et patronner toute autre organisation qui aiderait à la poursuite de ses buts.»

Au même moment, ses membres passent la résolution de se battre pour obtenir des écoles non confessionnelles de langue française qui seraient administrées par des commissaires francophones. Pour la première fois, on dissocie éducation en français et religion catholique au sein de la Fédération. Ceci provoque une violente réaction du clergé, et même une scission entre la Fédération et les paroisses de Maillardville.
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