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forum sur la constitution En 1993, le Parti Réformiste prend de l'importance dans l'Ouest canadien, ce qui inquiète la communauté francophone de la Colombie-Britannique. Ce nouveau parti, qui a maintenant une présence significative à la Chambre des communes, est ouvertement contre le bilinguisme
et la Loi sur les langues officielles. Le climat politique créé par la présence importante de cette formation à Ottawa amène le gouvernement en place en Colombie-Britannique à jouer de prudence dans les dossiers chers aux francophones. Même à Ottawa, les communautés éprouvent plus de difficultés à faire progresser les dossiers stratégiques. L'ère des coupures budgétaires amorcées précédemment et accentuée à compter de 1994 a aussi un impact important.

Toutefois, un des gestes positifs que pose le gouvernement fédéral est annoncé lors du Congrès mondial acadien en 1994. Le Premier ministre Jean Chrétien annonce l'adoption d'une politique cadre sur la participation des institutions fédérales au développement communautaire prévoyant que les institutions fédérales produisent des plans d'actions à l'égard de leurs obligations en vertu de la Partie VII de la Loi sur les langues officielles.

Mais la communauté francophone de la Colombie-Britannique est déterminée à se doter des outils nécessaires à son développement et à la poursuite de sa prise en charge par elle-même. À l'automne 1994, elle s'engage dans un processus qui allait profondément transformer les relations qu'elle entretient avec le gouvernement fédéral. Ainsi, lors de l'assemblée générale annuelle de la FFCB, les membres de la communauté décident de négocier une entente Canada-communauté avec le gouvernement du Canada. Après plusieurs consultations et négociations de part et d'autre, une entente est finalement signée le 22 mars 1996.

Avec la première entente, la communauté francophone devient gestionnaire de son développement en ce sens que c'est elle qui détermine dorénavant les priorités de son engagement à l'épanouissement des francophones.
entente canada-communauté 1 entente canada-communauté  2
Cette première entente, comme la deuxième (signée en janvier 2000), marque une prise en charge par la communauté vis-à-vis de son développement. Elle engage ses représentants et représentantes dans le processus décisionnel quant à l'approbation des activités à financer; ces activités (projets ou programmation) sont soumises par les groupes et associations travaillant au développement de la communauté.
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