L'Heritage de l'ile Rouge
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Dernière mise à jour: 2001/05/31

 

Méthodes de pêche

La pêche à l'île Rouge

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    Même embellie par Arthur de Gobineau, il est clair que la vie n'était pas rose. Si le capitaine et le docteur - qui disposaient chacun d'une maison - avaient le temps de fumer la pipe et de jouer aux cartes, il n'en était pas de même pour les pêcheurs et, pire encore, pour les graviers.

    La vie de ces travailleurs ne peut que s'imaginer bien imparfaitement aujourd'hui. Le travail commençait très tôt - alors qu'il faisait encore nuit au début de la saison - et ne se terminait que la nuit revenue. On mangeait médiocrement, même si la présence de quelques jardins, de bétail et d'une boulangerie laisse entendre qu'à l'île Rouge on ne connaissait pas les conditions désastreuses de la majorité des établissements de pêche français. La présence à demeure d'un médecin - qui bien souvent avait le titre mais pas l'expérience - garantissait également que les blessures et les maladies communes aux pêcheurs - accidents de pêche, panaris et autres infections causées par les couteaux ou les hameçons, pleurésies ou pneumonies - pouvaient être traitées adéquatement.

    Les cabanes accrochées le long de la falaise n'étaient que des huttes de bois debout où l'air circulait librement et où le poudrin des dernières tempêtes de printemps entrait par tous les interstices. Deux ou trois paillasses jetées sur des cadres de bois, c'est tout.

 

 

 

 

 

 

 

 

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