L'Heritage de l'ile Rouge
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Dernière mise à jour: 2001/05/31

 

Méthodes de pêche

La pêche à l'île Rouge

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    Avant l'avènement des chalutiers congélateurs et, plus tard encore, des navires usines, il n'y avait que deux manières de pêcher la morue et deux façons de la préserver. La première était la pêche errante qu'on pratiquait sur le Grand Banc, et la pêche sédentaire qu'on pratiquait le long de la côte.

    La pêche errante donnait ce qu'on appelle la morue verte, la seconde la morue sèche.

 

La pêche errante et la morue verte
    La pêche errante se faisait à bord de navires à voiles, trois-mâts, bricks-goélettes, goélettes qui quittaient la France au printemps pour se rendre sur le Grand Banc. Les capitaines et leurs patrons de pêche connaissaient les fonds marins comme leurs poches et savaient où trouver la morue, comme l'explique Jean-François Brière dans son ouvrage «L'armement français pour la pêche à Terre-Neuve» :

    Les capitaines les plus expérimentés se déplaçaient sur le Grand Banc comme des paysans sur leur terroir. La possibilité de sonder offrait des repères commodes sur cette immense étendue d'eau; à la limite on ne naviguait plus, on marchait.

    Une fois le lieu de pêche choisi, le navire mouillait, c'est-à-dire qu'on jetait l'ancre. On mettait alors à l'eau de petites embarcations - les doris - dans lesquels prenaient place deux hommes, le patron et son matelot, communément appelé «avant de doris». Dans de grands paniers d'osier - les mannes - les pêcheurs avaient soigneusement lové une grande ligne avec des milliers d'hameçons garnis, selon les saisons, de hareng, de capelan ou d'encornet et après 1890 de bulot, coquillage que l'on pêchait directement sur le banc.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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