L'Heritage de l'ile Rouge
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Dernière mise à jour: 2001/05/31

 

Méthodes de pêche

La pêche à l'île Rouge

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    Pour ce travail on comptait sur les graviers, jeunes gens venus sur les navires et déposés à terre pour toute la saison de pêche. Christian Querré dans son ouvrage «la grande aventure des terre-neuvas» explique ainsi leur tâche :

    Une fois tranchée, vidée, lavée, la morue était salée durant huit à dix jours, puis de nouveau lavée.

    Après quoi, elle était mise à sécher sur la grave, grève de galets en pente douce. C'était là le travail des graviers, jeunes mousses et novices âgés de 12 à 17 ans (…) Les morues étant étalées sur la grave, ils la retournaient deux ou trois fois par jour : expositions au grand air qu'on appelait soleils. Du reste, comme le soleil avait tendance à cuire le poisson, favorisant ainsi l'éclosion de la vermine, c'était plutôt au vent qu'on le faisait sécher.

    Les étendues de galets et de roches, si possible en pente douce, constituaient les meilleurs emplacements : d'où, à l'arrivée des bâtiments en vue des côtes, cette course effrénée vers l'échafaud du Croc, sur la côte du Petit Nord, pour obtenir les meilleures places.

    Une fois celles-ci distribuées, on devait se contenter d'emplacements plus ou moins sablonneux, voire vaseux ou marécageux. Sous peine de voir alors la morue mal sécher et se corrompre, on était obligé de couvrir le sol de vigneaux, sortes de remblai de pierres et de branchages.

 

 

 

 

 

 

 

 

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