L'Heritage de l'ile Rouge
BienvenuePhotomontageHistoriqueCartesPecheArtisans locaux
Archive multimediaVillages francaisCommuniquez avec nous
Dernière mise à jour: 2001/05/31

 

Méthodes de pêche

La pêche à l'île Rouge

Témoignages

Espèces

Glossaire


PAGE 1/2/3/4/5

La pêche sédentaire et la morue sèche
    La pêche sédentaire était identique à la pêche errante, à peu de choses près : la côte - ou une île - servait de refuge aux pêcheurs plutôt qu'une goélette ballottée par l'océan. Tous les matins de très bonne heure, patron et matelot montaient dans leur doris et partaient pêcher non loin de l'endroit qui les abritait durant la nuit.

    La méthode de pêche ne variait pas beaucoup. Là comme sur le banc on mouillait les lignes, sur la côte est du French Shore on pêchait parfois avec des sennes, et aussi à la ligne de main, une ligne garnie d'un seul hameçon et dont les pêcheurs se servaient, comme son nom l'indique, à la main, le long de leur doris.

    La préparation du poisson, une fois revenu à terre, était immuable : ébrayeurs, décolleurs, trancheurs et énocteurs se mettaient au travail dans un échafaud, sorte de long quai recouvert d'un toit de prélarts ou de branchages et dont la partie du plancher qui se trouvait au-dessus de l'eau était à claire-voie. C'est là, à l'abri de la pluie et du vent que l'on habillait la morue, que l'on gardait le sel et qu'on abritait les foissières qui servait à faire l'huile de fois de morue.

    C'est seulement une fois la morue lavée et fin prête pour la salaison, que la méthode changeait; il s'agissait de faire de la morue sèche, c'est-à-dire de combiner l'action du sel avec celle du soleil - et surtout du vent - pour obtenir une morue complètement desséchée, raide comme un morceau de carton et dont la conservation était plus aisée.

 

 

 

 

 

 

 

 

Page de liensAnglaisCarte de siteCredit