Découverte d'une terre promise
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L'EAU: TOUT UN PROBLÈME
Ironiquement, dans la région de Rivière-la-Paix, la question de l'eau fut longtemps un cauchemar pour les habitants. Au cours des premières années, les puits fournirent tant bien que mal l'eau nécessaire pour les tâches quotidiennes. Au village, chaque demeure avait généralement son puits alors qu'une ferme devait, pour répondre aux besoins de la maison et des animaux, en posséder deux ou trois. La réquisition d'eau ne fut jamais nécessaire puisque les colons apprirent à s'organiser avec le minimum.

Ayant entendu parler du manque flagrant d'eau dans cette région, un dénommé Weaver arriva avec tout l'équipement nécessaire pour creuser des puits artésiens. Le premier qu'il creusa fut pour le couvent de Donnelly nouvellement construit. Puis, il en fit un autre pour le couvent de Falher, pour l'hôpital de McLennan ainsi que pour quelques fermiers. M. Charles Dupuis fut parmi l'un des premiers à avoir, en 1929, un tel puits sur sa ferme. Il avait une profondeur de 612 pieds.


Cependant, tous n'avaient pas les moyens de posséder un puits artésien et le problème restait donc énorme et ce, surtout pour ceux qui ne réussissaient pas à organiser leur travail de façon à limiter l'utilisation de l'eau. Des solutions de rechange s'offraient par contre à eux. Certains construirentTransport de l'eau d'immenses réservoirs en tôle galvanisée pouvant contenir 500 à 600 gallons d'eau qui était réservée uniquement aux animaux. D'autres se fabriquaient des voitures à eau faites de bois et dont l'intérieur était enduit de goudron pour en assurer l'étanchéité. Ensuite, les colons allaient soit à une crique, à une source ou à un puits et ils remplissaient la voiturette à la chaudière. Si le toit n'était pas fait de terre, l'eau était également recueillie dans des tonneaux. Puis, en hiver, les colons ramassaient de la neige ou de la glace qu'ils faisaient par la suite fondre dans des casseroles.


Quelques colons eurent même l'idée de creuser de petits étangs sur leurs fermes. Les premiers mesuraient à peine 40 pieds x 20 pieds x 4 pieds de profondeur. Pour un si petit étang, il fallait plusieurs jours pour le creuser à l'aide d'un fresno et d'un attelage de chevaux. Heureusement, des fermiers se procurèrent des machines spécialement conçues pour creuser des puits et pouvaient creuser un puits de 200 pieds de profondeur en l'espace de trois ou quatre jours.


Après la deuxième guerre mondiale, le gouvernement provincial décida d'aider les fermiers et contribua donc à la construction de ces étangs artificiels en défrayant les dépenses reliées aux travaux d'excavation et de remplissage. À cette époque, la grandeur moyenne d'un étang était environ 60 pieds x 30 pieds x 10 pieds de profondeur.

Finalement, en 1956, une entente fut conclue entre les villages de McLennan, Donnelly, Falher et Girouxville et la municipalité de Smoky River. Un canal devant fournir l'eau aux différentes localités fut alors construit. Prenant sa source dans le lac Winagami, le canal apportait de l'eau à tous les habitants et continuait sa course jusque dans la rivière Boucane. Les villageois avaient enfin l'eau courante et des égouts permettaient l'élimination plus facile des eaux usées. Puis, en 1976 et 1977, le canal fut élargi à nouveau et les fausses reconstruites. Ce projet fut réalisé sous la direction du ministère de l'Environnement de l'Alberta.


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