Découverte d'une terre promise
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AGRICULTURE, ÉLEVAGE ET CULTURES
Au début de la colonie, les habitants pratiquaient principalement l'agriculture de subsistance, les premières récoltes suffisant à peine à nourrir la famille et les animaux. Cécile Arcand au foinSur leur terre, les colons trouvèrent à leur arrivée des pierres à déplacer, des arbres à couper, de hautes herbes à arracher. Ils ne pouvaient donc pas semer leur terre tant et aussi longtemps qu'elle n'était pas défrichée, nettoyée, raclée et retournée. Parfois cela prenait une année entière avant de pouvoir semer et récolter. De plus, les colons avaient d'autres préoccupations : construire un logis et des enclos pour les animaux, prendre soin des enfants, visiter des amis, aller au village acheter des provisions, se trouver un emploi pour gagner un peu d'argent, participer aux corvées du village (construction d'une église). Tout en contribuant à la vie communautaire, les colons consacraient énormément de temps et d'efforts à entretenir leur terre. Les champs furent récoltés pour la première fois à l'automne 1913. 6000 minots d'avoine ont alors été battus et au moins 500 acres de terres cassés.

Avec la construction en 1914-1915 du chemin de fer, l'isolement disparut et la colonisation se fit plus rapide. LesPremier train à Donnelly, 1915 fermes s'agrandirent également, passant de 226 acres avec 16% des champs en culture en 1916 à 310 acres et 46% de terrain cultivé en 1941. De plus, en 1915, la récolte fut si abondante que 35 minots d'avoine étaient récoltés par acre de terre. Les colons purent enfin vendre une partie des fruits de leur labeur et envoyèrent au village quinze charrettes d'avoine et deux de blé.


Par contre, même si les récoltes furent bonnes au début de la colonie et que le nombre de colons augmenta rapidement de 1914 à 1921, celui des fermes diminua considérablement de 1921 à 1926. Puis, l'agriculture connut un boom incroyable de 1926 à 1931 et, à nouveau, les colons se firent fermiers. Malheureusement, depuis 1931, le secteur agricole connaît plusieurs difficultés : diminution du nombre de fermes, augmentation de faillites, taux de rentabilité peu élevé, etc. Plusieurs croient que les fluctuations à la hausse que connurent les prix des grains ont été largement responsables de tous ces maux.


Puis, après la deuxième guerre mondiale (1939-1945), la mécanisation des fermes (combines ou moissonneuses-batteuses, tracteurs plus nombreux et plus gros) et l'utilisation de machinerie lourde pour déboiser les terres permirent encore une fois l'agrandissement des fermes. En 1971, la grandeur moyenne des fermes était de 680 acres.


Lorsque les colons pratiquaient l'agriculture de subsistance, ils devaient également faire l'élevage de boeufs, de porcs et de volailles. Ces bêtes étaient destinées à la consommation locale ou domestique. Le manque d'eau (les bons puits étaient très rares), l'hiver long et froid ainsi que la distance à parcourir jusqu'au marché le plus proche ont malheureusement nui au développement de l'industrie animale. Par contre, l'élevage du porc fut pendant quelques années assez populaire et pratiquement toutes les fermes en possédaient. Puis en 1930 à Donnelly, où l'élevage porcin était le plus important, fut créé avec l'aide de l'agronome J.H. Tremblay le premier cercle de jeunes éleveurs de porcs de la région. Malheureusement, les ventes dans ce secteur chutèrent progressivement d'année en année et aujourd'hui, à Donnelly, on peut voir ici et là des porcheries délabrées et silencieuses. L'hiver rigoureux, l'absence de vétérinaires, l'arrivée de nouvelles maladies et le faible taux de rentabilité ont tué cette industrie. Le même sort fut réservé aux boeufs : début difficile, développement intéressant puis déclin drastique après 1975. Maintenant, dans la région, il ne reste plus que quelques petits troupeaux de vaches.

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En Alberta, la production de graines fourragères est par contre beaucoup plus facile grâce à la qualité du sol (terre Élévateur à grainnoire et tourbe brune) et la clémence du climat. Ce n'est donc pas un hasard si la province produit aujourd'hui près de la moitié des récoltes fourragères du Canada et que la région de Rivière-la-Paix produit 80% de cette moitié. Sur les terres du Nord, on cultive encore aujourd'hui le blé, l'avoine, l'orge, le lin, le labour d'été, le trèfle et la luzerne, le nouveau cassage ou la boise et le pacage naturel. Au cours des années 1930, le trèfle alsike et le trèfle rouge gagnèrent en importance pour ensuite céder leur place, de 1941 à 1955, à la luzerne et au trèfle d'odeur. Même si ces derniers donnèrent à l'occasion des rendements fort intéressants, leur culture fut abandonnée, la luzerne ayant cessé de produire des graines et la demande pour le trèfle d'odeur ayant subitement disparu.


Cependant, les agriculteurs de la région n'abandonnèrent pas pour autant la culture du trèfle. Comme complément à tous ces champs, les cultivateurs se tournèrent vers l'apiculture. Le nombre de ruches a rapidement augmenté en Alberta et plus de la moitié se trouve maintenant dans la région de Rivière-la-Paix. C'est même là qu'est produit le meilleur miel au monde, la ville de Falher étant reconnue comme la capitale canadienne du miel. Aujourd'hui, les apiculteurs exportent leurs récoltes aux quatre coins du monde, du Japon aux États-Unis en passant par l'Angleterre.


En raison de l'appauvrissement du sol et le manque d'eau pour l'irrigation des terres, certains agriculteurs ont par contreUsine de luzerne préféré s'orienter vers la culture mixte. Ce type de culture permet à la terre de se reposer grâce à des périodes de jachère et à la rotation de cultures. Plusieurs fermiers ont même choisi d'utiliser les légumineuses telles que la luzerne et le trèfle rouge ou alsike pour les rotations.


Quant au problème d'eau, la machinerie permet aujourd'hui de creuser des réservoirs dans la glaise imperméable. D'importants travaux de drainage se sont également poursuivis au cours des dernières décennies. Des cours d'eau furent alors nettoyés creusés, redressés et stabilisés pour permettre ainsi un drainage adéquat de la région avec un minimum d'érosion.


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