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Les premiers superhéros nationaux canadiens - Nelvana, Johnny Canuck et Canada Jack - sont apparus pendant la Seconde Guerre mondiale alors qu'une crise de change avait amené l'interdiction de l'importation de BD américaines, y compris des titres populaires tels Superman (dont un des créateurs était Joe Shuster, originaire du Canada) et Batman. Engendrés en partie par notre tradition nationale de la caricature politique, nos premiers superhéros de BD se sont lancés dans la lutte contre les puissances de l'Axe, à l'étranger comme au pays. On qualifie maintenant d'âge d'or de la BD canadienne cette période d'explosion de l'édition canadienne-anglaise de la BD. Au Québec, aucun héros semblable n'est apparu dans les BD, qui étaient plutôt d'inspiration religieuse et axées sur la morale.

Au dix-neuvième siècle, les caricaturistes politiques ont créé des symboles, tels que John Bull (le Royaume-Uni), le frère Jonathan ou l'oncle Sam (les États-Unis) et Miss Canada pour personnifier différentes nations. Dans ce dessin typique de l'époque, la modeste Miss Canada repousse les avances du frère Jonathan.

Johnny ou Jack Canuck. Au début, il ressemblait au personnage de l'habitant qui avait symbolisé le Canada français. Plus tard, avec l'expansion du Canada vers l'Ouest, il a pris une allure plus typique de cette région, arborant de hautes bottes de cuir et un stetson.

IRON MAN ET FREELANCE

Après l'embargo de décembre 1940 sur les BD américaines, Iron Man, le premier superhéros canadien, est entré en scène en mars 1941 dans Better Comics, no 1, publié par Maple Leaf Publishing de Vancouver. Créé par Vernon Miller, un ancien artiste de Disney, il n'avait aucune identité typiquement canadienne.

Iron Man a vite été suivi du second superhéros canadien, Freelance, créé par Ed Furness et Ted McCall. Il a fait son apparition en juillet 1941 dans Freelance Comics, no 1, d'Anglo-American Publishing. II combattait les forces de l'Axe partout dans le monde et n'avait, lui non plus, aucune identité typiquement canadienne.

NELVANA OF THE NORTHERN LIGHTS

Un mois après la publication de Freelance, no 1, d'AngloAmerican, une autre maison torontoise, Hillborough Studios, publiait dans la revue TriumphAdventure-Comics la première aventure de Nelvana of the Northern Lights. Créée par Adrian Dingle, Nelvana était le troisième superhéros canadien et premier superhéros national.

Fille du roi des aurores boréales, Nelvana était une héroïne puissante qui personnifiait le Nord canadien et qui combattait les forces de l'Axe et de nombreux vilains fantastiques. Franz Johnston, du Groupe des sept, a collaboré à la création de Nelvana, qui précédait de plusieurs mois l'apparition de la plus connue des superhéroïnes américaines, Wonder Woman.

Vers la fin de sa carrière, Nelvana a quitté le Nord pour Nortonville, en Ontario, où elle a adopté l'identité d'Alana North, agent secret. Peu après, elle s'est embarquée dans l'une de ses aventures les plus outrées, qui mettait en scène de petits hommes verts d'Etheria.

Ces sept pages et les trois suivantes constituent le troisième chapitre de l'aventure en sept parties de Nelvana et du peuple d'Etheria. Nelvana et son compagnon, le caporal Keane de la GRC, pénètrent courageusement dans la stratosphère où ils rencontrent les mystérieux habitants du monde de Statica. La prédilection d'Adrian Dingle pour la science fiction la plus invraisemblable se manifeste clairement dans cet épisode captivant.

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