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À partir des dernières aventures de Captain Canuck, les années 1980 allaient voir le concept du superhéros national parvenir à une nouvelle maturité. En plus de Captain Canuck, deux visions parallèles d'un superhéros canadien national ont vu le jour Captain Canada et Northguard. Quoique ces héros n'aient pas tous survécu dans les années 1990, il est clair que les bases d'une vision plus durable d'un superhéros national canadien ont été posées.

Bien qu'aucun de ces héros n'ait atteint les années 1990, notre tradition de superhéros national a été célébrée en 1995 par l'émission d'un timbre-poste canadien qui a eu énormément de succès. Il en a résulté que plusieurs de ces héros sont devenus des icônes nationales. Le chemin a été clairement tracé pour une vision plus durable d'un superhéros national canadien pour le nouveau millénaire.

CAPTAIN CANUCK

À partir du no 7, une nouvelle équipe s'est chargée de Captain Canuck : Richard Comely en tant que rédacteur en chef, George Freeman comme dessinateur principal et Jean-Claude St-Aubin comme encreur et coloriste principal. L'histoire « Chariots of Fire », parue dans les no 11 à 13 de Captain Canuck, est probablement leur plus belle réussite.

Dans « Time Factor », la deuxième partie de « Chariots of Fire », Comely a fouillé les origines de Canuck (qui, comme The Northern Light, avait acquis ses pouvoirs surhumains à la suite d'une rencontre avec des extraterrestres) et a tenté de redéfinir le personnage de Canuck en le ramenant des années 90 aux années 80.

Dans ces trois page et la suivante, qui s'inspirent du texte de Comely dans « Time Factor », Canuck rencontre Nyro-Ka, l'extraterrestre qui lui a donné par inadvertance ses pouvoirs en l'exposant aux rayons Zeta. II s'ensuit une lutte pendant laquelle Canuck et l'extraterrestre plongent par un portail ouvert sur le temps. Présumant que Canuck est mort, le Canada et le monde pleurent sa disparition. En réalité, il s'est lancé dans une aventure dans le temps, arrivant en l'an 1040 dans la terre des Mi'kmaq [« Micmacs » dans la BD–Réviseur].

Au grand regret des lecteurs de BD, Captain Canuck est disparu après le no 14, privant le Canada d'une de ses plus irrésistibles visions d'un superhéros. La force de cette vision dérivait en grande partie de l'héroïsme effréné que l'artiste George Freeman inculquait au personnage.

En 1993, Richard Comely tenta de ressusciter Captain Canuck, en lui donnant une nouvelle identité (Darren Oaks) et l'opposant à une conspiration internationale bizarre. Malheureusement, ce nouveau Captain Canuck n'avait pas la séduction de la version classique de Freeman et de St-Aubin. Après une apparition dans quelques numéros d'illustrés et une bande dessinée éphémère, le nouveau Captain Canuck, disparut comme son prédécesseur.

CAPTAIN CANADA

Pendant une courte période de temps, au début des années 1980, la disparition du Captain Canuck original laissa le Canada avec un seul superhéros national : Captain Canada qu'avaient précédé plusieurs homologues satiriques. Créé par l'équipe père et fils, Geoff et Scott Stirling, Captain Canada a fait ses débuts en 1980 dans la BD « Captain Newfoundland » du Sunday Herald de St. John's.

Les aventures de Captain Canada ne se sont pas limitées aux BD des journaux. II est aussi apparu à la télévision et de nombreuses fois en public. Atlantis, un « graphic novel » en couleurs, l'a aussi mis en vedette. Le principal dessinateur d'Atlantis et de la BD originale était Danny Bulanadi, qui travaillait aux États-Unis.

Sur cette page d'Atlantis, Captain Canada survole la tour de la Paix après une bataille acharnée avec un robot géant qui a démoli une partie du centre-ville d'Ottawa. Dans le texte d'accompagnement, ses créateurs soulignent avec enthousiasme que le personnage s'identifie avec l' « esprit du Canada ».

Captain Canada n'est qu'un des personnages dans un univers complexe de superhéros créés par les Stirling. Parmi les nombreux associés de Captain Canada, on retrouve la superhéroïne québécoise appelée Mademoiselle. Sur cette affiche, l'illustrateur américain Boris Vallejo lui prête une apparence résolument surréaliste.

NORTHGUARD

Captain Canada a vite été suivi d'une pléiade de superhéros canadiens (qui sont apparus dans la revue américaine Alpha Flight et de ce qui est probablement la vision la plus mûre d'un superhéros canadien national : Northguard créé par Mark Shainblum et Gabriel Morrissette.

Dans la seule aventure de Northguard publiée jusqu'à ce jour, un jeune amateur de BD, Phillip Wise, se transforme en superhéros pour ensuite se trouver plongé dans un univers trouble d'intrigues politiques. Ce qui caractérise cette histoire, c'est le réalisme et le raffinement avec lesquels Shainblum et Morrissette représentent le personnage.

Dans « And Stand on Guard... », le premier chapitre de la longue aventure de Northguard, le passionné de lecture Phillip Wise est entraîné dans un tourbillon de violence impliquant l'organisation de droite ManDes (Manifest Destiny). Armé d'un puissant système d'armes individuelles cybernétiques, appelé Uniband, Wise affronte des agents de ManDes dans les rues de Montréal. Dans ces trois pages, le jeune héros canadien déjoue un attentat contre le chef du Parti québécois, René Lévesque, lors d'un rassemblement au Forum de Montréal.

Une spécialiste des arts martiaux, Manon Deschamps, se joint à Wise pour lutter contre ManDes. Elle devient plus tard la superhéroïne Fleur de Lys. Contrairement à Wise, elle est une athlète superbe. Elle constitue la représentation sérieuse la plus fouillée jamais publiée d'un superhéros québécois.

Alors que Northguard incarne un superhéros national de première classe, il en est autrement de d'autres personnages semblables. Contrairement au sérieux Phillip Wise, certains superhéros protecteurs sont des êtres irrévérencieux conçus pour ridiculiser notre conception de l'héroïsme et de l'identité nationale.

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