Le site La vie active au travail: une bonne affaire est une ressource Internet complète qui a pour objectif d'aider les Canadiens et les Canadiennes à profiter des nombreux avantages d'être plus actifs physiquement au travail et dans leurs déplacements entre le travail et la maison.
Conçu par l'Agence de santé publique du Canada en partenariat avec le Conseil canadien pour la santé et la vie active au travail (CCSVAT), ce site :
Les chercheurs en santé et en mieux-être publient de l'information sur l'importance de l'activité physique depuis plus de trente ans. Cependant, la majorité des Canadiens et des Canadiennes ne sont pas assez actifs pour que ce soit bénéfique pour leur santé
Non seulement une augmentation des niveaux d'activité physique au Canada améliorera la santé et le mieux-être de la population, mais elle pourrait aussi permettre aux entreprises et au système de soins de santé de faire de substantielles économies.
Le Guide d'activité physique canadien pour une vie active saine dresse la liste des risques de la sédentarité pour la santé, dont les suivants : décès prématurés, maladies cardiaques, obésité, hypertension, diabète de type II, ostéoporose, accidents vasculaires cérébraux, dépression et cancer du côlon.
Les professionnels de la santé soulignent également que l'activité physique peut aider les gens à maintenir leur qualité de vie et une plus grande indépendance en vieillissant. L'activité physique régulière est le meilleur remède contre le vieillissement.
Il existe de nombreuses raisons très valables d'en faire. Par exemple, quinze millions de Canadiens et de Canadiennes passent la moitié de leurs heures d'éveil au travail. La plupart d'entre eux disent qu'ils n'ont pas de temps pour faire plus d'activité physique. Il est donc indispensable de trouver des moyens qui leur permettront d'être plus actifs au travail et pendant leurs déplacements entre le travail et la maison.
L'inactivité des travailleurs peut avoir des incidences négatives sur leur entreprise :
La fatigue, le manque d'attention et les accidents sont également plus fréquents chez les employés inactifs. De fait, les recherches démontrent que l'inactivité physique est aussi néfaste que le tabagisme pour la santé.
Quarante pour cent des travailleurs disent qu'un des meilleurs moyens que leur employeur peut prendre pour les aider à améliorer leur santé est de leur offrir l'accès à des installations de loisirs ou d'exercice sur les lieux de travail ou à proximité.
Offrir un milieu de travail favorable à l'activité physique peut aider à recruter et à conserver ses employés, puisque les travailleurs déclarent que l'activité physique est une façon de réduire le stress. On estime que les troubles causés par le stress chez les employés coûtent aux entreprises canadiennes 12 milliards de dollars par année (Institut Vanier de la famille).
Les programmes de mieux-être au travail doivent inclure l'activité physique.
Le troisième sondage national triennal Buffet Taylor sur le mieux-être démontre que le mieux-être au travail devient de plus en plus important aux yeux de la communauté des affaires au Canada. Au total, 429 entreprises représentant 687 275 employés ont répondu au sondage 2003, ce qui fournit une représentation valide du marché canadien sur le plan des statistiques.
Les résultats ont montré que 19,6 % des entreprises offrent un programme complet de mieux-être au travail et que 83 % offrent un ensemble d'initiatives sur le mieux-être. Les quatre raisons principales pour lesquelles ces entreprises offrent un programme de mieux-être sont :
Alors que 34,3 % des entreprises qui ont répondu au sondage offrent une subvention au conditionnement physique, 34 % offrent de l'aide en gestion du stress et d'autres programmes de mieux-être, comme des programmes d'aide aux employés (PAE), de RCR et de premiers soins, des programmes de renoncement au tabac, des évaluations ergonomiques, des conseils de mieux-être, la vaccination anti-grippale, des cliniques sur la santé et la sécurité ainsi que des programmes de prévention des maux de dos.
Plus de 35 % des entreprises sondées croient qu'il est nécessaire d'avoir recours à des moyens incitatifs pour encourager les employés à participer pleinement à un programme de mieux-être.
Les trois moyens incitatifs les plus efficaces sont :
Alors que plus des deux tiers (68,6 %) des entreprises évaluent continuellement leurs programmes de mieux-être, beaucoup sous-estiment le temps nécessaire pour que se manifeste une amélioration acceptable de la santé des employés (l'analyse sur dix ans menée par la Compagnie d'Assurance du Canada sur la vie fournit l'un des meilleurs indicateurs des améliorations qui peuvent être réalisées).
Plus de 66 % des entreprises ont indiqué que la mauvaise gestion du stress était le principal risque pour la santé auquel étaient exposés leurs employés. Les facteurs qui prouvent le succès du programme de mieux-être d'une entreprise incluent :
Exemples de rendement obtenu par des entreprises canadiennes sur leur investissement
À Toronto, la compagnie d'assurance du Canada sur la vie a obtenu un rendement de 6,85 $ pour chaque dollar investi (réduction du roulement du personnel, augmentation de la productivité et baisse en demandes d'indemnité médicales). Le Dr Roy Shephard du gouvernement du Canada a estimé que les programmes de mieux-être de l'entreprise ont eu un rendement de 1,95 $ à 3,75 $ par employé par dollar investi.
Au cours des six premiers mois du programme de conditionnement physique appelé « Metro Fit », les employés municipaux de Toronto participant ont manqué 3,35 journées de moins que ceux qui n'y participaient pas. Les employés de British Columbia Hydro adhérant à un programme de conditionnement physique parrainé par l'employeur ont eu un taux de roulement de 3,5 % comparativement à un taux moyen de 10,3 % pour l'entreprise.
La Compagnie d'Assurance du Canada sur la Vie a constaté que sur une période de sept ans, le taux de roulement des participants à un programme de conditionnement physique a été inférieur de 32,4% à la moyenne. Pour sa part, la compagnie d'Assurance sur la vie de Toronto a constaté que le taux de roulement du personnel inscrit au programme de conditionnement physique de l'entreprise était de 1,5 %, comparativement à 15 % pour les non-participants.