Afin de renforcer sa capacité de protéger la santé et la sécurité des Canadiens, le gouvernement du Canada a créé un nouvel organisme, l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC).
Concentrée sur des efforts plus efficaces en vue de prévenir les maladies chroniques, comme le cancer et les maladies du coeur, de prévenir les blessures et de réagir aux urgences en matière de santé publique et aux épidémies de maladies infectieuses, l'ASPC travaille en étroite collaboration avec les provinces et les territoires pour garder les Canadiens en santé et aider à réduire la pression exercée sur le système de santé.
L'Agence fait partie de la fonction publique. Elle est dirigée par l'administrateur en chef de la santé publique et relève du ministre de la Santé. Pour sa part, Santé Canada relève désormais lui aussi du ministre de la Santé.
Bien que distincts, les deux organismes feront partie du portefeuille de la santé et travailleront ensemble à l'amélioration et à la protection de la santé des Canadiens et des Canadiennes.
Le site Web La vie active au travail : une bonne affaire s'inscrit dans la foulée d'autres importantes initiatives mises en œuvre par le gouvernement fédéral en partenariat avec la Société canadienne de physiologie de l'exercice afin d'améliorer les niveaux d'activité physique des Canadiens et des Canadiennes.
Ces initiatives, qui sont menées sous la direction de l'Unité de l'activité physique, incluent la publication, en 1998, du Guide d'activité physique canadien pour une vie active saine, celle du Guide d'activité physique canadien pour les aînés en 1999 et celle des Guides d'activité physique canadiens pour les enfants et les jeunes en 2000.
Les autres initiatives fédérales liées à l'activité physique incluent notamment :
Pour plus d'information, voir la section Le rôle du gouvernement fédéral dans la promotion de l'activité physique.
Le dossier de la vie active relève du Centre de développement de la santé humaine.
Le Centre, qui est une composante de l'Agence de santé publique, met en œuvre des politiques et des programmes qui contribuent à la mise en place des conditions favorables à un sain développement de la santé.
À l'aide de mesures fondées sur les principes de santé de la population et de santé publique, le Centre examine les déterminants de la santé et facilite le passage réussi d'une étape de vie à l'autre.
En plus de s'occuper de la vie active, le Centre met en œuvre des programmes qui portent sur le développement sain des enfants, les familles, le vieillissement et les modes de vie, l'information et l'éducation du public.
Plus précisément, l'Unité de l'activité physique est chargée, au sein de l'Agence de la santé publique du Canada, de remplir le rôle du gouvernement fédéral dans le domaine de l'activité physique.
Ses activités à cet égard reposent sur des partenariats multisectoriels et multidisciplinaires faisant intervenir les différents ordres de gouvernement.
Les buts de l'Unité de l'activité physique sont :
La Stratégie canadienne en matière de modes de vie sains est une une initiative fédérale-provinciale-territoriale qui a pour objet de réduire les maladies non transmissibles en prenant des mesures à l'égard des facteurs de risque communs et des conditions sous-jacentes au sein de la société qui y contribuent.
La Stratégie vise à concerter les efforts en cours dans différents secteurs pour améliorer les environnements sociaux, physiques et économiques qui favorisent la santé et fournissent aux individus et aux populations les ressources nécessaires pour faire des choix sains.
Les pratiques et les choix individuels en matière de santé sont fortement influencés par les conditions sociales et l'environnement où les gens vivent, étudient, travaillent et se divertissent – la maison, l'école, le lieu de travail et la collectivité.
La Stratégie mettra d'abord l'accent sur une saine alimentation et l'activité physique, ainsi que sur le lien entre ces éléments et un poids santé.
Les objectifs d'une approche axée sur la santé de la population sont de maintenir et d'améliorer l'état de santé de l'ensemble de la population et de réduire les inégalités sur le plan de la santé entre différents groupes.
Cette démarche met l'accent sur les conditions interdépendantes ou les facteurs déterminants qui ont le plus d'impact sur la santé et donne une indication des mesures à prendre dans les domaines prioritaires.
L'action intersectorielle est l'une des grandes orientations sur lesquelles se sont entendus les ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux de la Santé relativement à l'amélioration de l'état de santé de la population dans leur document de 1994 qui a fait date : Stratégies d'amélioration pour la santé de la population : investir dans la santé des Canadiens.
La nécessité de collaboration intersectorielle confirme le fait que les principaux facteurs qui déterminent la santé de la population relèvent à la fois du secteur de la santé et de nombreux autres secteurs.
Seule des mesures individuelles et conjointes, prises par tous les secteurs à l'échelle locale, régionale, provinciale et nationale, permettront d'influencer les conditions sociales, économiques et environnementales qui favorisent et soutiennent la santé et le mieux-être des Canadiens et des Canadiennes.
Le gouvernement fédéral a un rôle unique et essentiel à jouer dans plusieurs domaines :
Conformément à l'approche axée sur la santé de la population, il met l'accent sur les déterminants de la santé à différentes étapes et tout au long de la vie.
Pour aborder les déterminants de l'activité physique d'une façon coordonnée et rentable, il est essentiel que l'Agence de la santé publique du Canada assure le leadership en collaboration avec d'autres ministères fédéraux et des gouvernements étrangers, de même qu'avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, les organismes bénévoles canadiens et le secteur privé.
Le rôle prépondérant du gouvernement fédéral à ce chapitre consiste notamment à cerner les nouveaux enjeux et à élaborer des politiques et des plans d'action offrant à tous les Canadiens des possibilités équitables de faire de l'activité physique.
À cette fin, il est reconnu qu'un soutien supplémentaire pourrait se révéler nécessaire pour éliminer les obstacles personnels et systémiques auxquels se heurtent, en particulier, les personnes handicapées, les filles et les femmes, les personnes âgées et les Autochtones.
La recherche, le développement des connaissances et la synthèse de l'information sont essentiels pour planifier et élaborer des politiques en se fondant sur des données probantes.
En outre, il faut communiquer des renseignements faisant autorité à la population, aux professionnels et artisans de la politique gouvernementale en matière d'activité physique ainsi qu'aux intervenants du secteur de la santé et des autres domaines pour les aider à prendre des décisions éclairées.
Ces renseignements leur permettront de connaître les niveaux et les types d'activité physique recommandés pour en retirer des bienfaits sur le plan de la santé et les nombreux autres avantages découlant de l'activité physique pour les gens, la société et l'environnement.
Une surveillance continue et des évaluations périodiques s'imposent également pour mesurer l'incidence et la rentabilité des politiques et des programmes.
La politique fédérale met au premier plan la collaboration avec les partenaires. Les milieux sociaux et physiques influent sur les choix qui s'offrent aux Canadiens pour intégrer l'activité physique à leur vie quotidienne.
Or, plusieurs disciplines ou domaines ont une incidence sur les possibilités de faire de l'activité physique, entre autres l'éducation en matière de condition physique, de loisirs et de sports, ainsi que la planification urbaine, les transports, le milieu de travail et la santé.
Il faut par ailleurs prendre des mesures pour élaborer et mettre en œuvre des stratégies soulignant l'importante contribution de l'activité physique au plan de la résolution de problèmes dans d'autres domaines, par exemple, les jeunes à risque, les transports et la protection de l'environnement.
On doit former des partenariats axés sur la collaboration avec les secteurs public, privé et bénévole dans ces domaines pour atteindre les objectifs communs.
Le gouvernement fédéral a un rôle à jouer en appuyant financièrement les organismes nationaux qui aident à réaliser des objectifs en matière de santé et en leur donnant des conseils stratégiques. La collaboration favorise le développement d'une masse critique pour s'attaquer aux problèmes nationaux.
Cliquer ici pour afficher une liste de nos partenaires.
Il incombe au gouvernement fédéral d'informer les Canadiens des importants bienfaits de l'activité physique pour leur santé et des risques qui sont associés à l'inactivité, et de collaborer avec ses partenaires provinciaux et territoriaux pour livrer des messages uniformes à l'échelle nationale.
Les campagnes médiatiques sensibilisent les gens aux grands enjeux, influencent les attitudes, renforcent les choix individuels et appuient d'autres stratégies.
En outre, les manifestations et activités spéciales peuvent s'avérer un moyen rentable d'obtenir l'appui des entreprises pour mettre en valeur l'activité physique et inciter des centaines de collectivités à promouvoir un éventail de possibilités dans le domaine.
La promotion, les campagnes de sensibilisation dans les médias de masse et les activités ne suffisent pas pour favoriser sur une base continue l'instauration d'un milieu social incitant les Canadiens à faire de l'activité physique. Elles peuvent toutefois se révéler très efficaces si on les combine avec des stratégies complémentaires propices à la création de milieux sociaux et physiques favorables.