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Portraits de Joseph Brant par William Berczy
par Gloria Lesser
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Notes
1 Se reporter aux monographies suivantes: Milton Hamilton,
« Joseph
Brant: The Most Painted India », New York History, vol, 39, no 2,
1958, pp. 119-133 et J. R. Fawcett Thompson,
« Thayendanegea the
Mohawk and his several Portraits », The Connoisseur, vol. 170,
no 283, 1969, pp. 49-53.
2 Se reporter à Ruthven Todd, « The Imaginary Indian in
Europe », Art in America, vol, 60, no 4, 1972, pp. 40-47 et à
Elwood Parry, The Image of the Indian and the Black Man in American Art: 1590-1900, New York, 1974.
3 se reporter à Hugh Honour, The European Vision of America,
The Cleveland Museum of Art, Cleveland (Ohio), 1976, en ce qui concerne
ces formes d'art décoratif .
4 Robert C. Smith, The Noble Savage: The American Indian in Art, University Museum, Philadelphie, 1958,
s. p.
5 L'auteur a fait fond sur l'ouvrage suivant pour les renseignements
fournis sur l'organisation sociale des Iroquois: Diamond Jenness, Indians
of Canada, Musée national du Canada, 6e édition. Bulletin
65, Série anthropologique no 15, 1932; réimpression, Ottawa,
Canada, 1967, chapitre X.
6 Colon huguenot qui s'établit en Floride et exerça la
fonction d'artiste auprès de l'expédition française,
Le Moyne fit des dessins de certains Indiens qu'il avait vus dans la colonie.
Il retourna à Londres pour rédiger un manuscrit sur l'établissement
de courte durée des Huguenots. Le Flamand Théodore de Bry
(1528-1598) et ses fils gravèrent les dessins de Le Moyne illustrant
le deuxième volume d'une série de récits de voyage
intitulée Les Grands Voyages et publiée à Francfort
en 1591.
7 Les deux portraits de trois-quarts gravés par Thévet,
l'un représentant le roi du Pérou et l'autre le roi du Mexique,
regardent le spectateur. Ces portraits furent les premiers à avoir
la double fonction de présenter à la fois un Indien et surtout
un chef. Voir André Thévet, Les Vrais Portraits et Vies
des Hommes Illustrés, 1584, réimpression, New York,
scholars' Facsimiles, vol. 2, pp. 641 et 644.
8 N. Jaye Frederickson et Sandra Gibb, La chaîne d'alliance - L'orfèvrerie de traite et de cérémonie chez les
Indiens,
Ottawa, Musée national de l'Homme, 1980, p. 43. L'auteur a fait
fond sur ce texte afin de savoir quelles pièces d'orfèvrerie
portait au juste Joseph Brant dans ses portraits.
9 Artiste anglo-hollandais, John Verelst faisait partie d'une famille
d'artistes hollandais, dont plusieurs travaillèrent en Angleterre.
Il était probablement le fils de Cornelius Verelst, peintre de fleurs.
Dans la notice nécrologique qui parut dans The Gentleman's Magazine,
il était décrit comme un « éminent portraitiste
».
De nombreux portraits portant sa signature et datés
entre 1706 et 1734 ont été recensés surtout dans des
manoirs anglais. Biographie de Hugh Honour, no de cat. 170.
10 Traduit littéralement, son nom signifie « deux bâtons
de bois
liés », symbole de force. On lui a également donné
dans les écrits le sens de « Il lie ou place ensemble deux gages
». Chez les tribus indiennes, il arrivait couramment qu'une personne
prenne un nouveau nom ou un surnom à chaque événement
important de sa vie; à la naissance, par exemple, on pouvait utiliser
le nom d'un ancêtre, ce qui, suivant la tradition de l'homme blanc,
assurait la continuité du clan. Un nom pouvait également
tirer son origine d'un rêve ou d'un événement important
survenu à la naissance, ou d'une première manifestation
d'un trait de caractère particulier. Certains Indiens attendaient
pour lui donner un nom que l'enfant ait atteint la puberté, ait
réalisé un exploit de chasse ou de guerre ou ait mérité
d'accéder à un rang supérieur au sein de la tribu.
En outre, on considérait comme une occasion favorable pour nommer une
personne le moment où elle cessait de participer à la vie active
de la tribu. De nombreux noms indiens au sens allégorique ne peuvent
être traduits, de sorte que l'orthographe française est phonétique
et varie considérablement. C'est pourquoi le nom indien de Brant
est orthographié de différentes façons dans les écrits.
11 W. L. Morton, The Kingdom of Canada, Toronto, McClelland and
Stewart, 1970, p. 167.
12 Les données biographiques et historiques fournies dans l'article
proviennent principalement de: W. L. Stone, Life of Joseph Brant, 1838,
réimpression, New York, Kraus, 1969; Marc. J. Smith, « Joseph
Brant, Mohawk Statesman », mémoire, Université du Wisconsin,
1946; et Robert S. Allen, « The British Indian Department and the
Frontier in North America: 1755-1830 », Canadian Historic Sites:
Occasional Papers in Archaelogy and History, no. 14, Direction des parcs
et lieux historiques nationaux, Parcs Canada, Affaires indiennes et du
Nord, Ottawa, 1975.
13 Robert C. Smith, op. cit., p. 5. Se reporter à W. L.
Stone, op. cit. pour une histoire de la famille de Brant telle que
le révérend John Stuart, ami et contemporain de Brant,
l'a interprétée et racontée au biographe de Brant.
14 J. W. Lydekker, The Faithful Mohawks, New York, 1938, p. 55.
15 D'après Jenness (p. 137), les Indiens vaquaient aux activités
de chasse, de pêche, de troc et de guerre et laissaient l'agriculture
aux femmes.
16 Plusieurs parties de la Bible avaient déjà alors été
traduites en langue agnière, mais Stuart estimait qu'il convenait
de traduire le Nouveau Testament, ce que Brant accepta de faire. Ils traduisirent
l'Évangile selon saint Marc, une partie des Actes des Apôtres
et une histoire de la Bible accompagnée d'une brève explication
du catéchisme. Ce texte, The Book of Common Prayer Translated
into the Mohawk de Joseph Brant (Londres, 1786-1787), fut illustré
par le lieutenant James Peachy (décédé en 1799)
qui fut actif en Amérique de 1774 à 1797. Peachy était
l'officier-arpenteur anglais attaché à la section du Québec
de l'arpenteur général du Canada, qui travailla sur les rives
du Saint-Laurent après la guerre de l'Indépendance américaine.
Peachy dessina des portraits de la femme de Joseph Brant, Catharine, dont
l'un est reproduit dans l'ouvrage de Russel Harper Early Painters and
Engravers in Canada, Grande-Bretagne, 1970, p. 246.
17 Robert S. Allen, op. cit. p. 101.
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